Si le mot peut être remplacé par « et même », le « e » est de rigueur, et on écrit « voire ». Sinon, on écrit « voir » : L'ordinateur change nos habitudes, voire les bouleverse.
L'adverbe voire
Quant à « voire », il s'agit d'un adverbe qui signifie « et aussi, et même ». Il permet de renforcer une idée voire d'en introduire une notion plus marquante. J'ai attendu des mois, voire des années. Ce médicament semble inutile, voire dangereux.
c) Noms du genre masculin se terminant par « é » : Un degré, le péroné, le jubilé, le tiercé… d) Noms du genre féminin se terminant par « ée » : ils sont dérivés d'un nom ou d'un verbe : Une fiancée, une arrivée, une bouchée, une cuillerée, une invitée, la panacée, une percée, une pincée, une nuitée…
Ce sont des mots qui ont la même prononciation mais qui ne s'écrivent pas de la même façon. Il ne faut pas confondre a et à. - La forme a est le verbe avoir à la 3e personne du singulier. Tu peux la remplacer par avait.
Voici une petite explication toute simple. -> On utilise tout, quand ce qui suit est au singulier. -> On utilise tous, quand le nom qui suit est au pluriel. tout = adjectif féminin : toute, pluriel : tous, toutes.
« On » est un pronom indéfini. « Ont » est le verbe « avoir » conjugué. Si vous pouvez remplacer le terme qui pose problème par « avaient » (imparfait de l'indicatif), alors il s'agit du verbe « avoir » conjugué à la 3e personne du pluriel du présent de l'indicatif (« ont », avec un t) : Ces clémentines ont des pépins.
- Le participe passé employé avec l'auxiliaire être s'accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe. Ils sont venus. Elle est partie. - Il ne s'accorde pas lorsqu'il s'agit d'un verbe pronominal suivi d'un COD ou d'un verbe à l'infinitif.
Le verbe en -er ont un participe passé en -és ou -ées au passé composé. Avec l'auxiliaire "être", le participe passé s'accorde en genre et en nombre avec le sujet. Ex : Elle est tombée. Ils sont tombés.
Femme vient du latin femina, qui progressivement s'est prononcé "fème", puis "fame", mais là encore les lexicographes ont tenu à maintenir le lien avec l'origine latine, donc le premier "e"… même s'il se prononce A. C'est toute la différence entre la graphie du français et celle de l'espagnol, par exemple.
Lorsque le verbe se voir est suivi d'un infinitif, le participe vu s'accorde avec le sujet si celui-ci fait l'action marquée par l'infinitif : Ils se sont vus mourir. (ils meurent : le sujet fait l'action) Je me suis vue accepter l'offre avec joie.
Ce mot vient du latin via qui signifie « route ». Le mot « voie » se retrouve dans les expressions suivantes : « en bonne voie » (dans la bonne direction, qui va se réaliser) « voie de garage » (impasse, sans issue)
Une préposition est un mot invariable qui sert généralement à introduire un élément qu'il lie et subordonne à tel ou tel autre élément de la phrase. Il en existe un grand nombre (avec, dans, en, par, pour, etc.), dont la préposition « à », qui est une des plus utilisée.
Un dernier mot prononcé aujourd'hui avec le son [e] se disait autrefois avec [a] : hennir, le hennissement. On disait donc le cheval [ani]. Vous aurez surement remarqué que, dans tous les mots concernés, le e prononcé comme un a précède soit deux n, soit deux m, soit deux l. Et il y a une bonne raison à cela.
Le terme venant du latin secundus, signifiant « qui suit », la lettre G a été remplacée par un C, rendant la graphie conforme à la racine latine. Mais la prononciation n'a pas suivi l'uniformisation de l'orthographe, probablement parce qu'en français, il est plus facile de dire « segond » que « second ».
La tradition veut qu'on emploie « deuxième » lorsque l'énumération peut aller au-delà de deux, et « second » lorsque l'énumération s'arrête à deux. Cette distinction n'est pas toujours observée et certains écrivent indifféremment « deuxième » ou « second ». Même l'Académie française la juge infondée.
Une règle simple pour savoir si on doit mettre é ou er à la fin d'un verbe est de le remplacer par le verbe "vendre" dans la phrase. Si l'on dit "vendu", il faut mettre é, sinon il faut mettre "er".
Pour savoir si l'on doit mettre'é', il suffit de remplacer le verbe en question par un verbe du 3e groupe. S'il se met au participe passé, on met 'é' en terminaison : Phrase que l'on veut écrire : 'Le tuyau remplac... n'est pas étanche.
On écrit "les pommes que j'ai mangées", mais on n'orthographie pas "les heures que j'ai passées". On note plutôt "les heures que j'ai passé" et on rédige aussi "le chat qui a mangé la souris".
Lorsque le participe passé est conjugué avec l'auxiliaire "être", il s'accorde en genre et en nombre avec son sujet. ex. : Nous sommes parti(e)s. Lorsque le participe passé est conjugué avec l'auxiliaire "avoir", il ne s'accorde pas en genre et en nombre avec son sujet. ex. : Nous avons essuyé la vaisselle.
Quand le COD est situé après le verbe pronominal
Si le COD est placé après le verbe pronominal, le participe passé ne s'accorde pas. Elles se sont lavé les mains.
Les verbes pronominaux suivants n'ont jamais de C.O.D. ; ils sont donc toujours invariables : se plaire, se complaire, se déplaire, se rire, se sourire, se succéder, se ressembler, se parler, se nuire, se survivre, se suffire, se convenir.
Déjà, il ne faut pas confondre les mots on et ont : écrire ont t'aime n'est pas correct. Ensuite, il faut accorder le verbe correctement, et donc ne pas écrire on t'aiment . Et enfin, ne pas additionner ces deux erreurs, en écrivant ont t'aiment !
C'est l'imparfait du verbe être. J'étais, tu étais, il était absent hier. été, prononcé deux fois avec un son é justement, c'est : Soit une saison : Le printemps, l'été, l'automne, l'hiver.
Il faut écrire : Quant au règlement, il peut se faire par chèque ou par carte bancaire. « Lorsque au règlement, il peut se faire par chèque ou par carte bancaire » ne veut rien dire. On n'écrit donc pas « quand », mais « quant » (« Quant au règlement » = « En ce qui concerne le règlement »).
Le cas du E muet derrière une voyelle
Il existe un cas où le E caduc ne doit jamais être prononcé: lorsqu'il se trouve derrière une voyelle. Regarde les noms suivants: Paiement, remerciement, dévouement, licenciement… Dans tous ces mots, le E caduc ne se prononce pas.