Si votre enfant refuse d'aller chez son père, ce dernier sera en droit de porter plainte contre vous pour non-présentation d'enfant. La non-présentation d'enfant constitue un délit pénal. Au maximum, vous pourriez être condamnée à une peine d'un an d'emprisonnement et à 15 000 euros d'amende (Code pénal, art.
Enfant qui ne veut plus aller chez ses grands-parents
La loi ne prévoit pas d'âge auquel il est possible que le juge aux affaires familiales l'auditionne. Le critère principal est que l'enfant doit être capable de discernement.
Que faut-il mettre dans ta lettre au JAF ? Dans ta lettre au JAF, il suffit d'être général. Par exemple, tu peux écrire que tu souhaites rencontrer le JAF pour t'exprimer au sujet de ta garde suite à la séparation de tes parents. C'est durant l'audition que tu développeras ta demande.
Il n'y a pas de règle précise qui détermine l'âge auquel un enfant peut décider avec quel parent il souhaite vivre. Généralement, le juge tiendra compte de l'opinion d'un enfant âgé entre 8 et 11 ans. Les choix d'un enfant de 12 ans et plus peuvent même être déterminants, selon les circonstances.
Ils peuvent avoir plusieurs causes, et perdurer ou s'aggraver du fait d'une réaction parentale mal calibrée. Le plus souvent, il s'agit de simples « jeux relationnels », d'expériences de vie que fait l'enfant. Il découvre les relations, les teste, vérifie leurs limites...
Comme pour tout autre comportement, les enfants ne naissent pas manipulateurs, mais peuvent bel et bien le devenir. Il est clair que la gestion d'un enfant manipulateur n'est pas toujours aisée, d'autant que certaines erreurs, notamment de communication, peuvent coûter cher.
Cette attitude qui peut être frustrante pour les parents est pourtant le signe d'une bonne santé mentale et physique. En effet, le fait que l'enfant rejette ce surplus de tendresse démontre qu'il n'est pas en manque d'affection. De plus, votre bébé exprime son désir d'explorer le monde qui l'entoure.
"Jusqu'à 5-6 ans, les juges confient quasiment systématiquement la garde à la mère. Ils estiment que les enfants en ont plus besoin que de leur père. Certains magistrats vont même jusqu'à refuser la garde alternée, arguant qu'avoir deux maisons les empêchent de se construire des repères.
Même s'il peut être convenu à l'amiable entre les parents ou fixé par le juge, certains critères peuvent enlever ce droit : La maltraitance. Des conditions inadaptées aux enfants. L'abus d'alcool.
Le juge civil peut vous retirer totalement votre autorité parentale si vous mettez en danger la sécurité, la santé ou les valeurs de votre enfant : Mauvais traitements (maltraitance psychologique, pressions morales) Consommation habituelle et excessive d'alcools ou de drogues.
En l'absence de décision du juge, les parents peuvent décider de modifier, d'un commun accord, l'exercice du droit de visite et d'hébergement. En cas de désaccord entre eux, il convient de saisir le juge en utilisant le formulaire de demande au juge aux affaires familiales.
Ainsi, après une séparation et sans jugement le père a autant le droit de garder ses enfants que l'autre parent. Bien sûr, les parents ont tout intérêt à se mettre d'accord pour organiser la garde. Ils peuvent également prévoir un droit de visite vis à vis des grands-parents des enfants issus du couple.
L'autorité parentale exclusive est envisageable soit lorsque l'un des parents manque gravement à ses obligations soit lorsqu'il souhaite se voir retirer l'autorité parentale.
Droits des grands-parents
Les grands-parents ont un droit de visite et d'hébergement de leurs petits-enfants, mais aussi le droit d'échanger une correspondance avec eux et de participer à leur éducation dans la mesure où ils ne se substituent pas aux parents. Ces droits restent valables : en cas de divorce des parents.
Devoir de protection et d'entretien
Les parents doivent veiller sur sa sécurité et contribuer à son entretien matériel et moral, c'est-à-dire le nourrir, l'héberger, prendre des décisions médicales, surveiller ses relations et ses déplacements...
Dans 72,1% des divorces, la garde des enfants revient à la mère, mais cette proportion est en diminution régulière ces dernières années au bénéfice de la garde alternée, selon des statistiques du ministère de la Justice datant de 2010, communiquées lundi.
Tout dépendrait surtout de l'âge de l'enfant
En effet, jusqu'à environ 5 ans, les juges préfèrent ne pas séparer les enfants de leurs mères. Les tout-petits et les bébés sont pratiquement obligatoirement confiés à leurs mères. À partir de 6 ans, les répartitions sont davantage équilibrées.
En règle générale, on parle d'une garde exclusive dès lors que l'enfant passe plus de 60% de son temps chez un de ses parents (ce qui représente 149 à 219 jours par an). Si ce n'est pas le cas, on parle alors de garde partagée ou alternée.
lorsque l'un des parents ne dispose pas d'un logement pour accueillir l'enfant lors de l'alternance ; en cas d'alinéation parentale de l'un des parents (manipulation psychique de l'enfant visant à dénigrer l'autre parent) ; en cas de violences conjugales avérées.
La décision du Juge aux affaires familiales sera prononcée sur la fixation de l'autorité parentale, le lieu de résidence de l'enfant, les droits de visite et d'hébergement du parent n'ayant pas la résidence et la contribution de celui-ci sur l'éducation et l'entretien de l'enfant.
Il peut être issu de nombreux facteurs. Si c'est en général un des deux parents qui est à l'origine des jeux et des activités, qui a une approche douce et pleine d'affection, tandis que l'autre parent est moins présent et plus autoritaire, voilà une première source d'explication.
Forcer un enfant à concéder un bisou peut générer chez lui un malaise chronique. Surtout lorsque les personnes rencontrées ne sont ni de sa famille ni de son entourage proche. L'obliger lui renvoie par ailleurs à l'idée que sa décision concernant son corps ne compte pas et que son consentement n'a aucune valeur.
Il n'est tout simplement pas à l'aise d'avoir des contacts physiques avec des personnes qui ne sont pas de sa famille proche. D'autres enfants montrent une hypersensibilité aux contacts physiques et n'aiment pas les câlins ni les bisous. Certains de ces enfants sont aussi sensibles à tout ce qui touche leur peau.
Le pervers narcissique a une image si dévalorisante de lui-même, qu'il rabaisse les autres pour se valoriser. Il projette ainsi sa haine sur l'autre, et c'est ce qui caractérise sa perversion narcissique. Il se nourrit ainsi de la souffrance de sa victime, et ne ressent plus la sienne : il est au-dessus, sur-puissant.