En règle générale, on a recours à ce type de fondation dans les cas où la construction est supérieure à 20 m² et le sol dispose d'une bonne portance. Elle est recommandée dans les régions où les sols peuvent geler. En effet, le gonflement des sols dû au gel n'a aucune conséquence néfaste sur les semelles filantes.
La semelle filante est largement utilisée pour réaliser les fondations des maisons. Véritable jonction entre le sol et la structure, elles jouent un rôle essentiel dans la stabilité de l'ouvrage.
On distingue deux types de fondations superficielles : Semelle isolée : qui sont les fondations de poteaux. Semelles filantes : qui sont les fondations des murs, surtout les murs en parpaings et les voiles.
La semelle isolée est utilisée pour reprendre des descentes de charges concentrées de poteaux. On l'utilise pour réaliser des ouvrages à structure poteaux poutres. Cela-dit, lorsque les poteaux sont proches, il peut être plus avantageux de recourir à une semelle filante car plus rapide à réaliser.
Elle équivaut en moyenne à 1,5 fois l'épaisseur du mur. La profondeur totale de la fouille doit assurer la mise hors gel des fondations. Celle-ci dépend de la nature du terrain, de la zone climatique et de l'altitude : de 50 à 90 cm jusqu'à 150 m d'altitude, plus 5 cm au-delà par tranches de 200 m.
Définition de la longrine
La longrine est régulièrement associée au chaînage. Toutefois, ce dernier permet de créer une liaison mécanique pour augmenter la résistance d'une partie de l'ossature. Le chaînage est également sollicité pour empêcher la désunion ou encore son écartement.
Le ferraillage pour les semelles filantes
Pour le ferraillage des semelles filantes sur une zone non sismique, un sol peu compressible et homogène, le DTU 13.1 préconise des chaînages de section minimale de 1,6 cm². Cela correspond à une armature de type S 45, avec des fils de type HA 8.
Les fondations superficielles
Ce sont les plus courantes. Elles sont adaptées aux terrains suffisamment porteurs, lorsque le sol de résistant est situé à moins de 3 mètres de profondeur. Elles sont peu profondes et sont idéales pour les constructions légères (fondation pour la construction d'une maison par exemple).
2- Ferrailler l'ouvrage
Représentez les murs au cordeau traceur à la surface du béton de propreté. Positionnez ensuite les armatures de semelles au fond des tranchées suivant l'axe du mur. Utilisez environ 3 à 6 ferraillages spécifiques pour semelles filantes.
Si le « bon sol », celui qui supportera le poids de la maison, se situe en dessous d'une couche instable (remblais), on utilisera des fondations sur puits. On creuse des trous de 80 cm de diamètre et de 2 à 4 mètres de profondeur pour atteindre la couche solide.
Pour une maison individuelle, la hauteur minimale de la semelle devra être de 25 cm et sa largeur minimale de 50 cm.
La semelle de fondation doit être à une profondeur suffisante afin qu'elle repose sur un sol d'assise à l'abri des conséquences du gel (hors gel). Cette profondeur dépend de la nature du sol et du climat. Si vous êtes en zone tempérée, il est nécessaire de descendre à au moins à 0,50 m minimum.
On utilise les longrines pour réaliser des fondations semi-profondes ou profondes. Ces poutres de béton peuvent être conçues sur place ou préfabriquées en usine.
Les longrines sont réalisées dans le cadre de fondations semi-profondes, de fondations profondes ou lorsque les conditions météorologiques rendent le terrassement complexe. Une étude de sol réalisée en amont de la construction permet de déterminer avec exactitude le bon sol et le type de fondations appropriées.
Avantages des longrines
Gain de temps : grâce à l'utilisation d'éléments préfabriqués. Qualité : la préfabrication en usine permet une qualité constante et des performances garanties. Adaptation au terrain : leur emploi permet de construire sur un sol instable ou un terrain en pente.
Généralement, les fondations d'un mur en parpaings de 2 m sont profondes d'environ 20 à 30 cm.
Dans le cas de figure où le mur mesure 3 mètres de haut, il faut mettre en place une fondation, c'est-à-dire une semelle filante de type 15-35 en 8 ou en 10 en fonction du terrain puis couler ensuite entre 35 et 40 cm de béton.
De manière générale, la fondation aura 10 pouces (25cm) d'épaisseur si le revêtement extérieur est fait de maçonnerie et de 8 pouces (20cm) d'épaisseur si le revêtement est plus mince (bois, aluminium, vinyle, stuc, fibrociment, etc.)
Cela permet de les déformer légèrement si les points de fixation sont trop éloignés les uns des autres. L'écartement des câbles pourrait alors constituer un danger de chute en cas de choc violent. Pour éviter ce phénomène, on préconise un espacement maximal de 130 cm entre deux poteaux.
Sur un poteau classique utilisé pour des petites avancées de toiture, le socle est généralement de 50 à 60 cm au carré. Côté profondeur, il faudra chercher le terrain dur : une trentaine de cm de béton peut être placée : s'il n'y en a pas assez, l'appui risque de fracturer la fondation sous son propre poids.