Le Programme d'action adopté à Beijing en 1995, lors de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes, a identifié l'accès universel et égal des femmes à l'éducation et la formation des femmes comme un des 12 domaines critiques requérant une action prioritaire des gouvernements et de la communauté internationale.
En effet au XVIII e siècle, l'enseignement était interdit aux femmes. Elles ne savaient donc en général ni lire, ni écrire, ni compter. En 1808, les filles et les femmes étaient interdites dans les lycées, elles restaient au foyer.
Précurseur de Jules Ferry, Victor Duruy, ministre de l'Instruction publique sous le Second Empire, contribue à son tour au développement de l'enseignement primaire par la loi du 10 avril 1867, qui oblige les communes de plus de 500 habitants à se doter d'une école publique pour filles, et qui leur permet d'établir la ...
Luther souhaite que se multiplient les écoles populaires, pour les filles comme pour les garçons, afin que tous apprennent à lire et accèdent ainsi directement à l'Écriture, traduite en langue vulgaire, base de sa doctrine. Il élève ainsi la vocation du maître d'école à la hauteur d'un sacerdoce.
La scolarisation des jeunes filles est un élément essentiel de leur accès à l'autonomie économique et un enjeu majeur de développement. Par l'éducation, elles gagnent en connaissances, ce qui influe par exemple sur la mortalité infantile car une fois mères, elles auront les bons gestes pour leurs enfants.
Éduquer une fille, c'est éduquer toute une nation
L'intellectuel ghanéen James Emman Aggrey ne s'y pas trompé qui affirmait dès les années 20 : « Éduquer un homme, c'est éduquer un individu. Éduquer une femme, c'est éduquer toute une nation ».
Outre le fait que les filles lisent plus que les garçons, leur comportement scolaire pourrait aussi expliquer ces écarts de résultats : moins souvent absentes ou en retard aux cours, les filles sont aussi moins nombreuses à déclarer « s'ennuyer » en classe (29 % contre 38 % pour les garçons).
La loi Camille Sée ouvre l'enseignement secondaire aux jeunes filles. La loi du 21 décembre 1880 sur l'enseignement secondaire des jeunes filles fait partie des lois scolaires alors initiées par Jules Ferry, père de l'école primaire laïque, gratuite et obligatoire.
La fin du XIX e siècle est marquée par de grandes réformes républicaines en matière d'éducation, qui ouvrent plus largement l'instruction scolaire aux filles, avec des collèges, lycées et écoles normales dédiés.
Bien que les raisons soient multiples et souvent liées entre elles, la pauvreté, les rôles assignés aux hommes et aux femmes, les traditions, les mariages précoces, le travail forcé et domestique, la traite des êtres humains et l'hygiène sont quelques-uns des problèmes les plus pressants qui empêchent les filles d' ...
En 1965, la mixité est étendue à toutes les écoles élémentaires nouvellement créées, par la circulaire du 15 juin 1965. Des textes de 1962 et 1968 renforcent les pouvoirs des recteurs en matière de fusion des écoles de garçons et de filles. A la fin des années 1960, presque toutes les écoles primaires sont mixtes.
1975 : loi Haby instaurant la mixité obligatoire dans tous les établissements ; lancement d'une enquête sur les stéréotypes dans les manuels scolaires (Françoise Giroud, secrétaire d'État) 1978 : mixité de l'école de l'air.
Il faut attendre 1880 pour que soient créé par la loi Camille Sée un enseignement secondaire pour les filles, et 1924 pour que l'enseignement dispensé soit le même que celui des garçons et offre enfin aux filles la possibilité de passer le bac sans dispense spéciale.
Droit de vote, contraception, autorité parentale conjointe : 1945-1974. Les femmes votent en France pour la première fois lors des élections municipales.
Contexte historique
La loi du 13 juillet 1965 portant réforme des régimes matrimoniaux se veut plus protectrice des individualités de l'homme et de la femme au sein du couple. Ainsi, la loi du 13 juillet 1965 introduit la communauté réduite aux acquêts, qui devient le régime légal en l'absence de contrat de mariage.
Elles fondent en 1793 la Société des républicaines révolutionnaires, groupe exclusivement féminin qui porte de nombreuses revendications politiques (droit de vote, droit de porter les armes) et économiques.
L'alphabétisation des filles à l'époque moderne se fait d'abord au sein de la famille, à partir de 6 ou 7 ans. Les livres choisis pour cet apprentissage sont avant tout religieux. Dans les familles les plus riches, on a recours à un précepteur particulier.
La loi Falloux entraine une augmentation du taux d'alphabétisation des filles. En 1882, la loi Ferry reconnait l'égalité des sexes face à l'instruction. Dès lors, l'éducation des garçons et des filles devient obligatoire. L'instruction est, au choix, à domicile ou à l'école.
Mélanger filles et garçons dans les mêmes classes, l'idée est devenue une évidence, un pilier de l'école républicaine pour garantir l'égalité. Cette conquête historique, consacrée dans l'enseignement secondaire par la réforme Haby, en 1975, s'est pourtant imposée sans grand fracas.
La première femme à obtenir ce droit de circuler en véhicule à moteur est Anne de Rochechouart de Mortemart, duchesse d'Uzès (Gard). Elle l'a obtenu en mai 1898 et quelques semaines plus tard, le 3 juillet 1898, elle était verbalisée pour excès de vitesse alors qu'elle roulait dans le bois de Boulogne.
Enfin, le 6 janvier 1959, Jean Berthoin, ministre de l'Éducation prolonge par ordonnance l'instruction obligatoire jusqu'à l'âge de seize ans révolus, afin de mener de front une politique de modernisation et de démocratisation du système éducatif.
Fait à Paris, le 9 août 1936. Par le Président de la République : Le ministre de l'éducation nationale, JEAN ZAY.
Parmi toutes les raisons qui expliquent l'inégalité, plusieurs tiennent à l'attitude des femmes dans le travail dit-on : difficulté à affirmer leurs performances ou leurs ambitions, tendance à minimiser leurs contributions…
Oui, c'est vrai. Les filles ont de meilleurs résultats scolaires que les garçons. Et ce, dans toutes les matières : en français, mais aussi en mathématiques et en sciences. C'est vrai à l'école primaire, au collège, au lycée et pendant les études supérieures.
Les données statistiques mettent en évidence que les filles réussissent mieux à l'école. Par exemple, ces dernières ont de meilleurs résultats en français. L'évaluation internationale PIRLS de 2016 témoigne bien qu'en France comme ailleurs, les filles en CM1 sont plus performantes en compréhension de l'écrit.