La paralysie du sommeil correspond à un éveil incomplet : le cerveau est éveillé, mais le corps est plongé dans le sommeil paradoxal. C'est pourquoi des hallucinations, vestiges du rêve, peuvent alors subvenir, qu'elles soient visuelles, auditives ou sensorielles (comme la sensation d'étouffer).
Des malades qui s'endorment en plein jour, brutalement, n'importe où, sans pouvoir résister au sommeil... La narcolepsie est une maladie neurologique rare, encore sous diagnostiquée.
Une nouvelle étude sur l'activité neuronale de notre cerveau confirme que celui-ci ne se repose jamais, même durant notre sommeil le plus profond. Après plusieurs heures de sommeil, le cerveau humain entre dans ce que les neuroscientifiques appellent le « sommeil lent profond ».
L'immobilité corporelle est une des caractéristiques comportementales du sommeil. On regroupe sous le nom de parasomnies un groupe d'affections qui se caractérisent par des comportements anormaux et des expériences indésirables se produisant à l'endormissement ou pendant le sommeil.
Pourquoi est-on comme bloqué dans notre propre corps ? Il y a une dissociation entre le cerveau, qui va être plus en éveil, et le corps resté endormi - dans la phase dite du sommeil paradoxal. La caractéristique de cette phase de sommeil, c'est l'absence de tonus musculaire (atonie musculaire).
Une étude révèle qu'un cerveau fatigué réclame des pauses, à moins qu'une incitation financière n'en repousse les limites.
Lorsqu'on s'endort, le cerveau a une activité électrique très lente, jusqu'à atteindre 1 hertz pendant le sommeil lent profond", indique le Dr Rey. → Les muscles se relâchent de plus en plus et la respiration est de plus en plus calme.
La cataplexie est la perte soudaine du tonus musculaire sans que la personne perde connaissance. Les personnes narcoleptiques ressentent également parfois des hallucinations ou des paralysies du sommeil de quelques secondes, au réveil ou en s'endormant.
La narcolepsie est un trouble du sommeil marqué par une somnolence excessive pendant la journée ou récurrente, des épisodes irrésistibles de sommeil pendant les heures de veille normales, généralement avec des épisodes soudains et passagers de faiblesse musculaire (cataplexie).
Cela signifie que l'on fait des bruits qui s'apparentent à des grognements ou des gémissements pendant qu'on dort. Ce phénomène se présente quand le dormeur inspire et encore plus, particulièrement lorsqu'il expire. Généralement, la crise provient d'une étroitesse des voies respiratoires.
Repos cognitif : Le sommeil, ce n'est pas tout
Et ils n'ont pas tort, les scientifiques recommandent effectivement aux adultes de dormir huit heures chaque nuit. Toutefois, il semblerait que huit heures de sommeil ne sont pas le seul genre de repos dont le cerveau a besoin pour fonctionner à son meilleur.
La fatigue nerveuse est un épuisement physique et psychique dont les causes sont multiples. Elle ne doit pas être négligée car elle peut conduire à des pathologies plus graves comme la dépression ou le burn-out.
Le narcoleptique ressent, tout à coup à n'importe quel moment de la journée, un besoin impérieux de dormir, ce qui le conduit à s'endormir n'importe où (lieu de travail, transports, etc.). Ce trouble peut survenir à tout âge, mais le premier épisode apparaît parfois pendant l'adolescence.
L'hypersomnie idiopathique est une maladie rare . Elle débute avant 25 ans et touche les deux sexes et peut prendre deux formes : Avec allongement de la durée du sommeil, elle entraine une somnolence diurne excessive et un ou deux endormissements quotidiens.
Certaines maladies, en particulier neurologiques ou endocriniennes, ainsi que certains médicaments, peuvent entraîner cette somnolence. Des maladies chroniques comme l'asthme, l'insuffisance cardiaque, les maladies rhumatismales ou d'autres maladies douloureuses chroniques qui fractionnent le sommeil ont le même effet.
Quelles sont les autres causes de la narcolepsie ? Au-delà de cette prédisposition génétique, le déclenchement de la narcolepsie-cataplexie semble plutôt lié à d'autres causes : stress émotionnel, traumatisme crânien, épisode de très forte fièvre, grossesse, dépression, deuil, émotion très intense de tout type, etc.
Le diabète peut-être une cause d'altération du sommeil. Certaines insomnies sont en effet liées à des troubles de la régulation glycémique (notamment en cas d'hypoglycémies nocturnes, fréquentes chez les diabétiques de type 1).
L'anhédonie est un concept qui a été défini à la fin du 19e siècle. C'est un psychologue français, Théophile Ribot qui a créé ce néologisme du grec a "sans" et hêdonê "plaisir." De perte de la capacité à ressentir du plaisir et de l'intérêt, ce concept a évolué au cours des 20 dernières années.
L'aboulie, signifiant littéralement l'absence de volonté, ou paralysie psychique, est un symptôme psychiatrique peu connu du grand public, et pourtant très invalidant. "Il se manifeste par l'incapacité, chez la personne qui en souffre, à initier des tâches, réaliser des actions, ou même ressentir des besoins.
La clinophilie désigne le fait de toujours vouloir rester dans son lit ou ne plus vouloir sortir de chez soi. S'il ne s'agit pas d'une maladie, elle est le symptôme de pathologies psychiatriques.
Agrumes : citron, pamplemousse et orange, trop acides
L'acidité de certains fruits peut venir entraver l'endormissement. C'est le cas des agrumes comme le citron, le pamplemousse ou encore l'orange. "Ils peuvent provoquer des reflux inconfortables en position allongée", nous explique Raphaël Gruman, nutritionniste.
Il faut savoir qu'il est normal que l'on puisse entendre en dormant, puisque le cerveau reste actif pendant la nuit. Selon les phases du sommeil, certaines parties demeurent plus actives que d'autres, mais, en général, l'oreille continue de capter les sons environnants.
Une réorganisation de l'activité du cerveau explique pourquoi durant le sommeil nous perdons une grande partie de notre conscience du monde extérieur. Notre encéphale étant très occupé, il prêterait moins d'attention aux informations émanant de soi ou de l'environnement.