d'être attentif aux premiers signes d'un surdosage : nausées, vomissements, diarrhées profuses. En cas d'apparition de signes de surdosage, il faut arrêter la colchicine ou réduire sa posologie, contrôler la NFS (numération formule sanguine), les plaquettes, l'ionogramme et la fonction rénale.
La colchicine peut entraîner divers problèmes gastriques. L'effet secondaire le plus communément observé est la diarrhée. Prise à doses élevées, la colchicine peut aussi entraîner des douleurs ou des crampes abdominales, des nausées et des vomissements.
Traitement de la crise de goutte : 1 comprimé, 1 ou 2 fois par jour les 3 premiers jours, puis 1 comprimé le soir les jours suivants. Dans certains cas, la dose peut être augmentée à 1 comprimé, 3 fois par jour, le premier jour. La durée du traitement est limitée (entre 4 et 10 jours).
La marge thérapeutique de la colchicine est étroite : la dose efficace et la dose toxique sont très proches. La survenue d'une diarrhée est évocatrice d'une dose toxique. Elle apparaît avant d'autres effets dose-dépendants plus graves, voire mortels, comme des diminutions importantes de différentes cellules sanguines.
Ces effets indésirables importants expliquent que la colchicine ne soit plus le premier médicament proposé pour soulager la douleur. Si le malade n'est pas soulagé par les traitements précédents, des anti-inflammatoires stéroïdiens, ou corticostéroïdes, peuvent lui être prescrits (par exemple, la prednisone).
Les œufs, comme la viande, sont riches en protéines et peuvent vous aider à réduire votre taux d'acide urique.
Plusieurs travaux ont montré que la consommation de café réduisait l'incidence d'hyperuricémie (concentration surélevée d'acide urique dans le sang), qui constitue l'un des principaux facteurs de risque de la goutte, rappelle-t-on.
Allopurinol. L'allopurinol diminue la formation de l'acide urique. Il est le traitement de première intention, approprié pour diminuer au long cours l'uricémie chez la personne atteinte de goutte et n'ayant pas d'insuffisance rénale. Le patient le prend à doses progressives.
Parallèlement à ces douleurs articulaires, la crise de goutte entraîne : une fièvre de 38 °C ; un malaise général et une fatigue type grippe ; des maux de tête.
La colchicine est indiquée dans le traitement et la prévention des crises de goutte, la maladie de Behçet, la maladie périodique et d'autres accès aigus microcristallins. La goutte est due à la formation de cristaux d'urate monosodique dans une articulation, provoquant une inflammation douloureuse.
Le jus de citron contient de l'acide citrique, une substance organique qui peut aider à dissoudre les cristaux d'acide urique. Il diminue également la concentration d'acide urique dans l'organisme. La vitamine C renforce le tissu conjonctif et réduit la douleur dans les articulations.
La colchicine est un médicament utilisé principalement dans la goutte pour traiter une crise aiguë ou pour prévenir une crise lors de l'instauration d'un traitement diminuant le taux d'acide urique dans le sang.
Les personnes souffrant d'arthrite goutteuse aigüe doivent prendre de la colchicine dès les premiers signes de crise. Pour un adulte, la dose recommandée est de 0,6 mg pour une fréquence de 3 à 4 fois par jour jusqu'à ce que la douleur disparaisse. Ce médicament fait effet 12 à 48 heures après sa prise.
L'allopurinol dans le traitement de fond de la goutte
L'allopurinol (ZYLORIC et ses génériques) est le traitement de fond de première intention. Il est débuté à distance de la crise de goutte et doit être pris à doses progressives. Les effets indésirables digestifs (nausées, vomissements, diarrhées) sont fréquents.
L'excès d'acide urique à l'origine de la goutte peut avoir plusieurs causes, parmi lesquelles on peut citer : − une alimentation trop riche en protéines animales, − une consommation trop importante en bière (même sans alcool), d'alcool fort, ou de sodas sucrés, − certains médicaments.
Le Chocolat libère de l'acide urique lors de sa métabolisation dans l'organisme et est donc déconseillé aux personnes souffrant de goutte, de reflux gastrique ou d'insuffisance rénale.
Le recours à un régime hyperprotéiné ou trop sévère est vivement déconseillé car il peut provoquer des crises. Pratiquez une activité physique régulière mais non traumatisante pour les articulations : marche rapide (au moins 30 minutes par jour), natation, vélo…
Plusieurs causes peuvent expliquer cet excès d'acide urique. Une anomalie du métabolisme de cette substance : votre organisme en produit trop ou ne l'élimine pas suffisamment. Certaines maladies peuvent être à l'origine de cette anomalie : le psoriasis ou une insuffisance rénale.
Des études ont montré que la consommation de vitamine C permet de réduire la quantité d'acide urique dans le sang. Par conséquent, manger des fruits comme l'orange ou la cerise (avec des propriétés pour soigner la goutte) peut s'avérer en prévention.
Les pommes de terre sont bonnes pour la goutte
En termes de taux de purine et de fructose, la pomme de terre est toujours considérée comme un aliment acceptable dans le cadre d'un régime équilibré contre la goutte.
Si vous n'êtes pas prédisposé génétiquement, même si vous prenez beaucoup de purine, vous l'éliminez par voie rénale. "Ni le vin rouge, ni le vin blanc ne font, a priori, monter l'acide urique. Le vin, y compris le mousseux, ne fait pas monter l'acide urique. En revanche le vin peut a priori déclencher des crises.
Les aliments riches en gras insaturés
Ces nutriments aident à faire baisser la teneur en acide urique et en insuline. En mettant dans votre assiette de l'huile d'olive, de l'avocat, de l'huile de canola ou d'autres aliments riches en acides gras insaturés, vous vous protégez des attaques de goutte.
Pour lutter contre la formation d'acide urique :
— Des poissons gras : hareng, truite et poissons en conserve (anchois, sardine, thon, hareng…), soupes de poissons et œufs de poissons (lump, tarama, saumon, caviar). — Des coquillages : pétoncles, St-Jacques, mollusques (huîtres, coques et moules).
Boire de la bière est plus à risque que boire des spiritueux, alors qu'une consommation modérée de vin n'augmente pas le risque de goutte. Tournez-vous vers des vins sans alcool, c'est -à-dire, des vins qui contiennent une faible teneur en alcool – inférieur à 7%.