Douze jours avant l'armistice du 11 novembre signé entre les pays de l'Entente et l'Allemagne, les Ottomans, vaincus, paraphent un traité de paix avec la Grande-Bretagne et ses alliés sur l'île grecque de Moudros, le 30 octobre 1918.
Finalement, le roi Jean III Sobieski de Pologne bat les Ottomans. Le pouvoir des Köprülü est alors presque tombé avec l'assassinat de Kara Mustafa par ses janissaires sur ordre du sultan. L'alliance chrétienne de la Sainte-Ligue finit par vaincre les Ottomans et à leur imposer le traité de Karlowitz en 1699.
Puis, au moment des guerres balkaniques (1912- 1913), l'Empire ottoman perd ses dernières possessions en Europe : l'Albanie, la Macédoine et la Thrace occidentale. Reste seulement la Thrace orientale (avec Andrinople) et la capitale Istanbul.
En réalité, les Arabes n'ont pas tiré sur les Turcs par derrière. S'il y a quelqu'un qui a tiré, c'est le shérif Hussein, qui a été provoqué par les unionistes et utilisé par les Britanniques. Le shérif de La Mecque n'avait pas de véritable armée.
L'apogée des conquêtes se situe sous le règne de Soliman le Magnifique (1520-1566), qui continue d'étendre l'empire jusqu'au siège infructueux de Vienne (1529).
Déclenchée par une coalition d'États balkaniques, la première guerre balkanique (octobre 1912-mai 1913) se solde par l'expulsion de l'Empire ottoman de la quasi-totalité de ses territoires balkaniques représentant 32,7 % de sa surface totale et 20 % de sa population et comprenant, notamment, les villes de Salonique et ...
Les Jeunes-Turcs abandonnent le pouvoir, laissant un gouvernement très affaibli négocier la paix avec les Alliés. Le traité de Sèvres, signé le 10 août 1920, réduit l'Empire à une partie de l'Anatolie et à Constantinople, plaçant une large partie de son territoire sous contrôle européen.
Ainsi, dire que le Maroc n'a pas été conquis par l'Empire ottoman reste relatif, car les relations étaient beaucoup plus complexes, mêlant objectifs et acteurs différents dans un contexte de rivalités prépondérant.
En fait les Seldjukides, comme les Osmanli ( ottomans ), sont une des tribus turques qui sont arrivées dans l'empire byzantin après la bataille de Manzikert. Il n'y a donc pas de différences.
On compte aujourd'hui soixante-dix-sept descendants de la dynastie ottomane. Il y a parmi eux vingt-cinq princes, seize sultans et treize femmes portant le titre de sultane. Ils vivent sur le continent américain, en Grande-Bretagne, en Egypte ou en Jordanie, et s'expriment dans plusieurs langues.
Question d'origine : Pourquoi les Ottomans n'ont-ils jamais conquis le Maroc ? Les Ottomans désiraient conquérir le Maroc pour pouvoir attaquer l'Espagne qui faisait alors partie de la ''Holy League'',( désolé j'ai pas trouvé la traduction en français) une coalition chrétienne qui était dirigé contre les Ottomans.
Entre l'inauguration de Constantinople* par Constantin Ier le 11 mai 330 et la conquête par l'Ottoman Mehmed II de la ville alors défendue par Constantin XI le 29 mai 1453, il s'est écoulé plus de onze siècles. Seul l'Empire chinois qui a duré deux mille ans peut prétendre rivaliser.
En entrant en guerre en novembre 1914, les Ottomans entendaient s'affranchir des dominations étrangères et liquider les autonomismes locaux. Dès le début de 1915, la répression frappe les élites politiques arabes (pendaisons, exils en Anatolie).
L'appellation «Empire byzantin» (et le mot «byzantin») est d'origine assez récente.
La Palestine mandataire, ou Palestine sous mandat britannique, est le statut politique proposé par la Société des Nations en 1920, mandat établi à partir de 1923, pour le territoire de la Palestine antérieurement partie de l'Empire ottoman, jusqu'en 1948.
Les Turcs sont des nomades apparentés aux Mongols et issus de la steppe asiatique. Au VIIIe siècle, au temps de Charles Martel, l'une de leurs branches, les Khazars, s'établit sur la Volga et se convertit au... judaïsme !
Génétique. Les Turcs d'Anatolie sont aujourd'hui principalement le fruit d'un métissage entre deux populations primaires, les Turcs Oghouzes d'origine principalement est-asiatique, et les habitants locaux (principalement des Grecs d'Anatolie) d'ascendance ouest-eurasienne.
Le premier État à avoir porté le nom « turc » est celui des Köktürks (ou Göktürk) au VI e siècle. Parmi les peuples turciques postérieurs, on notera les Karlouks ( VIII e siècle), les Ouïghours, les Kirghizes, les Oghouzes et les Turkmènes.
Les Turcs sont des nomades apparentés aux Mongols et issus de la steppe asiatique. Au VIIIe siècle, au temps de Charles Martel, l'une de leurs branches, les Khazars, s'établit sur la Volga et se convertit au...
Avec l'Empire chérifien
Sous le règne de la dynastie saadienne, la Moulouya sert de frontière entre le Maroc et la régence d'Alger, arrêtant « l'hégémonie des Turcs ottomans » vers l'ouest.
Les Turcs l'appellent Fas, qui vient du nom de l'ancienne capitale du Maroc sous les dynasties mérinide, wattasside et alaouite (avant 1912), Fès.
Le royaume des Maures, ou Mauritanie, est annexé par les Romains en 40 après J. -C. ; en 42, Claude constitue le Maroc romain en détachant la moitié ouest de la Mauritanie (Mauritanie Tingitane) de la partie occidentale ; son occupation se limite alors aux plaines du Nord.
Pour les Ottomans, ce qui compte, c'est la religion. Et déjà à ce niveau, la pluralité caractérise l'Empire, avec la présence des trois religions révélées : islam, christianisme et judaïsme. Mais derrière la simplicité de cette triade, que de diversité ! Prenons simplement le cas de l'islam.
Osman II , dit Genç Osman ou Osman le Jeune, né le 3 novembre 1604 au palais de Topkapı à Constantinople et assassiné le 20 mai 1622 dans la forteresse de Yedikule par les janissaires, est sultan de l'Empire ottoman et calife de l'islam du 26 février 1618 à sa mort.
Une fois limité à la Thrace turque, à la suite des guerres balkaniques, l'Empire ottoman est assimilé par les puissances occidentales à un empire colonial devant assurer la paix, voire relayer la culture européenne, dans le monde musulman.