Le premier stade commence lorsque des contractions régulières se font sentir et qu'elles sont accompagnées de la dilatation ou de l'effacement du col. Il se termine lorsque le col de l'utérus est complètement ouvert pour permettre au bébé de sortir, c'est-à-dire lorsque l'ouverture atteint 10 cm.
En évitant de pousser pour accélérer la sortie de bébé, on réduit le risque d'infliger des blessures inutiles à notre corps, et notamment à notre précieux périnée. Zone située entre l'anus et la vulve, le périnée est déjà bien malmené tout au long de la grossesse en subissant une forte pression.
Elle consiste à inspirer, souffler, puis inspirer, bloquer sa respiration, menton en avant et pousser vers le bas comme pour aller à selles et cela pendant toute la durée de la contraction. Ce mode de poussée demande plus d'énergie, il est plus fatiguant que le précédent.
La respiration profonde
C'est ce qu'on cherche avec cette respiration lors de l'accouchement. Voici comment faire : Dès que vous sentez venir une contraction, inspirez profondément par le nez pendant 4 secondes.
C'est la « poussée dirigée ».
C'est le cas quand la péridurale est trop dosée ou quand on vous installe trop tôt pour pousser. On va alors vous demander : « inspirez – bloquez – poussez – poussez – poussez – poussez ». C'est exactement la même chose que quand vous êtes très constipée et que vous allez à la selle.
Certaines femmes sentent le besoin de grogner pendant la poussée. Le grognement est une méthode efficace, car il fait descendre le diaphragme. Cela permet d'augmenter la force d'expulsion dirigée vers le périnée. Cependant, les cris peuvent nuire à la poussée efficace.
La position gynécologique dite classique
La position la plus connue pour accoucher est ce que l'on appelle la position gynécologique. C'est à dire allongée sur le dos, les pieds dans les étriers. Il faut que le dos soit bien à plat. Le bassin est basculé, les genoux ramenés vers soi.
« On pousse, on pousse, on pousse, puis à un moment donné le bébé va avoir tout une partie de sa tête dehors, c'est un moment où il faut s'arrêter de pousser sinon sa tête se défléchie et risque de faire des lésions sur le périnée. La sage-femme va sortir la tête du bébé millimètre par millimètre.
Chez la femme enceinte, cette peur peut provenir d'un trouble psychique de la grossesse : les femmes qui ont peur de l'accouchement sont des femmes qui n'ont pas fini leur travail psychique se faisant tout au long de la grossesse et qui angoissent à propos de la perte/ de la séparation d'avec l'enfant à la naissance.
Une enflure des jambes causée par une diminution du retour veineux. Une augmentation et un épaississement des sécrétions vaginales attribuables à une augmentation de la quantité de sang présente dans les tissus du vagin. Une envie plus fréquente d'uriner, car votre bébé appuie maintenant sur votre vessie.
Accouchement : une douleur éminemment variable
Dans certains cas, la tête du bébé est orientée de telle manière dans le bassin qu'elle provoque des douleurs lombaires plus difficiles à supporter que les douleurs ordinaires (c'est ce qu'on appelle accoucher par les reins).
Est-il possible de ressentir la dilatation ou l'effacement du col ? Lorsque le travail commence et que votre col de l'utérus commence à s'effacer et à se dilater, il est possible que vous ressentiez une légère gêne, des contractions peu marquées ou encore que vous ne ressentiez rien.
A partir du 4ème mois de grossesse, vous pouvez déjà commencer à travailler votre respiration. En plus de vous détendre, elle vous aidera à bien gérer les contractions pendant le travail et la sortie du bébé.
Marcher dans la pièce, faire des mouvements dans le lit ou sur une chaise, ou le simple fait de changer de position favorise ce processus, car le poids du bébé exerce une pression sur le col. Se balancer doucement ou danser sur une musique apaisante serait également efficace pour certaines personnes.
Être active pourrait favoriser le début du travail. En effet, par gravité, la marche favorise une pression du bébé sur le col, ce qui stimule la libération d'ocytocine.
Cela remonterait à notre vie ancestrale, à l'époque où l'Homme était encore nomade, et serait lié à l'instinct de survie. En effet, la nuit était le moment où les femmes pouvaient accoucher à l'abri des prédateurs et des dangers. Elles pouvaient alors reprendre la route dès le matin et veiller sur le nouveau-né.
Accoucher dans l'eau
L'accouchement dans l'eau est une méthode d'accouchement par voie basse qui permet de réduire les douleurs liées aux contractions tout en facilitant la dilatation du col. La mère est placée dans une baignoire d'eau à 37°C lorsque les contractions s'intensifient.
Les dattes:
On en entend beaucoup parler depuis une dizaine d'années, suite à une étude démontrant que la consommation de dattes durant le dernier mois de grossesse favorise la dilatation du col (qui à son tour favorise le déclenchement spontané de l'accouchement et réduit le besoin d'interventions).
Retenez bien donc qu'il n'y a pas de règle et que chaque accouchement est unique. Donc si vous avez des contractions, n'attendez pas de perdre les eaux pour vous rendre à la maternité !
L'accouchement sans douleur (ASD), également appelé méthode Lamaze, est un ensemble de techniques visant à supprimer l'angoisse et les douleurs de l'accouchement par une préparation durant la grossesse et l'utilisation de techniques complémentaires pendant l'accouchement, et par la création d'un rapport de confiance et ...
Sur le moment, ça peut être un peu douloureux. On sent l'aiguille pénétrer dans le bas du dos. Il est également possible de ressentir de l'électricité dans les jambes ou dans le dos. Mais la douleur ne dure pas, et après quelques minutes la douleur liée aux contractions utérines est nettement soulagée.