Il est plus facile d'éliminer le gui lorsqu'il est encore jeune car cela provoquera moins de dégâts sur les arbres. Le plus simple est de couper la touffe à ras avec une sécateur, une serpe ou une serpette selon la taille de la touffe. Ensuite, creusez l'écorce afin d'extraire le suçoir dans sa totalité.
Le gui est une plante qui parasite de nombreuses espèces d'arbres des régions tempérées, en particulier les pommiers et les peupliers. Lorsqu'il est très abondant, il affaiblit considérablement l'arbre-hôte et diminue la production de production de fruits.
L'idéal est d'agir très tôt, c'est-à-dire dès que l'on constate l'apparition de gui dans un arbre. Dans ce cas, il suffit de couper la branche parasitée, si elle est de petite taille, ou de procéder à un «curetage» suffisant pour extraire l'haustorium (suçoir) s'il s'agit d'une charpentière.
Le plus simple est de couper, à l'aide d'un sécateur, les touffes de gui à la base et de creuser ensuite cette base jusqu'à ôter complètement le pivot destructeur. Il ne faut pas avoir peur de s'enfoncer dans la branche de l'arbre, c'est pour son bien !
Le Gui est dispersé à plus ou moins longue distance par des oiseaux généralistes, Grive draine et Fauvette à tête noire essentiellement ; La fréquence des consommateurs. Quelques espèces d'oiseaux consomment et digèrent les graines de gui, ce qui va limiter sa propagation au sein d'une station.
Le gui : une plante toxique pour les Hommes et parfois mortelle pour les animaux. D'autres plantes hivernales, comme les branches de gui (Viscum album) peuvent décorer la maison et les jardins au moment des fêtes. En cas d'ingestion, ses feuilles sont davantage toxiques que ses baies, de couleur blanche.
Toxicité et danger du gui pour les arbres
Le gui est une plante toxique qui est absolument défendu d'ingérer, tant ses feuilles que ses baies blanches. L'ingestion de gui peut provoquer de graves troubles digestives et cardiaques.
Les oiseaux (notamment les grives et les fauvettes) raffolent des baies translucides. Ils dispersent donc à tout-va à travers leurs déjections les graines enfermées dans la pulpe.
La prolifération des boules de gui se fait par les oiseaux qui mangent les baies et participent à la dissémination des graines qui, lorsqu'elles se retrouvent sur la branche d'un arbre, s'y installent pour germer.
Le gui : une plante toxique pour les Hommes et parfois mortelle pour les animaux. D'autres plantes hivernales, comme les branches de gui (Viscum album) peuvent décorer la maison et les jardins au moment des fêtes. En cas d'ingestion, ses feuilles sont davantage toxiques que ses baies, de couleur blanche.
La tradition veut que s'embrasser sous le gui porte bonheur pour la nouvelle année. D'où vient cette habitude et pourquoi le gui, cette plante hémiparasite, jouit-elle d'une si bonne réputation ?
Un symbole d'immortalité
Le gui était pour les Gaulois le symbole de l'immortalité. Une fois par an, au solstice d'hiver, le gui était vénéré chez les druides vêtus de blanc qui le coupaient avec une serpe d'or pour accomplir une fête solennelle sur un chêne, le plus sacré des arbres.
Le Gui est une plante hémiparasite, c'est-à-dire qu'il n'est pas totalement dépendant de son hôte. Il utilise les ressources de la plante hôte en lui soutirant eau et sels minéraux, mais il a de la chlorophylle et peut synthétiser ses propres sucres, protéines, etc.
Ces agents sont présentés souvent sous forme de produit en capsule, en tisane ou en feuilles séchées à consommer en infusion. Autrefois, l'extrait du Gui était employé dans les cas d'épilepsie, pour réduire les symptômes d'asthme, pour soulager les symptômes de la ménopause ainsi que pour faciliter la digestion.
Aussi appelé Viscum album, le gui ne possède pas de racines. Il se fixe sur un arbre feuillu (généralement les peupliers, les pommiers, tilleuls ou les saules), dont il va absorber l'eau et les minéraux. Le houx, lui, est reconnaissable à ses boules rouges et à ses feuilles dentées et piquantes.
Il est habituel aujourd'hui d'accrocher dans les maisons cette plante décorative à l'occasion du nouvel an, en souhaitant qu'elle porte bonheur à tous ceux qui s'embrassent dessous. Cette tradition remonterait aux Gaulois.
Le gui est une plante druidique
Les druides l'utilisaient déjà comme hypertenseur, d'ailleurs, et traitaient aussi bien la coqueluche que la stérilité.
Pour garder vos branches de gui encore plus longtemps, vous pouvez les conserver dans l'eau froide et les petites brindilles dans de frigo.
Au Moyen Âge, l'usage voulait que l'on s'offre du gui en prononçant ce souhait « Au gui l'an neuf ». Dans le nord de l'Europe, il est d'usage de s'embrasser, à minuit, sous une branche de gui, symbole de prospérité et de longue vie.
Pour le houx, c'est donc un bouquet de quelques branches, en évitant d'arracher salement les tiges de l'arbre. « C'est de la sensibilisation. Mais tout prélèvement intensif et trop volumineux peut faire l'objet d'une amende », prévient-on à l'ONF. La vente de houx sauvage est par ailleurs proscrite sur les marchés.
Accrochez un bouquet de gui à votre porte
La tradition de suspendre du gui à la porte du foyer, promesse de fertilité, vient des Celtes. De là l'expression "que le blé germe" est devenue "au gui de l'an neuf" pour se souhaiter la bonne année.
A noter que dans plusieurs départements, le houx commun (Ilex Aquifolium) et le petit-houx (Ruscus Aculeatus) sont des espèces végétales protégées. L'interdiction de cueillette peut donc faire l'objet d'arrêtés préfectoraux spécifiques. La vente de houx sauvage est proscrite sur les marchés.
Contrairement à une idée reçue, le lierre n'est pas un parasite ni une plante nuisible. Il ne tue pas les arbres en les étouffant, comme on entend souvent dire, mais au contraire, leur rend de multiples services. Le lierre est essentiel à la biodiversité et ne doit pas être arraché des arbres.
Tout ça est à faire en hiver, les boules de gui aux feuilles persistantes sont alors facilement repérables dans les arbres nus. Sur les branches très fortement colonisées, vous pourrez constater des grosseurs. Ce sont en fait des sortes de tumeurs qui ralentissent et gênent la circulation de sève.