Selon cette enquête réalisée par Opinonway pour la MGEN et l'Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV), les Françaises et Français sommeillent en moyenne 6h41 en semaine et 7h33 le week-end.
23h15. C'est l'heure moyenne à laquelle se couchent les Français qui ont des horaires réguliers. Côté lever, on peut dire que les Français sont matinaux : la moyenne est à 6h48. Sans surprise toujours, ces horaires sont un peu décalés le week-end, avec un lever moyen à 8h10 et un coucher moyen à minuit.
Les Français dorment mieux dans un lit double que dans un lit simple. La position foetale est la position préférée pour 43% des Français pour dormir. 26 % des Français préfèrent dormir sur le ventre (les bras autour de l'oreiller et la tête tournée, position dite de « la chute libre »).
Selon des chercheurs britanniques, février est le mois de l'année où l'on dort le plus mal.
Une étude menée par Santé publique France montre que, pour la première fois, les Français dorment moins de 7 heures par nuit, soit la durée minimale recommandée pour une bonne récupération. Entre l'attrait des écrans, le bruit des villes, le temps de travail et les trajets quotidiens, nous dormons de moins en moins.
Les adolescents (14-17 ans) ont quant à eux besoin de dormir 8 à 10 heures par nuit. Les adultes (26-64 ans), entre 7 et 9 heures et les personnes âgées de 65 ans et plus affichent pour leur part des besoins quelque peu plus élevés: de 7 à 8 heures de sommeil journalières sont préconisées par les chercheurs.
Selon cette étude, “les fumeurs quotidiens, qu'ils soient peu ou fortement dépendants, sont fréquemment courts dormeurs“. Les fumeurs ont donc un temps de sommeil inférieur ou égal à 6h par nuit et ils sont également plus sujets à l'insomnie.
La sécrétion de mélatonine tend à diminuer avec l'âge. « La durée du sommeil nocturne diminue avec l'âge », indique ainsi l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) dans une étude publiée en mars 2007*.
- le record du sommeil le plus long est détenu par une jeune belge de 18 ans qui a dormi 118 jours d'affilée !
Le manque ou la privation chronique de sommeil peut avoir de graves conséquences. 11 jours et 25 minutes. C'est la plus longue durée passée sans dormir par un être humain. Un record encore jamais égalé officiellement, décroché sans l'aide de stimulants en 1964 par Randy Gardner, alors lycéen à San Diego (États-Unis).
45 % des hommes interrogés dorment en sous-vêtements 33 % ne mettent... « rien » et 22 % portent un pyjama. 67 % des hommes affirment porter la même chose lorsqu'ils dorment en solo ou en duo.
La meilleure position pour dormir est sur le dos. Cela assure l'alignement de la colonne vertébrale et évite les maux de dos. Plus confortable, dormir sur le côté est aussi toléré. Cela évite les ronflements mais peut réveiller à moyen ou long terme des douleurs aux épaules et aux hanches.
La chambre doit être calme, bien aérée, à l'abri de lumières trop fortes, à une température fraîche (18°C), propre, reposante et douce... Pour bien dormir le lit doit être confortable : pensez à changer de matelas régulièrement.
Le sommeil profond par nuit, lui, possède une durée dont le pourcentage est de 25% en moyenne du sommeil total. Il prend donc environ 2h de temps par nuit chez l'adulte, et jusqu'à 3h chez l'enfant.
Le sommeil correspond à une baisse de l'état de conscience qui sépare deux périodes d'éveil. Il est caractérisé par une perte de la vigilance, une diminution du tonus musculaire et une conservation partielle de la perception sensitive.
Une étude publiée le 12 avril prouve que les couche-tard développent plus de maladies cardiovasculaires et de troubles psychologiques que les autres. Le risque de mortalité est plus élevé pour cette population. Explications.
L'étude a montré que les personnes qui s'endorment entre 22 et 23 heures ont moins de risque de développer une maladie cardiovasculaire. Celles qui s'endorment après minuit ont un risque accru de 25%. Et même celles qui s'endorment tôt, avant 22 heures, ont un risque augmenté de 24%.
Selon de nombreuses études, être un gros dormeur augmenterait les risques d'obésité, de diabète, de troubles cardiaques et d'accident cardio-vasculaire.
La narcolepsie est un trouble du sommeil marqué par une somnolence excessive pendant la journée ou récurrente, des épisodes irrésistibles de sommeil pendant les heures de veille normales, généralement avec des épisodes soudains et passagers de faiblesse musculaire (cataplexie).
Pourquoi les personnes âgées se lèvent-elles plus tôt ? Le sommeil nous est indispensable. Pendant que nous nous reposons, l'organisme se régénère et recharge les batteries. Cependant, on note que plus on avance dans la vie, moins le besoin de sommeil est important et plus les personnes se lèvent tôt.
Les causes physiologiques
La vie est ponctuée de moments où, de façon naturelle, le cycle du sommeil est perturbé. Une grossesse, l'âge, peuvent également être des causes du sommeil perturbé. Le sommeil profond diminue et les réveils, parfois prolongés, se multiplient et l'envie de faire des siestes augmente !
Plus de tranquillité = plus de mélatonine
En comparaison avec les autres régions françaises, les entrepreneurs bretons affichent une véritable résistance au stress. Une tranquillité qui permettrait notamment de secréter plus de mélatonine, l'hormone du sommeil.
La norme pour un adulte est de 7 à 9 heures, mais en réalité, elle varie entre 3 et 12 heures. Par ailleurs, plus nous vieillissons, moins nous avons besoin de dormir. Un bébé, de la naissance jusqu'à l'âge de 2 ans, aura besoin, en moyenne, de 11 à 17 heures de sommeil contre 9 à 13 heures pour un enfant.
Selon les chercheurs, dormir plus de 10 heures par nuit augmenterait de 56 % le risque de décès dû à un accident vasculaire cérébral (AVC). Concernant les maladies cardiovasculaires, le risque serait 49 % plus grand.
Pour demeurer en bonne santé, une nouvelle étude exposée au Congrès de la Société Européenne de Cardiologie (ESC), en août dernier, a démontré qu'il était nécessaire de dormir entre six et huit heures par nuit.