Si la volonté de la personne de refuser ou d'interrompre un traitement met sa vie en danger, le médecin doit tout mettre en œuvre pour la convaincre d'accepter les soins indispensables. »
La démence est un syndrome dans lequel on observe une dégradation de la mémoire, du raisonnement, du comportement et de l'aptitude à réaliser les activités quotidiennes. Bien que la démence touche principalement les personnes âgées, elle n'est pas une composante normale du vieillissement.
Face à un refus de soin, le soignant ne doit pas abandonner, ni se déresponsabiliser. Le refus peut susciter un moment d'échange et de mise au point. Pour autant, il ne s'agit pas de harceler le patient, ni de devenir maltraitant.
Vérifiez si les patients ont bien compris le diagnostic et le plan de traitement recommandé : demandez-leur de vous expliquer, dans leurs propres mots, ce que vous leur avez dit. Lors d'une interaction difficile avec un patient, évitez de le contredire, de parler en même temps que lui ou d'émettre des jugements.
– dire « non » clairement (ne pas dire « oui mais »), sans se justi- fier et sans être agressif ; – laisser à l'autre le temps de réagir au refus. Si l'interlocuteur insiste, ne pas argumenter mais réaffirmer son refus, éventuel- lement comme un disque rayé « Je vous le redis, c'est non ».
L'académie américaine de neurologie recommande l'utilisation de la musique pour réduire divers troubles du comportement. La musique serait plus efficace au moment de la toilette et pendant les repas. La musicothérapie fait d'ailleurs ses preuves avec les personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer.
Évitez de lui parler si vous êtes derrière elle, ou si elle ne peut pas vous voir. Parler lentement et clairement en utilisant des phrases simples et courtes. Parlez et démontrez. Faire des gestes peut donner du sens à vos paroles.
La plupart des cas de démence ne sont ni héréditaires ni liés à la génétique. Le risque de développer une démence augmente généralement avec l'âge.
La démence est un terme général désignant un déclin des aptitudes mentales assez grave pour interférer avec la vie quotidienne. Les pertes de mémoire en sont un exemple. La maladie d'Alzheimer est la forme la plus commune de démence.
Le test de l'horloge est utilisé pour la détection précoce et le suivi d'une démence. Sa publication originale par Shulman et al. date de 1993. [1] Il teste la visuoconstruction, la mémoire, la perception spatiale, les fonctions exécutives et la résolution de problèmes.
Si votre proche âgé présente des signes de pertes de mémoire fréquentes et persistantes, il peut être recommandé de consulter son médecin traitant, pour diagnostiquer une éventuelle démence. Lorsqu'ils se répètent et persistent, ces signes sont souvent plus qu'une simple faiblesse liée au grand âge.
Ainsi, le radotage a plusieurs fonctions : Il permet au sujet âgé de se rassurer sur sa mémoire grâce à une histoire qu'il connaît bien. Il lui permet de se renarcissiser : l'auditeur, lui, ne la connaît pas. Il lui permet enfin d'annuler le temps en répétant la même séquence.
Demandez à la personne d'écrire les chiffres aux bons endroits. Demandez-lui ensuite de tracer les aiguilles de l'horloge pour qu'elles indiquent 21 h 15. (Si la personne n'est pas familière avec le système 24 h, dites-lui plutôt « 9 heures et quart ».)
À l'heure actuelle, il n'existe aucun remède contre la démence; cependant, certains médicaments permettent d'atténuer les symptômes de cette maladie.
Ainsi, lorsque votre proche âgé répète sans cesse la même chose, il ne le fait pas nécessairement parce qu'il veut une réponse. Ou plutôt, la réponse en elle-même n'est pas une finalité. Il s'agit la plupart du temps de l'expression d'une angoisse plus profonde et votre parent cherche simplement à être rassuré.
Alzheimer provoque des troubles de la mémoire, de la pensée et du comportement. Au stade précoce de la maladie, les symptômes de démence peuvent être légers mais s'aggravent à mesure que le cerveau se détériore davantage.
L'agressivité est un comportement courant chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. L'entourage en est souvent ébranlé.
L'évolution de la démence avancée consiste en un déclin progressif, mais souvent irrégulier. Durant la phase terminale de la maladie, les patients présentent habituellement des « événements sentinelles » (p.
Le ton de la réponse doit être à la fois empathique, professionnel, calme, avec une volonté de s'améliorer et de prendre en compte la remarque du patient.
La signature d'une attestation de refus de soins est "l'arme" ultime pour convaincre le patient. Il faut toujours laisser une porte ouverte, par exemple en donnant une ordonnance pour un traitement intermédiaire, inviter le patient à reconsulter et lui donner les moyens d'accéder aux soins d'urgence.
On appelle patient difficile, ces patients qui exagèrent : demandes abusives, maladies imaginaires, dépendance, insultes. Ils dépassent les bornes ! Violents ou agressifs ils ne respectent plus la distance patient-soignant qu'il est d'usage de conserver, se permettant certaines réflexions ou certaines demandes.