Un sujet est considéré comme souffrant d'une addiction quand il présente ou a présenté, au cours des 12 derniers mois, au moins deux des onze critères suivants : Besoin impérieux et irrépressible de consommer la substance ou de jouer (craving)
L'addiction résulte de l'interaction de facteurs personnels et environnementaux. Elle peut aussi être favorisée par la consommation de certaines substances ou la présence de troubles psychologiques.
L'addiction se caractérise par l'impossibilité répétée de contrôler un comportement et la poursuite de ce comportement en dépit de la connaissance de ses conséquences négatives.
➣ L'addiction est une incapacité à contrôler sa consommation en ayant conscience des effets néfastes (trouble du comportement). ➣ La dépendance est un phénomène physiologique qui conduit à consommer à nouveau pour ne pas subir les effets désagréables du manque (trouble physiologique).
Les addictions (ou dépendances) sont des envies répétées et irrépressibles de faire ou de consommer quelque chose en dépit de la motivation et d'efforts pour s'y soustraire. Elles peuvent être considérées comme une pathologie cérébrale pouvant avoir des conséquences délétères.
L'addiction pose deux problèmes : la dépendance a une substance et le problème de santé qu'elle peut engendrer. Le médecin peut traiter le problème de santé, mais aucun médicament n'existe pour stopper une addiction. Il faut obligatoirement une prise en charge psychologique.
« Cette maladie est liée au dysfonctionnement du cerveau et non aux drogues. Elle est neurologique et non liée à des facteurs externes. » Des données issues d'études sur les fonctions cérébrales ont conduit, depuis quatre ans, plus de 80 experts à se réunir afin d'élaborer une nouvelle définition de l'addiction.
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Ces symptômes ne sont généralement pas dangereux en soi et disparaissent habituellement au bout de 7 à 10 jours d'abstinence. Après 24 heures, les symptômes de sevrage atteignent un pic et, après trois jours, le pire est passé.
Les paramètres influençant la consommation sont le sexe, l'âge, le niveau d'éducation, la classe socio-économique, l'absence d'activité. Si l'addiction n'épargne aucune catégorie sociale, elle répond initialement à des motifs différents et peut prendre des visages variables selon les groupes sociaux.
Pratique addictive
Il s'agit de l'ensemble des pratiques de consommation d'une substance psychoactive. Trois modes sont distingués : usage simple, usage nocif, dépendance…
Il existe deux types d'addictions : Des addictions liées à des produits : tabac, alcool, médicaments ou drogues. Des dépendances non liées à des produits : dépendance au travail dite « workaholisme », aux jeux, à Internet, au téléphone…
Tabac et cigarette électronique
Le tabac est la première substance psychoactive consommée en France. Chaque jour, 27 % de la population des 18 à 75 ans en consomment.
Plus de 80% des jeunes reconnaissent le risque de dépendance, de maladies et d'accidents de la route posé par la cocaïne, l'ecstasy, la MDMA, le GHB, le tabac, l'alcool, le cannabis. Informés des risques, les personnes interrogées s'imputent directement la responsabilité de leurs addictions.
addicte. addicts. Se dit d'une personne soit sous dépendance d'une substance, comme l'alcool ou la drogue, soit sous dépendance d'une activité spécifique, comme le jeu, l'informatique, etc. Exemple : Il est addict aux machines à sous.
Les risques psychologiques
Pour les drogues et les substances : difficultés à se concentrer, angoisses, tristesse, crises de panique, modifications des émotions, conflits, stress… Pour les pratiques excessives : difficultés à se concentrer, angoisses, nervosité, stress…
Dépendance psychologique
Excepté les opiacés, famille de drogues dont fait partie l'héroïne, le sevrage de drogues est plus difficile sur le plan psychologique, puisque c'est à ce niveau que l'addiction se crée.
Le sevrage brutal (cold turkey) dure de 5 à 15 jours, en fonction de la dose pour l'héroïne, l'oxycodone, l'hydromorphone et la morphine. Pour ce qui est de la méthadone, en cas de sevrage du jour au lendemain, les effets de sevrage peuvent durer jusqu'à deux mois.
La personne qui est dépendante à une drogue a de la difficulté à s'en passer. La dépendance provoque aussi des réactions physiques plus ou moins fortes chez la personne lorsqu'elle est en état de manque. Ces symptômes sont communément appelés « symptômes de sevrage ».
Le manque d'estime de soi est souvent à l'origine de la dépendance affective. Il peut se traduire par un sentiment d'inutilité, d'échec, par un manque de confiance en soi et par des relations déséquilibrées. Les états anxieux, le repli sur soi, la dévalorisation sont alors symptomatiques du manque d'estime de soi.
Parfois, les comprimé d'ecstasy peuvent contenir d'autres drogues et substances. Effets: Sous l'influence de l'ecstasy, on peut se sentir plus alerte et plus en harmonie avec son environnement. On se sent heureux, calme et l'on éprouve des sentiments chaleureux envers les autres.
"Le cannabis est la drogue considérée par l'opinion comme "douce", parce qu'elle détend. Mais le cannabis est beaucoup plus dosé qu'autrefois. Selon son pays d'origine, sa concentration peut être conséquente", alerte-t-elle.
Pour sortir de la dépendance émotionnelle et vivre une relation saine et durable, tu dois d'abord faire un travail de confiance en soi pour apprendre à t'aimer. On ne peut pas aimer l'autre de manière saine si on ne s'aime pas soi-même. S'aimer suffisamment et se concentrer sur soi.
Tout d'abord, le buveur développe une tolérance. Il doit boire des quantités toujours plus importantes d'alcool pour obtenir les effets recherchés. Puis le buveur passe à un stade où il ne peut plus contrôler sa consommation. Une dépendance physique s'installe.