Comment se forme-t-elle ? Au cours de l'ascendance de l'air dans le cumulonimbus, la vapeur d'eau peut se condenser sous forme de gouttelettes sous l'isotherme 0°C, et sous forme de cristaux de glace au-dessus. Quand l'ascendance est très forte, des gouttelettes sont transportées au-dessus de l'isotherme 0°C.
La grêle se produit dans les nuages orageux élevés, lorsque l'air chaud et riche en eau monte rapidement. Plus l'air est élevé dans notre atmosphère, plus il fait froid. En règle générale, vous pouvez vous rappeler que la température chute de 1°C tous les 100 mètres d'altitude.
Les épisodes de grêle se produisent en général lors d'orages violents, au sein de cumulonimbus. À l'intérieur des cumulonimbus, il existe de forts courants ascendants et descendants entre la base, chaude et humide, et le sommet très froid du nuage.
La formation de la grêle n'a donc rien à voir avec celle de la neige. Cette dernière se forme dans des nuages stratiformes à faible mouvement vertical, à des températures sous zéro degré Celsius et dans une masse d'air contenant relativement peu d'humidité où il y a peu de gouttelettes surfondues.
1. Précipitation sous forme de grains de glace ou grêlons d'un diamètre moyen de 0,5 à 2 cm, accompagnant parfois les orages. 2. Grande quantité de choses qui tombent dru : Une grêle de balles.
La vapeur d'eau se condense jusqu'à former des gouttelettes d'eau ; lorsque ces dernières continuent leur ascension, elles finissent par congeler. Les particules de glace ainsi formées grossissent peu à peu en faisant des allers et retours dans le nuage, sous l'effet des courants ascendants et descendants.
Orage de grêle : pourquoi l'état de catastrophe naturelle n'est-il pas reconnu partout ? La grêle n'a rien à voir avec l'état de catastrophe naturelle.
Les averses de grêle nocturnes sont moins nombreuses mais des chutes dévastatrices peuvent encore se produire notamment en début de nuit.
La grêle se crée au cœur des nuages d'orage lorsque des gouttelettes d'eau sont poussées par des courants d'air vers des zones plus froides en altitude, puis se condensent et gèlent.
"Les grêlons ont souvent une forme arrondie mais il peut arriver que non, explique-t-on à Météo France à Tarbes. C'est surtout lié à la puissance de l'orage, qui va capter l'énergie du sol. Ensuite c'est un mécanisme assez complexe au cœur du cumulonimbus, avec des mouvements ascendants et descendants.
La grêle se forme dans un nuage d'orage en présence d'une importante quantité d'eau en surfusion (eau liquide alors que la température est inférieure à 0°C). Lorsque ces gouttes d'eau rencontrent une impureté (poussières, pollens,..) la cristallisation s'effectue et le grêlon se forme.
La vapeur d'eau se transforme en gouttelettes : c'est le fameux cumulonimbus. En altitude, les gouttes d'eau se solidifient pour former des cristaux de glace, puis se transforment en grêlons. Les grêlons s'élèvent à l'intérieur du nuage, jusqu'à ce qu'ils deviennent trop lourds.
Grâce à l'écoulement turbulent dans le nuage d'orage, ils descendent, où les gouttelettes d'eau se lient les unes aux autres et le flux d'air chaud ascendant les ramène vers les parties supérieures du nuage d'orage. Ce cycle peut être répété de nombreuses fois et la grêle peut grossir de manière significative.
Comme nous l'avons expliqué, l'effet des températures. Les plus chauds se produisent généralement pendant la journée, pas la nuit. La nuit, il n'y a pas tellement d'évaporation, à part le sol considérablement plus froid. Tout cela fait que la grêle passe inaperçue.
L'actuel détenteur du record du plus gros grêlon en Amérique du Nord est un grêlon tombé près de Vivian, dans le Dakota du Sud, le 23 juillet 2010. Celui-ci pesait 879 grammes et avait un diamètre de 203 millimètres!
La vitesse de chute des grêlons est de l'ordre de grandeur des vitesses des courants ascendants dans les orages, soit couramment 50 à 100 km/h (tableau des caractéristiques moyennes des grêlons).
De 0,43 au Cap-Béar, dans les Pyrénées-Orientales, il atteint 10 à Brest, située à l'extrême ouest de l'Hexagone. Ce sont les régions situées au nord-ouest d'une ligne Pau-Nancy qui enregistrent la plus forte fréquence de chutes de grêle.
Dès que les gouttes d'eau ont une température de -13 °C, elles se transforment en noyau glacé, c'est le début du grêlon. Ce noyau se trouve entouré de vapeur d'eau et de gouttes d'eau qui sont restées liquides malgré leur très basse température (phénomène physique de la surfusion).
Les secteurs de Saint-Maximin, Ollières, Ginasservis, Brignoles Nord, Montfort (Sud), Le Val, Bras ou encore Gonfaron et Pignans, ont fait face à des chutes de grêle importantes aujourd'hui causant dégâts aux cultures et aux véhicules.
La grêle, comme le vent et la neige, entrent dans la catégorie garantie « tempête ». Toutefois, si la période de grêle est décrétée comme catastrophe naturelle, votre assurance vous couvre sous les garanties « catastrophe naturelle » et pourra vous demander de fournir un certificat d'intempérie.
Si votre voiture est trop endommagée par la grêle, deux options s'offrent alors à vous : Céder votre voiture à votre compagnie d'assurance. Cette dernière vous indemnisera à hauteur de la valeur de la voiture avant la grêle, moins la franchise.
Lorsque les cristaux de glace deviennent trop lourds, ils se décrochent alors des nuages et se précipitent vers le sol. Lors de cette chute, si les cristaux traversent différentes masses d'air où la température est négative alors ils se réunissent pour former des flocons de neige.