Quelle est la date de début des amortissements comptables ? En comptabilité, l'amortissement d'une immobilisation débute à compter de la mise en service du bien (date à laquelle l'immobilisation est en état de fonctionner selon l'utilisation prévue par la direction).
L'amortissement linéaire
Le taux de l'amortissement appliqué est fonction de la durée d'usage. Par exemple, un bien amorti sur 5 ans aura une dotation aux amortissements annuelle égale à 20 % de la valeur d'acquisition du bien (soit 1/5 par an pendant 5 ans).
L'amortissement est un terme comptable qui définit la perte de valeur d'un bien immobilisé de l'entreprise, du fait de l'usure du temps ou de l'obsolescence.
Pour le fisc, seulement trois modes d'amortissement sont autorisés : linéaire, dégressif et exceptionnel. En comptabilité, l'amortissement économique peut être le mode linéaire ou l'amortissement en fonction des avantages économiques consommés.
Dans la pratique, la règle fiscale est alors appliquée : lorsque des biens sont inférieurs à 500 euros, ils peuvent être considérés comme consommés dans l'exercice et donc comptabilisés en charges. Au delà, ils pourront être immobilisés, s'ils répondent bien entendu aux critères définis plus haut.
Définition d'une immobilisation
L'immobilisation comptable est l'ensemble du patrimoine de l'entreprise (les actifs immobilisés), et l'amortissement permet de déduire chaque année une portion de l'investissement initial.
La date du 31 décembre peut être retenue comme date de clôture de l'exercice comptable car elle coïncide avec la fin de l'année civile : Du 1er janvier au 31 décembre. Une date clôturant un trimestre civil (31 mars, 30 juin, 30 septembre) est également souvent choisie pour des raisons de simplicité.
4° Enfin, la déduction des amortissements est, sur le plan fiscal, subordonnée à leur inscription en comptabilité. Seuls les amortissements « réellement effectués par l'entreprise », c'est-à-dire ceux qui sont effectivement passés en écritures, sont déductibles pour la détermination du bénéfice imposable.
L'amortissement fait partie des charges de l'entreprise et n'affecte pas la comptabilité de l'entreprise pendant la durée de l'amortissement d'une immobilisation. Les amortissements constituent des charges non décaissables, appelées charges calculées.
La dotation aux amortissements permet ainsi : de maintenir la valeur des capitaux de l'entreprise ; pour anticiper le remplacement de l'immobilisation qui se déprécie ; grâce à l'application de prélèvements sur les bénéfices, lesdits prélèvements étant appelés « amortissements ».
L'obligation de comptabiliser les amortissements est une obligation à la fois comptable et fiscale, contenue dans l'article 322-4 du plan comptable général (PCG) et l'article 39 1-2° du Code général des impôts (CGI).
Écriture de dotation aux amortissements : les comptes 68 et 28. Ces montants figurent dans les comptes de charges, au débit du compte 68. La contrepartie est l'annuité d'amortissement, d'un montant identique, au crédit du compte 28.
Prenons un exemple : vous achetez un bien d'une valeur de 5 000 € et vous souhaitez l'amortir sur une durée de 5 ans. Le taux d'amortissement équivaudra à : 100/5 = 20%. Le montant à amortir sera donc égal à : 5 000 x 20% = 1 000€.
Lorsque vous avez des achats de matériels supérieurs à 500 €, vous devez immobiliser et amortir.
Conclusion : Les dotations aux amortissements comptables sont enregistrées par le débit d'un compte 68 et le crédit d'un compte 28. Les amortissements dérogatoires, devant leur existence au droit fiscal, sont comptabilisés au débit du compte 68725 et au crédit du compte 145.
La notion d'amortissement en comptabilité
Cette technique permet de répartir le coût des immobilisations sur leur rythme d'utilisation. L'objectif consiste à assurer le renouvellement des immobilisations, c'est pourquoi il représente une charge.
Par le jeu de l'amortissement des immobilisations, des charges viennent diminuer le résultat fiscal imposable, sans toutefois correspondre à des sorties de trésorerie. Par ce jeu d'écritures, parfaitement légal, l'entreprise renforce sa capacité d'autofinancement.
La durée d'amortissement correspond à la durée réelle d'utilisation. En comptabilité, les entreprises doivent amortir leurs immobilisations sur leurs durées réelles d'utilisation.
L'avantage de l'amortissement dégressif est qu'il permet d'amortir les biens plus vite. Donc, il permet de payer moins d'impôts en diminuant le bénéfice imposable. Privilégiez l'amortissement dégressif si vous payez « trop d'impôts » et souhaitez en payer le moins possible.
Le plafond de déductibilité des amortissements est limité à 20 300€ ou 30 000€ pour les nouveaux véhicules peu polluants. Les seuils concernent les véhicules dont les émissions de CO2 sont inférieures à 60g ou 20g de CO2. Au-delà de ces seuils, le bonus ne s'applique pas.
Les immobilisations non amortissables comprennent notamment le sol et les participations. L'évaluation se fait au prix d'acquisition ou au prix de revient. La valeur d'exploitation peut cependant être retenue lorsqu'elle est inférieure au prix d'acquisition ou au prix de revient.
Une période comptable peut avoir 3 statuts : période courante : la date de fin de la période n'est pas encore passée. période à clôturer : la date de fin de la période est passé mais la période n'a pas été fermée. période fermée : la date de fin de la période est passée et la fermeture a été faite.
Paiement des impôts de la société, règlement des factures, acquittement des taxes et des salaires... Les échéances comptables d'une entreprise sont nombreuses. Cette panoplie de versements à réaliser est source de confusion et, parfois, d'oublis.
Toutes les entreprises concernées doivent effectivement clôturer leurs comptes au terme de 12 mois révolus. C'est pourquoi l'année comptable débute le 1er janvier pour s'achever le 31 décembre auprès de la plupart des structures.