Le temps nécessaire pour un arrêt de travail ou un arrêt maladie pour burn-out dépend du stade d'avancement de celui-ci. C'est le médecin qui détermine la durée, mais en moyenne, elle est de courte durée, seulement quelques jours.
Pour obtenir un arrêt maladie pour motif de burn-out, vous devez plutôt consulter votre médecin généraliste. Vous pourrez être amené à consulter le médecin du travail, si vous avez besoin d'un aménagement de poste. Cela peut notamment se faire à la demande du médecin traitant ou généraliste qui vous suit.
Si le burn-out est reconnu comme maladie professionnelle, l'indemnisation est de 100 % pour les soins et un meilleur revenu de remplacement (indemnités journalières) qu'en cas de maladie non professionnelle.
En cas de burn-out, votre médecin peut vous délivrer un arrêt de travail . Dans ce cas, vous pourrez bénéficier d'Indemnités journalières (IJ) délivrées tous les 14 jours par l'assurance maladie, à compter de votre 4e jour d'arrêt, afin de compenser en partie votre perte de salaire.
Sur la partie physique, le burn-out peut laisser des séquelles au niveau du système cardiovasculaire, des muscles et du squelette. Sur les séquelles cognitives du burn-out, celui-ci peut affecter la mémoire, la logique et la concentration, au travail mais aussi dans la vie quotidienne.
La première étape pour le médecin comme pour le patient est de reconnaître le burnout au double sens du terme de « reconnaissance », à savoir de l'identifier et de le nommer comme tel, mais aussi de fournir un premier lieu, un premier moment où le patient puisse se sentir « reconnu » dans sa plainte et ses difficultés.
Ce repérage peut être réalisé par le médecin traitant, le médecin du travail et l'équipe de santé au travail. Dans l'intérêt du patient et avec son accord, il est indispensable qu'un échange ait lieu entre le médecin du travail et le médecin traitant.
Les causes de la souffrance au travail peuvent être multiples : une forte pression au travail peut être ressentie en raison d'un niveau d'exigence élevé, d'un faible niveau de contrôle sur la situation ou d'un manque de soutien social de la part de la hiérarchie ou de l'équipe.
L'épuisement professionnel évolue avec l'organisation du travail. Une personne soumise trop longtemps à une intensité professionnelle trop forte va finir par s'effondrer. Et cela peut laisser des séquelles à vie, explique la psychologue Marie Pezé, auteure du Burn out pour les nuls.
Quelles sont les différences entre burn-out et une dépression ? Le burn-out survient dans la sphère professionnelle alors que la dépression concerne tous les aspects de la vie de la personne. Le burn-out est un processus de dégradation lié au rapport au travail.
«Le burn-out touche souvent les individus très engagés, qui ont tendance à se surpasser et à toujours privilégier la performance au détriment de leurs besoins, confirme la Dre Barlet-Ghaleb. Ce syndrome affecte également souvent les personnes perfectionnistes ou celles qui ont un besoin prononcé de contrôle.»
Au bout de trois semaines d'arrêt maladie, elle a cru qu'elle pourrait retourner au bureau, au moins le temps de terminer ses dossiers laissés en plan. "Au bout d'un petit mois, quand le patient prend des antidépresseurs ou anxiolitiques, cela va mieux.
La dépression est une pathologie répondant à des critères de diagnostic bien précis parmi lesquels : fatigue, troubles de l'humeur, perte d'intérêt, troubles du sommeil... Le burn-out, quant à lui, est le stade final d'une exposition à des situations de stress professionnels chroniques ou récurrents.
Le burn-out n'est pas officiellement inscrit au tableau des maladies professionnelles reconnues par la Sécurité sociale. En revanche, les dépressions d'épuisement, identifiées par un médecin, sont prises en charge. Le burn-out peut donc être couvert dans ce cadre.
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
Optez pour la rupture conventionnelle
L'abandon de poste n'étant pas une solution recommandée (elle peut aussi nuire sur la suite de votre parcours professionnel) vous pouvez choisir la rupture conventionnelle. Ce dispositif met un terme à votre contrat de travail, d'un commun accord entre le salarié et l'employeur.
Émotionnelles : sensation de vide, d'impuissance, perte de confiance en soi, pessimisme… Physiques : fatigue générale, maux de tête, de dos, tensions musculaires, trouble du sommeil… Cognitives : difficulté de concentration, indécision, difficultés à faire des opérations simples, altération de la qualité de travail…
Toutes les classes d'âge sont concernées, à partir de neuf ans selon ma propre expérience. Jusque très récemment, je recevais environ un jeune par an pour des problèmes de craquage nerveux, de dépression ou de burn-out.