Lorsqu'un mot se termine par une consonne muette il arrive, quand on parle, que cette consonne soit liée à la voyelle ou à l'h muet qui débute le mot suivant. On dit que l'on fait une liaison.
Faire une liaison, c'est prononcer la consonne finale, habituellement non prononcée d'un mot pour le relier avec le mot suivant qui commence par une voyelle. On prononce donc une nouvelle syllabe qui a la structure consonne-voyelle, structure de 50% des syllabes en français.
On ne fait pas la liaison quand le deuxième mot commence lui aussi par une consonne. Par exemple, ça ne marcherait pas de parler d'un bon repas. On ne dit pas un “bonne repas”, on ne fait pas de liaison quand le premier mot se termine par une consonne et celui d'après commence aussi par une consonne.
On fait, à l'oral, une liaison entre deux mots lorsque le premier se termine par une consonne muette et le second commence par une voyelle ou par un 'h' muet. La liaison unit à l'oral deux mots séparés à l'écrit et se fait entendre au début du deuxième mot.
Le mot homme commence par un h muet. On écrit donc l'homme avec l, apostrophe, et on prononce des hommes en faisant la liaison avec [z]. De même pour les mots l'honneur, l'habitude, l'herbe ou encore l'histoire. Inversement, le mot hauteur commence par un h aspiré.
Origine. En général, en français moderne, le « h » initial est aspiré pour les mots d'origine germanique et muet pour les mots d'origine latine. En latin, la lettre « h » est devenue muette dès l'époque de l'Empire et les locuteurs du gallo-roman ignoraient la fricative laryngale [h].
Liaison - cours. Lorsqu'un mot se termine par une consonne muette il arrive, quand on parle, que cette consonne soit liée à la voyelle ou à l'h muet qui débute le mot suivant. On dit que l'on fait une liaison.
Exemple: «C'est eux qui-z-ont», «Donne moi-z-en» ou encore, «Moi-z-aussi». Nous avons une fâcheuse tendance à utiliser la liaison en «z» plutôt qu'en «t»: «Il a dépensé cent-z-euros», «J'ai compté vingt-z-animaux». Pour rappel, «vingt» et «cent» varient au pluriel s'ils ne sont suivis d'aucun adjectif numéral cardinal.
La liaison est obligatoire …
dans le groupe nominal, entre le déterminant et le nom ou entre le déterminant et l'adjectif qui précède le nom : Paul a un‿intérêt marqué pour le sport. Les‿amis de mes‿amis sont mes‿amis. Il attend depuis deux‿heures.
Aujourd'hui, l'absence de liaison est devenue monnaie courante. "On ne fait plus de liaisons car on n'apprend plus la règle des adjectifs numéraux", précise Jean-Joseph Julaud, un ancien professeur de français qui organise la dictée du Salon du livre de Paris samedi 19 mars.
Les adverbes de liaison et de relation logique
Liste d'adverbes de liaison et de relation logique : par conséquent, donc, ensuite, en revanche, encore, même, par ailleurs, en revanche, cependant, néanmoins, certes, enfin, tout de même, pourtant, toutefois, par contre, seulement, ainsi, alors, puis…
1. Lien, contact établi entre différents secteurs, entre diverses personnes, pour la communication des ordres, des informations, etc. : Le secrétaire général assure la liaison entre les services. 2. Relation établie entre plusieurs personnes par le moyen des télécommunications : Liaison téléphonique.
Rapport entre des faits. Synonyme : association, cohérence, cohésion, corrélation, correspondance, enchaînement, filiation, lien, relation, suite, trame, transition. – Littéraire : connexité.
Le «cuir» consiste à introduire un «t» sans raison entre deux mots. Cette faute de prononciation est vraisemblablement attribuable à une généralisation de la liaison après des formes fréquentes telles que est, sont, était, ont, avaient, etc.
Liaison et enchaînement
Une consonne finale peut passer dans la première syllabe du mot suivant s'il commence par une voyelle. On parle d'un enchaînement ou d'une liaison. Les liaisons peuvent être obligatoires, interdites ou facultatives.
Le H est à la fois une voyelle et une consonne. Pas de panique, en général, le H est une voyelle dans 99% des situations. Le H voyelle en position initiale s'appelle H muet. Il fonctionne absolument comme une autre voyelle.
Le hibou ; le hall ; le haut ; le haricot ; le hangar ; le hameau ; le hameçon etc . s'écrivent avez un " h " aspiré . par contre , il y a d'autres mots qui s'écrivent avez un" h " muet : l'honneur ; l'homme ; l'heure ; l'hôpital ; l'habitude ; l'hôtel ; l'horaire etc .
Par exemple, pour hérisson, le Robert donne la prononciation ['eʀisɔ̃]. L'apostrophe signale un h aspiré. D'autres dictionnaires placent une barre oblique devant le mot : /hérisson.
Au pluriel, il faut donc faire particulièrement attention à l'absence de liaison entre le déterminant et le nom : dans des haricots , on ne prononce pas de [ z ]. On ne prononce donc pas [ dezaʁiko ] (« dé-za-ri-co »), mais bien [ deaʁiko ] (« dé-a-ri-ko ») !