Le stoïcisme est un courant philosophique né vers 300 avant J. -C. et qui touche à sa fin avec le stoïcisme romain autour de 200 après J. -C..
Le stoïcisme est une philosophie fondée à la fin du IVème siècle avant J.C par Zénon de Kition, philosophe grec d'origine phénicienne. Elle a pour but ultime la recherche de la sagesse morale et considère que la seule source du bonheur est la vertu, et non le plaisir.
L'école stoïcienne fut fondée à Athènes par Zénon de Citium, au début du iii e siècle avant notre ère. Zénon donnait ses cours sous une colonnade de l'Agora que l'on appelait le « Portique peint » (Stoa poikilê, en grec), à cause des peintures qui l'ornaient.
Doctrine philosophique majeure de l'Antiquité, le stoïcisme tire son nom du grec : stoa, qui signifie « portique » parce que son fondateur Zénon de Cittium (335-264) enseignait sous une colonnade de l'agora d'Athènes. La physique stoïcienne est un panthéisme naturaliste.
Être Stoïcien était un art de vivre car pour un philosophe grec de cette époque, aucune théorie ne pouvait être enseignée pour elle-même mais seulement comme support d'un comportement dont le but ultime était la sagesse et donc le vrai bonheur. La vie du maître était le premier élément de son enseignement.
Sustine et abstine (svstine•et•abstine) est la maxime des stoïciens (traduite du grec ancien : ἀνέχου καὶ ἀπέχου, anekhou kai apekhou) qui signifie littéralement « Supporte et abstiens-toi ».
Zénon aurait été le premier à définir la vertu comme la « conformité à la nature » : dans son traité Sur la nature de l'homme, il déclare que « la fin est de vivre en accord avec la nature, ce qui signifie vivre selon la vertu ; en effet la nature nous conduit vers cette dernière ».
Le stoïcisme nous offre une perception différente de l'obstacle. Il devient une occasion d'appliquer les principes stoïciens. Cette philosophie nous invite percevoir le réel tel qu'il est et non comme nous voudrions qu'il soit. Notre but : embrasser notre destin, sans joie ni dégoût.
Le stoïcisme est une construction collective reposant sur l'idée selon laquelle il vaut mieux aborder les sentiments et le monde avec rationalité plutôt que d'être à la merci de son destin et de ses émotions. Etre stoïque signifie se suffire à soi-même.
Pour le philosophe romain Sénèque (v. 4 avant J.C.-65 après J. -C.) et les stoïciens, le bonheur est la conséquence du « bien suprême », qui est la sagesse, la vertu.
Le premier problème du stoïcisme est l'absence de degrés dans le vice. Une action positive peut être plus ou moins positive, la même chose s'applique pour les actions négatives. Certaines choses n'admettent pas de degrés, on veut ce qui est parfaitement bien ou rien du tout ; nous ne sommes pas intéressés par le.
Selon les stoïciens, pour être heureux, il faut que l'être humain apprenne à ne désirer que ce qui dépend de lui.
Se dit d'un comportement qui dénote une fermeté inébranlable, une grande impassibilité devant la douleur, le malheur, etc. : Une acceptation stoïque de la maladie.
Définition de stoïcisme nom masculin
Philosophie Doctrine des philosophes antiques, selon laquelle le bonheur est dans la vertu, la fermeté d'âme. Zénon, Épictète, Marc Aurèle ont marqué l'histoire du stoïcisme. Courage pour supporter la douleur, le malheur, etc., avec les apparences de l'indifférence.
Le stoïcisme invite à travailler sur soi pour avoir plus de maîtrise et de conscience. Être stoïque ne consiste pas à ne pas parler, mais à bien parler. L'écoute pour la compréhension permet de réfléchir puis d'agir plutôt que réagir. L'action est calme lucide, consciente, sereine.
Pour Épicure, le bonheur consiste dans le plaisir. Épicure est donc un philosophe hédoniste : l'hédonisme, en effet, est le nom de la théorie philosophique selon laquelle le bonheur consiste dans le plaisir. Par conséquent, nous jugeons tout bien d'après le plaisir pris comme critère de la vie pratique.
Mais pour les philosophes stoïciens, il est un endroit où notre véritable liberté est totale : c'est notre capacité à nous auto-déterminer, mise en mouvement par le jugement que nous portons sur ce qui nous arrive.
Avant qu'un corps en mouvement puisse atteindre un point donné, il doit d'abord traverser la moitié de cette distance ; avant qu'il puisse atteindre cette moitié, il doit d'abord traverser le quart, et ainsi indéfiniment.
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
Pour Zénon, le monde est un et continu. La pluralité (ou la divisibilité) ne sont que des apparences, auxquelles on doit opposer les rigueurs de l'intelligence. En fait, on retrouve ici les thèses de Parménide. Zénon attaque la divisibilité pour mettre en avant la continuité de l'être.
Synonyme : austérité, courage, fermeté, impassibilité, imperturbabilité, indifférence, patience, sang-froid.
Sans doute un philosophe stoïcien est-il toujours aussi un sage, mais sa vie, la manière dont il vivait la philosophie doit tout entière être consacrée à l'entretien philosophique.
En effet, contrairement à l'épicurisme, le stoïcisme est connu pour ne pas être "une pensée de l'individu". Ils se définissent dans leur opposition à la recherche du bonheur qui ne réside pas, pour les stoïciens, dans l'intérêt individuel mais dans l'exigence du bien par la sagesse intérieure que chacun peut édifier.
La base de la morale stoïcienne est la raison et la raison seule ; la morale chrétienne au contraire, " sans rejeter la raison „ humaine, ni les autres moyens secondaires de connaissance, annonce „ avant tout la parole de Dieu, et s'appuie directement et immédia- „ tement sur la révélation ., (p.