Le salarié a droit à une prime d'ancienneté, à partir de 3 ans d'ancienneté dans l'entreprise. Elle est calculée en appliquant un pourcentage sur la rémunération minimale hiérarchique du salarié.
L'objectif de la prime d'ancienneté est de récompenser la fidélité du salarié à l'entreprise. En fonction de son nombre d'année de présence, il perçoit une prime mensuelle en complément de son salaire de base. La prime d'ancienneté apparait donc sur le bulletin de salaire et est soumise aux cotisations sociales.
Cette convention collective prévoit des primes d'ancienneté dont le montant varie en fonction de l'ancienneté. Autre exemple : la convention collective des opticiens fixe une prime d'ancienneté de 3% pour 3 ans d'ancienneté, et qui peut aller jusqu'à 15% du salaire pour 15 ans d'ancienneté.
Condition d'attribution de la prime d'ancienneté
Le versement d'une prime d'ancienneté n'étant pas prévu par la loi, le salarié qui souhaite en bénéficier doit au préalable vérifier si le versement de cette prime est prévu par la convention collective, un accord collectif ou une clause du contrat de travail.
L'ancienneté est déterminée en tenant compte du travail effectué auprès du même employeur de manière ininterrompue (sauf dispositions conventionnelles plus favorables au salarié). Certaines périodes de suspension de contrat sont prises en compte et d'autres sont exclues pour la détermination de l'ancienneté.
L'employeur est-il obligé de la verser ? Le versement de la prime d'ancienneté est obligatoire lorsqu'elle est prévue par un texte – contrat de travail, convention collective ou accord d'entreprise – ou par usage. À défaut, la prime d'ancienneté est facultative.
Le montant de la prime d'ancienneté peut être, par exemple : Un montant forfaitaire. Un pourcentage du salaire de base ou du salaire brut total ou du salaire minimal conventionnel.
Un salarié a une ancienneté de 10 ans, sa prime d'ancienneté est de 57 euros. Par ailleurs, la prime d'ancienneté s'ajoute au salaire minimum légal (SMIC) ou au salaire minimum conventionnel si plus favorable. La date de changement de taux est définit par la convention collective, l'accord collectif ou l'usage.
Concrètement, le pourcentage appliqué sur le montant du salaire minima de l'employé augmente avec son ancienneté. La plupart du temps, un plafond est fixé au bout d'un certain nombre d'années de présence dans l'entreprise.
Arrêt de travail pour accident ou maladie professionnelle
L'ancienneté est prise en compte en totalité pour le calcul de l'indemnité de licenciement dans les situations suivantes : Accident du travail. Maladie professionnelle.
En règle générale, l'ancienneté acquise dans le corps, le cadre d'emploi ou dans l'échelon est strictement égale à la durée de l'expérience professionnelle exercée durant la période de disponibilité. nombre d'heures demandé, l'ancienneté acquise reste strictement la même.
– 20 ans de service : 340 € minimum ; – 30 ans de service : 480 € minimum ; – 35 ans de service : 680 € minimum ; – 40 ans de service : 1 000 € minimum.
La prime d'ancienneté est généralement calculée à partir du salaire de base ou du salaire minimum prévu par la convention collective applicable. Puis à ce salaire de base est calculé un pourcentage dont la valeur augmente au fur et à mesure que l'ancienneté du salarié augmente.
Les primes et gratifications ne constituent pas un élément du salaire si elles ne sont pas obligatoires. C'est le cas, par exemple, d'une prime de résultats, d'un bonus variable décidé par l'employeur ou de la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat.
Vous avez la possibilité de remédier à cela lors des négociations contractuelles en prévoyant une clause d'ancienneté conventionnelle. Vous convenez dans ce cas avec votre nouvel employeur d'adopter une ancienneté déterminée dans votre contrat. Ce type de clause est parfaitement valable.
en amont d'un projet stratégique pour l'entreprise. Contrairement aux idées reçues, demandez une prime à la clôture d'un grand projet, même rondement mené, n'est sans doute pas le meilleur timing.
La loi ne prévoit aucune obligation d'augmentation de salaire automatique. Accepter une demande d'augmentation de salaire est donc facultatif sauf si la rémunération du salarié est inférieure au montant de la revalorisation du Smic ou des minimas prévus par la convention collective applicable au sein de l'entreprise.
La prime d'ancienneté est-elle imposable ? Contrairement aux nombreuses idées préconçues, la prime d'ancienneté entre dans l'assiette des cotisations sociales et de CSG/CRDS. Elle doit être prise en compte pour le paiement de l'impôt sur le revenu et les cotisations sociales.
Pour calculer votre prime, multipliez vos gains assurables bruts par votre taux de prime, puis divisez le résultat par 100.
Souvent, la prime d'ancienneté dépend du montant du salaire minimum conventionnel (à ne pas confondre avec le Smic). Le pourcentage peut évoluer en fonction de l'ancienneté. Par exemple 5% au bout de cinq ans d'ancienneté, puis 10% au bout de dix ans d'ancienneté, etc.
La société de courtage WTW estime de son côté que l'augmentation moyenne des salaires devrait s'établir à 3,1% en 2022. Une bonne nouvelle pour les salariés, à première vue, d'autant plus après les faibles niveaux d'augmentations de 2021 (taux médian autour de 1%).
La prime d'ancienneté dont le calcul varie selon sa source, est fixée selon le taux de prime d'ancienneté. Ce taux peut être défini comme le pourcentage en fonction duquel va progresser la prime. Par exemple : après 2 ans d'ancienneté, la prime progresse de 2%.
Selon ce qui est inscrit dans la convention collective ou l'accord collectif d'entreprise, l'employeur peut verser une somme d'argent pour récompenser les services du titulaire de la médaille ou accorder un ou plusieurs jours de congé.
Est-ce que les périodes de chômage comptent ? Les périodes de chômage même indemnisées par les ASSEDIC ne sont pas prises en compte pour l'obtention d'une médaille d'honneur du travail.