La nycturie peut être un symptôme du vieillissement physiologique de l'individu. Avec l'âge, la sécrétion de l'hormone antidiurétique (ADH), qui vise notamment à réguler la production d'urine, peut être perturbée, entraînant des mictions répétées la nuit.
Se lever plus de deux fois la nuit pour aller uriner, est considéré comme un peu excessif. En effet, à partir de plus de 2 réveils on parle de nycturie. Cela peut révéler un mode de vie non adéquat, voire un problème médical.
Les infections des voies urinaires sont la cause la plus courante de la fréquence urinaire chez les femmes et les enfants. Un diabète sucré non contrôlé est la cause la plus fréquente de la polyurie. L'hyperplasie bénigne de la prostate est une cause fréquente chez les hommes de plus de 50 ans.
D'après leur étude, publiée en 2017, une consommation excessive de sel pendant la journée pourrait conduire à une envie d'uriner la nuit. En effet, le sel retient les liquides. Cette rétention d'eau, associée d'ailleurs aussi à l'hypertension artérielle, serait à l'origine des visites nocturnes aux toilettes.
En vieillissant, vous êtes plus susceptible de vous réveiller la nuit pour aller aux toilettes du fait des changements de votre corps. Entre autres, l'organisme produit moins d'aldostérone, une hormone produite par les glandes surrénales qui entraîne une rétention des fluides.
Est-ce dangereux de trop uriner ? La pollakiurie elle-même n'est pas dangereuse, mais elle peut être le symptôme d'un problème de santé sous-jacent, qui peut nécessiter un traitement médical. Si vous souffrez de pollakiurie, il est important de consulter un médecin afin de déterminer la cause de ce symptôme.
La desmopressine, prise par voie orale, est le médicament utilisé en première intention. Il s'agit d'une substance proche de l'hormone antidiurétique. Elle diminue fortement la production d'urine pendant la nuit. L'administration du médicament se fait au coucher sous la surveillance d'un adulte.
On parle de ce symptôme quand le débit urinaire est égal ou supérieur à 3 litres par jour. Et cela peut être dû soit à la prise de médicaments diurétiques (qui donnent envie d'uriner), soit à un diabète non équilibré. Mais si le problème est l'envie fréquente d'uriner, on parlera alors de pollakiurie.
envies fréquentes d'uriner ou pollakiurie ; brûlures en urinant ; difficultés à uriner ; douleurs du bas du ventre ou du dos.
Les personnes qui souffrent du syndrome de la vessie hyperactive ont des contractions involontaires du muscle vésical. Cela les conduit à avoir besoin d'uriner fréquemment et de façon spontanée. Plus précisément, le syndrome de la vessie hyperactive provoque un besoin urgent d'uriner, alors que la vessie est vide.
En présence de ces symptômes (soif intense, perte de poids, urines fréquentes, fatigue…), une consultation chez le médecin s'impose rapidement.
Si la couleur anormale de l'urine persiste ou s'accompagne d'autres symptômes comme une forte odeur ou de la fièvre, consultez votre médecin rapidement pour déterminer la cause sous-jacente et recevoir le traitement approprié.
Faire pipi entre quatre et dix fois par jour peut également être considéré comme "normal", si cette fréquence n'interfère pas avec la qualité de vie de la personne. Il est habituel qu'à partir de 50 ans une personne urine 1 fois la nuit, pour un volume de 250 ml à chaque fois, soit moins de 2 l au total sur 24 h.
Le café est l'un des diurétiques les plus connus et qui est consommé au quotidien. La caféine qu'il contient vient stimuler les reins et produire plus d'urine.
Changer ses habitudes pour uriner moins souvent
Si vous vous relevez plus d'une fois la nuit, réduisez vos apports hydriques (boissons, potages), le soir, au dîner et après. Diminuez votre consommation de thé, café et alcool qui sont diurétiques et en même temps des irritants de la vessie favorisant la pollakiurie.
“Quand on s'allonge, tout le fluide accumulé dans les jambes rejoint la circulation sanguine avant d'être filtré par les reins et de devenir de l'urine,” précise le spécialiste. Surélever vos jambes quelques heures avant le coucher devrait vous aider.
changements ou manifestations physiques : changement inhabituel d'un sein, perte de poids inexpliquée, nouveau grain de beauté ou modification d'un grain de beauté, apparition d'une grosseur ou d'un gonflement, voix rauque ou enrouée, difficultés à avaler, importantes sueurs nocturnes.
Sans traitement, la tumeur va se développer dans la paroi de la vessie et ensuite envahir les organes voisins de la vessie : ganglions, prostate, vésicules séminales, utérus, trompes de Fallope, ovaire, etc. Des cellules cancéreuses vont migrer dans la circulation sanguine jusqu'au foie, aux poumons, au cerveau, etc.
Le cancer du poumon, le cancer de l'ovaire, le cancer colorectal, les cancers du col utérin ainsi que le cancer du sein, peuvent tous passer inaperçus par les patients jusqu'à ce qu'ils soient très avancés, au stade 3 ou 4. Ces tumeurs sont souvent définies comme les cancers de «stade tardif».
Mieux vaut vous détourner des boissons diurétiques (cela signifie qu'elles font uriner plus fréquemment) comme le vin blanc, la bière ou certaines tisanes telles que le pissenlit ou l'ortie . De surcroît, l'alcool présente l'inconvénient de diminuer le contrôle du cerveau sur les muscles, y compris ceux de la vessie.
Tout le monde émet autant d'urine que ce que l'on boit. C'est la stabilité de la composition du corps. On a une quantité d'urine qui est exactement dépendante du fait d'avoir une quantité d'eau fixe dans l'organisme. Il est impossible d'uriner plus que ce que l'on boit."
Quelle est la couleur de l'urine d'un diabétique ? La couleur de l'urine d'un diabétique peut varier entre l'urine claire et l'urine foncée en fonction du taux de sucre.
une personne présente une pollakiurie diurne lorsque ses mictions sont rapprochées, avec moins de 2 heures entre 2 passages aux toilettes au cours de la journée (plus de 7 mictions par journée) ; en cas de pollakiurie nocturne, ou nycturie, le patient se relève plus d'une une fois par nuit pour aller uriner.
La protéinurie est la présence de protéines, habituellement de l'albumine, dans l'urine. Des concentrations élevées de protéines entraînent une urine mousseuse ou écumeuse.