Surpopulation ou extinction : en 2030, nous serons 8,5 milliards sur Terre.
10 milliards en 2080
Un dépassement plus rapide que prévu alors qu'il y a trois ans, l'Onu le prévoyait plutôt aux alentours de 2027 .
Au 15 novembre 2022, notre planète comptera 8 milliards d'êtres humains. C'est la projection dévoilée lundi par l'ONU, à travers son département des affaires économiques et sociales. En seulement 250 ans, la population mondiale a été multipliée par sept.
Nous étions 7.900.000 en juin 2022. Et la population mondiale ne devrait pas atteindre les 8 milliards avant 2023. Il aura donc fallu cette fois au moins 49 ans pour multiplier encore par deux le nombre d'habitants sur Terre.
NON, LA TERRE N'EST PAS SURPEUPLÉE.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
La population de notre planète a été multipliée par 47 en 2500 ans en passant de 150 millions d'habitants à 7 milliards au début du XXIe siècle. En l'an 0 la population mondiale était estimée à 170 millions d'habitants.
4 milliards d'humains en 2100
Et le pic de la population mondiale pourrait être atteint en 2043, plus tôt que ce que prévoit l'ONU, donc. Les causes : une baisse de la natalité et une hausse de la mortalité, due au vieillissement de la population.
La croissance démographique de la Chine - actuellement le pays le plus peuplé de la planète - s'est quant à elle quasiment arrêtée. Les Nations unies prévoient même que la population chinoise commence à diminuer à partir de juillet 2022, une première dans l'histoire récente du pays.
Une diminution qui peut être expliquée par nombre de facteurs : l'intégration des femmes dans le marché du travail, la hausse des prix de l'immobilier dans les pays riches, un meilleur accès aux soins, à la contraception et à l'éducation dans le monde, ou encore la crise du coronavirus qui a accentué la tendance.
Cette augmentation est essentiellement imputable à l'apport migratoire. La région est particulièrement attractive pour les personnes d'âge actif et leurs enfants, ce qui limite le vieillissement de sa population et permet le maintien de la part de sa population en âge de travailler.
La première grande évolution repose sur le fait que nous ne serons plus 100% humains en 2050. En effet, chaque être humain sera augmenté, car doté de micro-robots circulant dans son corps et d'un assistant personnel greffé à son cerveau (bot cérébral*, appelé Mini-Moi).
Selon un rapport publié par l'ONU lundi, c'est le seuil que la population mondiale devrait atteindre en 2050. Sous l'effet de l'allongement de l'espérance de vie et d'une fécondité toujours importante dans plusieurs régions du monde, on passerait ainsi de 7,7 milliards à 9,7 milliards d'individus en 30 ans.
Dans 30 ans, la planète comptera 43 villes de plus de 10 millions d'habitants et Tokyo aura perdu son rang d'agglomération la plus peuplée du monde, selon l'ONU.
Son déclin démographique s'explique donc avant tout par un départ massif d'une partie de ses habitants - en particulier les familles et les retraités. Et le phénomène s'accentue : "Le solde migratoire de Paris est passé de -0,6% par an entre 2008 et 2013 à -1,1 % par an entre 2013 et 2019", note Valérie Roux.
Selon les projections démographiques des Nations unies, la part des personnes âgées de 65 ans ou plus, qui était de 7 % en 2000, devrait plus que tripler d'ici 2050, pour atteindre 24 %, la Chine comptant alors 330 millions de personnes âgées.
Après avoir atteint les 8 milliards en novembre 2022, elle pourrait atteindre environ 8,5 milliards en 2030 et 9,7 milliards en 2050, avec un pic à environ 10,4 milliards de personnes dans les années 2080 avant un maintien à ce niveau jusqu'en 2100.
La surpopulation peut être atténuée par le contrôle des naissances; certaines nations, comme la République populaire de Chine, ont recours à des mesures strictes pour réduire les taux de natalité.
En 2100, nous vivrons dans des maisons sur l'eau et transportables par des drones géants. Nous mangerons des insectes, des algues, de la viande végétale. Les voitures seront volantes. Les robots seront là pour faire les choses à notre place.
1/ Les Pays-Bas.