Le salarié a droit à une indemnité de fin de contrat (dite « prime de précarité ») lorsque le CDD arrive à son terme et qu'il ne se poursuit pas par un CDI . Elle est égale au minimum à 10 % de la rémunération brute totale versée durant le contrat.
La prime ou indemnité de fin de contrat en CDD anticipée
Accord entre l'employeur et le salarié ; Demande du salarié qui justifie d'une embauche en contrat à durée indéterminée (CDI). Pour éviter toute difficulté, le salarié peut indiquer par écrit la rupture du contrat et fournir le justificatif de l'embauche prévue.
La prime de précarité est versée sauf faute grave : Manquement aux obligations du salarié qui rend impossible son maintien dans l'entreprise. Exemples : vol, refus d'exécuter des tâches prévues au contrat, abandon de poste. du salarié ou refus de CDI : CDI : Contrat de travail à durée indéterminée .
Le solde de tout compte doit être versé à la fin du contrat de travail, généralement lors du départ définitif du salarié de l'entreprise. Cela peut inclure la fin d'un contrat à durée déterminée, la résiliation d'un contrat à durée indéterminée (démission ou licenciement) ou la cessation d'une mission en intérim.
L'indemnité est au moins égale aux montants suivants : 1/4 de mois de salaire par année d'ancienneté jusqu'à 10 ans. 1/3 de mois de salaire par année d'ancienneté après 10 ans.
Votre employeur peut vous remettre le reçu le 30 septembre. Votre employeur doit vous informer que le document est prêt et vous le remettre. la loi ne vous oblige pas à signer le reçu pour solde de tout compte.
Des documents obligatoires à la rupture du contrat de travail sont remis par l'employeur au salarié : certificat de travail, reçu pour solde de tout compte et attestation pour Pôle Emploi.
Fin prévue du contrat
si le salarié conserve son emploi après la fin de son CDD alors qu'aucun accord de renouvellement n'a été prévu, le contrat devient un CDI. Le salarié alors conserve l'ancienneté acquise au cours du CDD. La durée du CDD est déduite de la période d'essai éventuellement prévue dans le CDI.
Le solde de tout compte regroupe toutes les sommes dues au salarié à la rupture de son contrat de travail. On y trouve : Le salaire correspondant au dernier mois travaillé, calculé au prorata jusqu'au dernier jour de contrat.
Si après plusieurs courriers de relance, l'employé ne parvient toujours pas à obtenir son attestation employeur ou son solde de tout compte, il lui sera possible de saisir le Conseil de Prud'Hommes (CPH) compétent qui ordonnera à son employeur de remettre son attestation ainsi que le paiement du solde.
Lorsque le contrat à durée déterminée (CDD) d'un salarié ne se poursuit pas par un contrat à durée indéterminée (CDI) dans l'entreprise, la loi prévoit que l'employeur doit obligatoirement lui verser une indemnité de fin de contrat, dite “prime de précarité''.
En effet, la jurisprudence considère que la prime devient un usage d'entreprise et est automatique, à partir du versement sur 3 années consécutives.
La prime de précarité est versée par l'employeur à la fin du contrat de travail du salarié, avec le dernier salaire perçu pour solde de tout compte avec les congés payés s'ils n'ont pas été pris. Peu importe que le contrat de travail à durée déterminée soit renouvelé ou non.
Le contrat de travail à durée indéterminée (CDI) peut être rompu à la demande de l'employeur, du salarié ou d'un accord commun. La justice peut également prononcer la résiliation judiciaire du CDI. Le CDI est un contrat de travail qui ne possède pas de durée de fin, contrairement au contrat à durée déterminé (CDD).
En principe, par chèque (car « quérable ») mais le montant calculé sur le solde de tout compte peut très bien être réglé par virement tout en mettant cette mention sur le reçu (et au plus tard à la date du versement habituel du salaire).
Est-ce que j'ai droit à une prime de fin d'année ? Pour avoir droit à une prime de fin d'année, vous devez avoir travaillé, dans le régime de cinq jours de travail par semaine, au moins 65 jours ou 494 heures en tant que travailleur intérimaire pendant la période de référence.
Le calcul de cette prime est assez simple : elle est égale à 10% du total de votre rémunération brute reçue durant votre contrat. Par durée du contrat, il faut entendre la période initiale mais aussi les différentes périodes de renouvellement de celui ci.
S'il ne respecte pas cette obligation, l'employeur peut être condamné à payer une contravention de 4e classe (amende de 750 € maximum pour une personne physique ou de 3 750 € pour une personne morale).
Elle est versée à l'issue du contrat en même temps que le dernier salaire et figure sur le bulletin de salaire correspondant. Il n'y a pas de délai légal entre la fin du CDD et la signature du CDI.
Si la décision fait l'objet d'un accord signé volontairement, l'employé maintient son droit au chômage après un CDD. Le salarié peut prétendre à une allocation chômage après un CDD. Cela se traduit par le versement d'une allocation de retour à l'emploi par le Pôle emploi.
Si votre employeur met fin au contrat
Vous serez considéré en situation de chômage involontaire et pourrez demander à bénéficier de l'allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE).
En cas d'échec de cette démarche, le salarié devra assigner son employeur devant les prud'hommes. Pour que ce dernier soit sanctionné pour avoir tardé à remettre le solde de tout compte, le salarié devra démontrer un préjudice.
Dans ces cas, retrouvez l'attestation employeur à remplir dans « l'Espace employeur », sur le site de pole‑emploi.fr ou en appelant le 3995.
Quel est le mieux démissionner ou abandon de poste ? Avec une démission, le salarié est définitivement privé de l'allocation chômage. Avec l'abandon de poste, il y a une présomption légale de démission mais il existe des cas où le salarié peut quand même toucher le chômage.
C'est une idée reçue ! En effet, si vous démissionnez, vous ne pouvez pas percevoir tout de suite des allocations chômage. Il existe toutefois certains cas où une démission peut être considérée comme légitime par Pôle emploi.