S'il s'accorde, c'est un adjectif verbal; dans le cas contraire, c'est un participe présent. Les adjectifs verbaux peuvent être aussi remplacés par une proposition relative (avec qui). Ex. : "Le personnel navigant s'est mis en grève." peut être remplacé par "Le personnel qui navigue s'est mis en grève."
Les temps de la conjugaison. Le participe présent
Il peut avoir un complément et il est toujours invariable. La règle de base pour construire le participe présent est de prendre le verbe à la première personne du pluriel de l'indicatif présent et de remplacer la terminaison -ons par -ant.
Le participe présent
Il est invariable. On reconnaît le participe présent au fait qu'il exprime une action et se comporte comme un verbe : il peut recevoir des compléments, et notamment des compléments d'objet.
Le participe présent peut être employé comme verbe ou comme adjectif. Lorsqu'il est employé comme verbe, il exprime une action. Il est alors invariable. On peut le remplacer par un autre temps du verbe, précédé de « qui, comme, lorsque,… » et il peut être également précédé de la préposition « en ».
Le participe présent exprime une action. Il est formé du radical du verbe suivi de la terminaison -ant et est invariable. L'adjectif verbal exprime une qualité. À la différence du participe présent, il ne peut pas être suivi de compléments du verbe et surtout, il varie en genre et en nombre.
Les participes présents fleurissent dans de nombreux textes. Si on ne doit pas se priver de ce procédé syntaxique, il faut en faire un usage modéré. Ils alourdissent les phrases, freinent la lecture et pénalisent le style.
Pour trancher entre -ent et -ant à la fin d'un mot, il faut toujours penser à regarder si le mot en question est un participe présent ou bien un adjectif ou un nom. Si l'on a affaire à un participe présent, on est certain que la terminaison sera -ant.
Il se forme sur le radical de la 1ère personne du pluriel du présent de l'indicatif, auquel on ajoute la désinence –ant. Exemple : Nous allons » allant. Nous finissons » finissant. Le participe présent, employé dans sa forme verbale ou comme adjectif verbal, remplace généralement une proposition subordonnée.
Le participe passé peut avoir plusieurs terminaisons, c'est un verbe conjugué à un temps composé. Le participe présent se termine par -ant, il est invariable.
Le cas où suivant ne s'accorde pas
La difficulté, c'est que le mot suivant n'est pas seulement un adjectif. C'est plus rare, mais il peut aussi être le participe présent du verbe suivre . Il est alors suivi d'un complément : suivant les informations publiées . Dans ce cas, il reste invariable.
À ma connaissance, « concernant » n'existe pas en tant qu'adjectif. « Elles furent désolées par les consternantes déclarations faites à leur encontre. » = « consternantes » est un adjectif qui qualifie « déclarations », l'accord au féminin pluriel est donc obligatoire.
Le gérondif se compose toujours de la préposition “en” suivie du participe présent (en rêvant). En l'absence de la préposition “en” (rêvant), le verbe sous la forme finissant par -ant est un participe présent.
L'adjectif peut être épithète (il suit ou précède directement le nom) : un gentil chat. ou attribut (lorsqu'il est séparé du nom par un verbe d'état) : Le chat est gentil. Le verbe est le mot qui indique l'action (manger, boire, courir ...). Il est souvent conjugué, mais peut être à l'infinitif.
Le gérondif est toujours invariable. Formation : Radical du verbe à la 2nde personne du présent + terminaison en -ant. Dans la proposition, le sujet des deux verbes peut être le même ou différent. Ce participe peut être remplacé par une relative avec "qui".
C'est un mode impersonnel qui comporte trois temps : deux temps simples, le participe présent et passé, un temps composé, le participe passé composé. Le participe présent peut être vu tantôt comme une forme verbale à part entière, tantôt comme un véritable adjectif.
Le participe présent est employé comme un verbe conjugué à un autre temps. Exemples : Comme j'aime la campagne, j'y vais le plus souvent possible.
Le participe présent formé du radical du verbe et de la terminaison -ant remplit souvent la fonction d'adjectif. En revanche, il est invariable, donc ne prend pas la marque du pluriel ou du féminin pour s'accorder avec le nom qu'il qualifie. Ex. : Des chasseurs sachant chasser doivent savoir chasser sans leur chien !
Le participe présent est formé du radical du verbe conjugué à la première personne du pluriel au présent de l'indicatif (nous), suivi de la terminaison -ant. Il est invariable. Le participe présent peut être complété par un adverbe ou un complément d'objet.
Le gérondif est la forme adverbiale du verbe, qui indique les circonstances de l'action exprimée par le verbe de la phrase auquel il se rapporte. C'est un mode impersonnel, car il n'a pas de désignation spéciale de la personne grammaticale, mais il a pour sujet le même que celui du verbe principal.
Les verbes pronominaux permettent d'indiquer que le sujet fait l'action pour lui-même. On les reconnaît par les pronoms réfléchis me, te, se, nous, vous et à nouveau se devant le verbe. Ces pronoms réfléchis sont toujours de la même personne que le sujet.
Le participe passé du verbe « faire » est « fait ». On écrit « j'ai fait ». Exemple : J'ai fait un vœu. On écrit « je fais », à la 1e personne du singulier du présent de l'indicatif.
Quand les verbes passer, sortir, rentrer, monter, descendre et retourner ont un complément d'objet, il faut utiliser l'auxiliaire avoir. Quand ces verbes n'ont pas de complément d'objet, il faut utiliser l'auxiliaire être.