C'est simple : on dort moins longtemps lors du passage à l'heure d'été, car on avance les aiguilles d'une heure. Si votre réveil indique 2h du matin (ancien horaire), c'est qu'il est en réalité 3h (nouvel horaire).
La réponse est moins : dans la nuit de samedi à dimanche, à 2h du matin, il sera 3h. On perdra donc une heure de sommeil, sauf pour les personnes qui travaillent de nuit, qui devraient en principe voir leur service écourté.
Le passage à l'heure d'hiver est déjà prévu l'an prochain : ce sera le dimanche 27 octobre 2024.
En 1998, le changement d'heure est harmonisé à l'échelle de l'Union européenne afin de faciliter les échanges entre les États. Chaque pays passe à l'heure d'été le dernier dimanche de mars et à l'heure d'hiver le dernier dimanche d'octobre.
Depuis 1998, les dates de changement d'heure ont été harmonisées au sein de l'Union européenne. Dans tous les pays membres, le passage à l'heure d'hiver s'effectue le dernier dimanche d'octobre et le passage à l'heure d'été, le dernier dimanche de mars.
Instauré une première fois en France, en 1916, le changement d'heure a été abandonné puis une nouvelle fois appliqué suite au premier choc pétrolier de 1973-1974, afin d'effectuer des économies d'énergie en réduisant l'éclairage en soirée. Le choix du changement d'heure entre 2h et 3h semble suivre la même logique.
Vous devez reculer votre montre d'une heure : à 3 heures du matin, il sera alors 2 heures. Le passage à l'heure d'hiver se déroulera dimanche 29 octobre 2023 à 3 heures du matin. Il faudra enlever 60 minutes à l'heure légale. Il sera alors 2 heures.
En 1973, le choc pétrolier fait à nouveau basculer le temps
Selon une étude de l'Ademe, l'Agence de la transition écologique, le changement d'heure permettrait à la France d'économiser 351 GWh chaque année, soit 0,07 % de sa consommation énergétique totale.
Lorsqu'on dort plus de 9 heures par nuit et que l'on est tout de même fatigué durant la journée, ou que cela s'accompagne de difficultés à se lever et de somnolences, il peut s'agir d'hypersomnie ou d'une autre pathologie. Dans ce cas, il est fortement conseillé de consulter un spécialiste.
C'est une idée reçue qui provient sans doute d'une confusion avec les cycles du sommeil, que les scientifiques divisent en sommeil lent léger, lent profond, paradoxal... Une nuit de sommeil étant composée de plusieurs cycles successifs. On ne peut pas affirmer que les heures en début de nuit sont plus réparatrices.
Un réveil nocturne entre 1h et 3h du matin
Un réveil nocturne à cette heure porte cette signification : votre corps a besoin de détox, de purification. Cela peut également traduire une déshydratation de l'organisme (par ex consécutive à une consommation déraisonnable d'alcool ou d'excitant comme le café ou le thé).
À 2 h du matin dans la nuit de samedi à dimanche, il sera en fait 3 h. Une mauvaise nouvelle pour les gros dormeurs qui perdront une heure de sommeil. En revanche, la nuit tombera plus tard du jour au lendemain, ce qui est plutôt une bonne nouvelle.
"La personne souffrante peut être amenée à somnoler dans la journée alors que cette dernière a observé une durée de sommeil suffisante. Il se peut aussi que pour la personne, le besoin de sommeil soit trop envahissant : entre 14 heures et 15 heures d'affilée. Le sommeil n'est jamais reposant", précise-t-elle.
En règle générale, la durée est inférieure à 5 heures. Pour les longs dormeurs, la durée dépasse les 10 heures de sommeil par 24 heures, durée qui peut atteindre 12 à 14 heures le week-end. Dans les deux cas, le sommeil est efficace : le rapport temps passé au lit sur temps dormi est normal.
Selon les chercheurs, dormir plus de 10 heures par nuit augmenterait de 56 % le risque de décès dû à un accident vasculaire cérébral (AVC). Concernant les maladies cardiovasculaires, le risque serait 49 % plus grand.
La seule heure naturelle que nous pouvons percevoir est l'heure donnée par le Soleil liée à l'alternance jour-nuit : le Soleil nous indique le midi (c'est le moment où il est au plus haut dans le ciel) d'où nous déduisons le" minuit".
Le changement d'heure a été appliqué pour la première fois en 1916, après l'Allemagne et le Royaume-Uni, dans le but d'économiser des ressources énergétiques comme le charbon.
Le changement d'heure "impacte notre horloge biologique interne et peut induire des effets néfastes sur notre santé (troubles du sommeil, de la vigilance, accidents du travail et de la route, dépressions, infarctus du myocarde et accidents vasculaires cérébraux)", précise l'Inserm dans un article.
L'heure d'hiver correspond à l'heure "normale" de la France, mais elle reste en décalage d'une heure par rapport à l'heure GMT (Greenwich mean time). En d'autres termes, l'heure d'hiver en France ne correspond pas à l'heure de son fuseau horaire géographique. Et c'est pour cette raison que l'on parle de "GMT+1".
Une idée de Benjamin Franklin
Une histoire qui commence au 18e siècle, plus précisément en 1784. Cette année-là, un certain Benjamin Franklin évoque dans le Journal de Paris la théorie de l'heure d'été pour économiser l'énergie.
En Asie, seuls la Mongolie et quelques pays du Proche-Orient, dont Israël, reculent encore les horloges l'automne après les avoir avancées au printemps. Les deux pays les plus peuplés de la planète, la Chine et l'Inde (située près de la ligne équatoriale), ne changent pas d'heure.
En revanche, aux États-Unis et au Canada, tout le territoire n'avance pas ses horloges d'une heure au printemps. L'état de l'Arizona et la province de la Saskatchewan, par exemple, ne suivent pas la règle.
Est-ce la dernière fois que l'on change d'heure ? Ainsi, votée en 2019, prévue pour 2021 et continuellement remise à plus tard, la fin du changement d'heure n'est clairement pas annoncée pour 2022.
Problème de santé, surmenage, infection, troubles du sommeil, Covid-19, maladies, stress... De nombreuses causes peuvent expliquer l'apparition d'une asthénie, communément appelée fatigue. Un état "d'épuisement" qui peut s'avérer anormal lorsqu'il perdure malgré le sommeil et le repos.