La décision d'« arrêt de traitement spécifique », ou plutôt de « non-indication à la poursuite de la chimiothérapie », nécessite des compétences cancérologiques scientifiques ; c'est la poursuite des essais cliniques qui permet de mieux connaître la place et les limites des traitements de énième ligne.
Résistance à la chimiothérapie
Ces cellules cancéreuses sont résistantes au traitement. Une résistance à la chimiothérapie peut survenir dès le début du traitement ou elle peut apparaître au fil du temps. C'est pourquoi un agent qui était efficace pour détruire les cellules cancéreuses peut cesser d'être efficace.
La première cause d'arrêt de traitement de chimiothérapie (38,5% des cas) était la dégradation de l'état général (asthénie, cachexie), la seconde les complications (sepsis, jaunisse ou occlusion dans 14,7% des cas), et la troisième et quatrième causes étaient, à part égale (10,1%), la volonté du patient et la toxicité ...
On arrête la chimiothérapie au bout de trois protocoles car elle est extrêmement toxique pour l'organisme. En effet, elle agit sur toutes les cellules de l'organisme, y compris les cellules saines.
Cet effet peut disparaître une fois la chimiothérapie terminée ou durer jusqu'à un an après le traitement. Il arrive parfois aussi qu'il se manifeste bien après la chimiothérapie. Votre équipe de soins peut suggérer des façons d'améliorer votre concentration et d'atténuer les changements qui affectent votre mémoire.
Boire fréquemment des boissons sans gaz ni alcool. Sucer des glaçons, des glaces à l'eau et des sorbets, des bonbons sans sucre. Privilégier des aliments mous ou mixés. Eviter les aliments et les jus acides, ainsi que les aliments trop salés ou épicés.
Une fatigue
En effet, une anémie (baisse des globules rouges), des nausées et vomissements, une fièvre, des douleurs ou encore une baisse de l'appétit peuvent contribuer à être fatigué. Il est important de signaler une fatigue à l'équipe soignante pour que celle-ci soit prise en charge du mieux possible.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
Le cancer peut aussi se propager d'où il a pris naissance jusqu'à d'autres parties du corps. Ce processus est appelé métastase. Les cellules cancéreuses peuvent former des métastases quand elles se détachent de la tumeur et qu'elles circulent jusqu'à un nouvel emplacement par le sang ou le système lymphatique.
Phase terminale de cancer : l'aggravation des symptômes. Les patients qui sont en phase terminale de cancer voient de nombreux symptômes apparaître ou s'aggraver. Généralement, il s'agit de symptômes qui étaient peu contraignants mais qui finissent par s'accentuer sans que les traitements parviennent à les soulager.
L'immunothérapie, traitement qui stimule les défenses immunitaires, a déjà fait ses preuves chez certains patients dans les cancers du poumon, du col de l'utérus, du sang (leucémies), de la peau (mélanome) et de la prostate. Dans ceux des ovaires, des intestins et du sein, les découvertes restent à faire.
La chimiothérapie permet de ralentir, voire d'arrêter, la progression de la maladie et de soulager les symptômes provoqués par la tumeur et les métastases. Dans le cas des cancers qui se sont étendus à la vessie et/ou à l'intestin, la chimiothérapie est associée à une radiothérapie externe et une curiethérapie.
Cette phase est en général assez facilement identifiable par le médecin, comme par le patient dont l'état général se dégrade brusquement et rapidement : fatigue extrême, manque d'appétit, amaigrissement, douleurs.
Une chimiothérapie à forte dose et une irradiation corporelle totale (ICT) administrées comme traitement préparatoire à une greffe de cellules souches peuvent causer des dommages au foie.
La chimiothérapie et la radiothérapie peuvent causer des problèmes de fonctionnement du cœur et des anomalies du rythme cardiaque (arythmie).
Une chimiothérapie adjuvante est prescrite après une chirurgie complète de la tumeur, elle a pour but de diminuer les risques de récidive à l'endroit de la tumeur d'origine ou ailleurs dans l'organisme. Elle se prolonge sur 5 à 6 mois en moyenne mais peut durer jusqu'à deux ans.
La régression spontanée d'une tumeur maligne peut s'observer en cas de cancer localisé mais également dans les formes métastatiques. En effet, la régression de métastases pulmonaires associées à un mélanome malin ou à un cancer du rein est un phénomène connu après traitement chirurgical de la tumeur primitive.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
Vous avez droit au respect de la liberté individuelle et pouvez refuser un traitement, une intervention ou les soins proposés. En cas de sortie contre avis médical, vous serez informé par le médecin des risques encourus du fait de votre état de santé.
Plusieurs signes peuvent indiquer que la mort approche. Les fonctions du corps diminuent et se préparent à arrêter : le patient n'a plus faim ni soif, se fatigue rapidement, dort de plus en plus et s'isole. Il est difficile de prévoir le moment exact du décès, car chacun est différent.
La personne pleure. Elle veut parfois exprimer cette tristesse seule et parfois être accompagnée dans l'expression de cette grande peine. Les personnes en fin de vie expriment souvent qu'elles auraient voulu que cette vie se poursuive encore longtemps et comment il est difficile de laisser ceux qu'on aime.
Une activité physique régulière a également des effets bénéfiques (courte marche, yoga…). Apprendre à gérer ses angoisses : la relaxation du corps et de l'esprit vont contribuer à désamorcer les angoisses. Des exercices de respiration, d'étirements ou de méditation peuvent soulager.
Principale conséquence dermatologique des traitements anti-cancer, la sécheresse cutanée. Très déshydratée, la peau perd de sa souplesse et de sa tonicité. Aux sensations de tiraillement risquent alors de s'ajouter de nouvelles rides et un manque de fermeté au niveau de l'ovale du visage.
Envisagez des thérapies complémentaires comme l'acupuncture, le yoga, le massage ou la musicothérapie. Certains considèrent que ces thérapies de soutien peuvent aider non seulement à réduire le stress et l'anxiété, mais aussi à soulager des symptômes comme la fatigue chronique ou la douleur.