Si les héritiers n'arrivent pas à s'entendre sur les parts qui reviennent à chacun d'eux, ils peuvent demander le partage judiciaire. Cela est possible conformément aux dispositions de l'article 840 du Code civil. À l'inverse du partage amiable, le partage judiciaire repose toutefois sur un formalisme rigoureux.
Le blocage de la succession peut résulter de différentes situations. L'héritier peut ne pas avoir opté, auquel cas une sommation par acte extrajudiciaire peut lui être adressée une fois son délai de réflexion écoulé. Ensuite, les héritiers peuvent être en désaccord s'agissant du partage de la masse successorale.
Une succession doit être réglée par un acte de partage qui peut être amiable ou judiciaire en cas de désaccord. Il est amiable si le Notaire trouve une entente entre l'ensemble des héritiers et que chacun accepte de signer l'acte proposé par l'officier ministériel.
Ensuite, il est nécessaire que tous les héritiers donnent leur consentement pour procéder à la vente, selon le principe de l'indivision successorale. Toutefois, dans certains cas exceptionnels prévus par la loi, la vente peut être effectuée sans l'accord de tous les héritiers.
Si aucun accord n'est trouvé, ou si un héritier refuse le partage proposé, les héritiers ou l'un des héritiers peuvent demander un partage judiciaire auprès du tribunal de grande instance. Le Juge, si la situation est simple, statuera et demandera à un notaire de procéder au partage des lots.
La mesure doit être justifiée par leur comportement gravement répréhensible ou leur insolvabilité. En revanche, les autres héritiers (frères et sœurs, oncles et tantes, cousins et cousines, etc.) peuvent être librement écartés de la succession. Le disposant n'a aucune obligation de leur attribuer une part de ses biens.
Les héritiers sont classés dans l'ordre suivant, en l'absence de conjoint survivant : Les enfants et leurs descendants : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant (aucune distinction ne doit être faite entre eux quel que soit le lien qui unit les parents)
Un héritier peut par ailleurs choisir de bloquer une indivision en cas de refus d'une vente qui concerne les biens indivis. Par principe, les biens d'une indivision ne peuvent être vendus qu'avec accord unanime des indivisaires. En s'opposant à la cession, un héritier va alors bloquer l'indivision.
Depuis la loi de « simplification et de clarification du droit » du 12 mai 2009, vendre un bien immobilier en indivision, sans l'accord de tous les indivisaires, est possible. Il suffit que les indivisaires souhaitant vendre le bien immobilier représentent au moins 2/3 des droits indivis, soit la majorité.
La part d'héritage réservée aux enfants est la suivante : La moitié des biens pour 1 enfant. Les 2/3 des biens pour 2 enfants. Les 3/4 des biens pour 3 enfants et plus.
Lors du partage d'un héritage après un décès, ce sont tous les héritiers qui doivent se répartir, à hauteur de leur part, le paiement des frais de notaire lors d'une succession. En cas de déséquilibre au niveau du montant payé, un héritier est en droit de demander le remboursement aux autres.
Il est important de souligner qu'un refus de succession n'entraîne pas de frais pour les héritiers. Certes, l'intervention d'un notaire va occasionner un coût, mais celui-ci est généralement couvert par les actifs et biens de la succession.
En cas de litige ou de conflit dans le cadre d'une succession, si le notaire chargé de la succession ne parvient pas à résoudre à l'amiable les difficultés, le processus est enrayé. Il appartient alors à l'héritier qui veut faire avancer le dossier d'héritage de prendre un avocat.
En tant que successible, vous avez 6 mois pour accepter ou refuser la succession, à compter du jour de l'ouverture de celle-ci (généralement à la date du décès).
Concernant ensuite les différents motifs concrets qui ouvrent droit à une action en justice en contestation de la succession, ces derniers regroupent : Le partage lésionnaire (erreur d'évaluation du bien); Le vice du consentement de l'héritier ou du défunt (insanité d'esprit et abus de faiblesse notamment);
La renonciation à une succession intervient dans l'immense majorité des cas dans deux configurations : pour échapper au paiement des dettes du défunt lorsque la succession est déficitaire. pour permettre à un proche d'hériter à sa place (ou de toucher plus que sa part s'il est déjà héritier).
Quatre situations peuvent entraîner la résolution de la vente immobilière après la signature définitive du contrat chez le notaire : Vice du consentement. Présence d'un vice caché maison. Non-respect des obligations de livraison.
Généralement, l'article 815 du Code civil vous permet de forcer la vente d'un bien en indivision puisque : « Nul ne peut être contraint à demeurer dans l'indivision. » Pour forcer une telle vente, il est primordial de saisir le juge des affaires familiales si le bien est détenu avec votre ex-conjoint ou compagnon.
Sortir du patrimoine immobilier avant l'âge de 70 ans peut simplifier la planification successorale. En vendant vos biens immobiliers de votre vivant, vous éviterez aussi des complications juridiques et fiscales liées à la transmission de la propriété après votre décès.
Vous ne pouvez pas déshériter vos enfants. C'est le principe de la réserve héréditaire : Fraction du patrimoine du défunt qui doit obligatoirement revenir aux héritiers réservataires (descendants) ou conjoint survivant si le défunt ne laisse pas de descendants.
Dans le cadre d'une indivision, lorsque l'un des indivisaires souhaite vendre ses parts de l'indivision, les autres indivisaires sont alors prioritaires. Ils bénéficient d'un droit de préemption.
L'accord de l'ensemble des héritiers n'est plus indispensable, seule la majorité des 2/3 suffit à présent. Pour cela, adressez-vous à un notaire et faites-lui part de votre intention de vendre le bien, dès lors que la majorité des deux tiers est atteinte.
En France, il n'est pas possible pour un parent de déshériter totalement un enfant. C'est le principe de la réserve héréditaire, une part du patrimoine du défunt doit obligatoirement revenir aux héritiers réservataires (descendants) ou conjoint survivant si le défunt ne laisse pas de descendants.
En l'absence de lien de filiation, il n'y a pas de droits sur la succession. Par conséquent, un enfant non reconnu par son père ou sa mère doit d'abord faire établir sa filiation avant de pouvoir prétendre à une part de l'héritage.
Les obligations déclaratives s'imposant aux héritiers l'année du décès d'un contribuable sont simplifiées et allégées à compter du 1er janvier 2011. Désormais, les héritiers ne sont plus tenus d'établir, dans les six mois suivant le décès, la déclaration spéciale des revenus imposables au nom du défunt.