Après un burn-out, il est effectivement conseillé de reprendre en mi-temps ou temps partiel thérapeutique. C'est même indispensable et il doit être prolongé autant que nécessaire. La reprise progressive est une des conditions de réussite.
Il faut généralement plusieurs mois – cela varie selon les individus, la sévérité du burn-out et le contexte professionnel – pour retrouver le taux d'occupation que l'on avait auparavant, puis «encore six mois pour consolider le nouvel équilibre», constate Catherine Vasey.
Si le corps sait lancer des signaux d'alarme, c'est aussi un bon indicateur qu'on est prêt à retravailler. « Dans cette situation, une personne a besoin d'une grosse récupération physique car le corps est épuisé.
Si vous faites un burn-out professionnel et souhaitez quitter votre emploi, vous avez plusieurs options : démissionner ; négocier une rupture conventionnelle ; entamer une procédure aux prud'hommes, si vous jugez que votre employeur à une part de responsabilité.
Sur la partie physique, le burn-out peut laisser des séquelles au niveau du système cardiovasculaire, des muscles et du squelette. Sur les séquelles cognitives du burn-out, celui-ci peut affecter la mémoire, la logique et la concentration, au travail mais aussi dans la vie quotidienne.
En cas de reconnaissance du caractère professionnel de la maladie, il sera possible de se voir octroyer des indemnités journalières s'il y a interruption temporaire de travail ou une rente en cas d'incapacité permanente, ainsi que la réparation de ses dommages.
Après un burn-out, le retour à une activité professionnelle est souvent un moment de fragilité, une étape difficile. Pour éviter le piège de la rechute, comme dans 30 à 50 % des cas, il est nécessaire de changer les règles qui vont ainsi délimiter un avant et un après burn-out.
Qui a le dernier mot du médecin conseil et du médecin du travail ? Comme évoqué précédemment, c'est le médecin-conseil de la CPAM qui est chargé d'assurer le contrôle médical. Autrement dit, il doit vérifier que l'état de santé du salarié mentionné sur l'arrêt maladie est réel.
L'employeur ne peut en aucun cas laisser un salarié reprendre son travail sans organiser la visite médicale de reprise imposée par le Code du travail. L'examen médical doit être organisé dans un délai de 8 jours à compter de la reprise du travail par le salarié.
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
Dormir, se reposer
Ce repos absolu pendant lequel le salarié en burnout met en jachère son esprit et son corps est indispensable pour l'aider à prendre du recul et reprendre pied. Il s'agit d'un temps de reconstruction donc les activités de relaxation, de bien-être ou sportives sont fortement recommandées.
L'épuisement professionnel évolue avec l'organisation du travail. Une personne soumise trop longtemps à une intensité professionnelle trop forte va finir par s'effondrer. Et cela peut laisser des séquelles à vie, explique la psychologue Marie Pezé, auteure du Burn out pour les nuls.
Ils apparaissent progressivement avant de devenir présents de manière permanente. Ainsi, les signes pour reconnaître le burn out sont les suivants : Une lassitude liée à une perte de sens dans votre travail. Une fatigue excessive et chronique (liée à des troubles du sommeil et une perte d'entrain.
L'avis d'inaptitude oblige l'employeur à rechercher un reclassement pour le salarié. Néanmoins, il peut procéder à son licenciement s'il est en mesure de justifier : de son impossibilité à lui proposer un emploi compatible avec son état de santé, ou du refus par le salarié de l'emploi proposé.
Le renouvellement
La prolongation de l'arrêt doit être prescrite par le médecin prescripteur de l'arrêt initial ou par le médecin traitant, sauf impossibilité dûment justifiée par l'assuré.
Oui, un employeur peut passer un appel à un salarié en arrêt maladie, à condition toutefois de respecter certaines règles.
Émotionnelles : sensation de vide, d'impuissance, perte de confiance en soi, pessimisme… Physiques : fatigue générale, maux de tête, de dos, tensions musculaires, trouble du sommeil… Cognitives : difficulté de concentration, indécision, difficultés à faire des opérations simples, altération de la qualité de travail…
Le burn-out n'est pas un accident du travail
Et même si le burn-out n'est pas inscrit dans le tableau des maladies professionnelles, il peut être reconnu comme telle (article L. 461-1 du Code de la sécurité sociale).
Un sentiment de ne pas se réaliser dans son travail et une dévalorisation de soi : le salarié a l'impression que son travail est inutile, qu'il n'est pas à la hauteur des attentes de son entourage. Des difficultés à faire le moindre effort physique. Un manque d'appétit. Un manque de motivation.
Quelles sont les différences entre burn-out et une dépression ? Le burn-out survient dans la sphère professionnelle alors que la dépression concerne tous les aspects de la vie de la personne. Le burn-out est un processus de dégradation lié au rapport au travail.
Faire une pause
Et c'est un choix tout à fait valide. Si le burn-out n'est pas encore reconnu comme une maladie professionnelle, il n'en reste pas moins une période de souffrance et d'épuisement physique et moral. Et il est tout à fait normal et légitime que vous preniez le temps de prendre soin de vous.