Chez les chèvres, la période de tarissement doit durer au moins 60 jours ; cela implique de connaître la date de la future mise-bas, qui signera le début d'une nouvelle lactation !
Les chèvres doivent être traites le matin 10 mois sur douze. C'est la mise-bas qui déclenche la production de lait : Pas de lait sans chevreaux ! La chèvre doit être « tarie » (on cesse de la traire) deux mois avant la mise bas suivante, ce qui lui permet de consacrer toute son énergie au développement de son chevreau.
Donc pour tarir une chèvre c'est simple, il suffit de réduire son alimentation. Puis on passe en mono-traite, c'est à dire que l'on passe de deux traites par jour à une seule. Il est nécessaire de vider les mamelles pour éviter les infections.
La traite à la main ne s'effectue pas en tirant les pis des chèvres vers le bas. Tirer les pis va définitivement mener à une blessure. A la place, il est nécessaire d'appliquer un mouvement de capture et de pression, le plus souvent avec le pouce et l'index.
Il a lieu vers 6 à 8 mois de lactation. La séparation a lieu à la tonte de la brebis. « Je choisis ce moment-là pour tarir les brebis car ça tombe au moment de la tonte. Ça évite de rajouter un choc de plus à la mise à l'herbe. » Certains réalisent un tarissement ou un sevrage semi-collectif.
La conduite du tarissement. Il est préférable que le tarissement soit brutal : tant que la chèvre est traite, il y a libération de prolactine, hormone qui maintient la lactation. En arrêtant la traite, la sécrétion de cette hormone se stoppe et l'arrêt de la sécrétion de lait se fait naturellement.
En dehors de ces actions physiques, l'ocytocine à une action psychique, modifiant les comportements de la brebis. L'ocytocine est responsable des comportements maternants tel que lécher l'agneau, se placer pour faciliter la tétée, gratter le sol pour forcer le lever, se placer entre l'agneau et d'éventuels dangers…
Chèvres : les aliments à risques
Les chèvres sont donc gourmandes, mais pas très prudentes et leur système digestif ne supporte pas tout. Attention aux pommes de terre, aux tomates et aux choux, ainsi qu'aux arbustes comme le laurier, le thuya, l'hortensia, le bambou, le houx, le sapin, le troène, le lierre...
La chèvre alpine FR53632500168 culmine à 6,5 kg de lait produits par jour de lactation, ce qui la place en tête de liste sur ce critère.
Veillez à ne pas faire de mouvements brusques et de rassurer le bovin. Idéalement, il est préférable de traire en pressant deux trayons situés en diagonale. Le changement de côté n'est alors plus nécessaire. Soyez prudent lorsque vous vous déplacez à proximité de l'animal.
Un plan de soin précis. Si les éleveurs trouvent un quartier plus dur à la traite, celui-ci est massé 2 fois par jour avec du baume végétal et une solution d'huiles essentielles prévues pour les mammites composée entre autres de girofle, origan, tea-tree , … pendant 8 jours.
Pour les élevages « familiaux » de chèvres, chez qui les chèvres ne sont pas traites mais allaitent leurs chevreaux, les mammites sont rares. Un traitement individuel par voie intramammaire est possible ; on utilise généralement la moitié d'un injecteur destiné aux bovins par pis à traiter.
La durée de gestation moyenne est de 145 jours et les premières mises bas ont lieu entre 140 et 142 jours (pour des agneaux viables). Une brebis qui est prête à agneler se reconnaît (en principe !) à sa vulve tuméfiée, ses mamelles tendues, les tétines un peu rouges et un creux entre les côtes et les hanches.
Les chèvres étaient plus susceptibles de pointer leurs oreilles vers l'avant si elles étaient dans un état positif. Les animaux bougeaient également davantage la tête, avaient la queue relevée, produisaient plus d'appels et avaient un ton plus stable dans leur appel lorsqu'ils étaient heureux.
Dans un premier temps, la chèvre est particulièrement agitée et s'approche du mâle pour le stimuler mais refuse ses approches, la femelles est dite "proceptive". Puis les approches de la femelle se poursuivent, elles sont accompagnées d'un frétillement de la queue, de bêlements et souvent d'émission d'urine.
La petite douve (Dicrocoelium en automne après un été sec). Les ténias (plus rarement). La présence de parasites internes chez les caprins se traduit par des signes cliniques peu évocateurs : baisse de production de lait, poil piqué, amaigrissement, toux. Les diarrhées sont peu fréquentes.
Durant le Moyen Âge cependant, la viande de chèvre est proscrite à Montpellier et à Lausanne, de peur que les bouchers ne la fassent passer pour de la viande de mouton. En Italie, à Bologne, pour les mêmes raisons, l'élevage des chèvres est interdit tandis qu'à Osogna (Suisse), le cabri servait de dîme.
La fourchette de prix est comprise entre 100 euros, prix pour un bouc dont la taille adulte estimée est égale ou supérieure à 51 cm au garrot, et 350 euros, prix pour une femelle qualifiée d'extra-toy, c'est-dire une chèvre qui ne dépassera pas les 42 cm au garrot.
Pour produire du lait tout au long de l'année, un éleveur peut désaisonner son troupeau. Pour cela, il existe des techniques basées sur le photopériodisme. Une autre technique qui repose sur l'injection d'hormones, est interdite en bio.
Les chèvres
Leur pelage est très fin et peu dense, et elles ne disposent que d'une très fine couche de graisse sous la peau. Elles pourront toutefois supporter des basses températures si elles y ont été habituées et si le froid s'installe progressivement.
Les chèvres sont herbivores, c'est-à-dire qu'elles mangent de l'herbe, des feuilles, du foin ou éventuellement des céréales. Les visiteurs apportent souvent du pain, des fruits ou même des déchets. Mais ces aliments ne font pas partie du régime alimentaire des chèvres.
Le système digestif de la chèvre
Son système digestif est plus fragile que celui des moutons et elle peut s'intoxiquer plus facilement. 3 règles à retenir : La chèvre peut facilement s'étouffer c'est pourquoi le pain, les fruits, et les légumes, doivent lui être donnés en petits morceaux et toujours sans no.
Le bêlement indique l'inquiétude dans le groupe. Pour les moutons, le bêlement est le meilleur moyen de communication. Lorsqu'ils se sentent bien, ils se font entendre naturellement. Mais s'ils ont faim ou soif, ou s'ils sont inquiets, ils le crient aussi haut et fort.
On passe un lac d'agnelage autour de chaque patte, au-dessus du boulet, on exerce une traction douce en synchronisant avec les efforts expulsifs de la brebis. Si la tête ne suit pas, on passe également un lac au niveau de la nuque. On dilate le col de l'utérus et la vulve avec la main afin de faciliter le passage.