La règle principale en France, comme dans plusieurs pays européens, est que toutes les productions d'une personne deviennent libres de droit soixante-dix ans après sa mort. Ainsi, au 1er janvier 2019, seront concernées les œuvres de tous ceux qui ont passé en 1948.
Le domaine public désigne l'ensemble des oeuvres (littéraires mais pas uniquement) qui ne sont plus régies par le droit d'auteur. Toute personne est donc libre d'utiliser ces créations. En France, un livre tombe dans le domaine public lorsque son auteur est décédé il y a plus de 70 ans.
Pour être protégée par le droit d'auteur, une œuvre doit remplir deux conditions : l'œuvre doit être originale (condition d'originalité) ; l'œuvre droit être exprimée sous une certain forme (condition de forme).
Règle générale
Le droit d'auteur a une durée de 70 ans après la mort de l'auteur. Au terme de cette durée, les œuvres tombent dans le domaine public et peuvent donc être exploitées sans l'autorisation des titulaires de droit d'auteur.
Depuis une directive européenne du 29 octobre 1993, et donc dans l'ensemble des pays membres de l'Union, les œuvres entrent dans le domaine public « soixante-dix ans après le décès de leur auteur ou, s'il s'agit d'une œuvre de collaboration, 70 ans à compter du décès du dernier auteur survivant ».
Le dernier auteur vivant est décédé en 1950, donc l'oeuvre sera libre en 2020. Si l'oeuvre est anonyme, alors il faut prendre comme référence la date de publication de l'oeuvre. Ces durées sont valables pour les oeuvres françaises. Si ce n'est pas le cas, il faut se référer aux droits du pays d'origine.
Ainsi, le droit d'auteur est illimité tant que l'auteur est vivant, c'est-à-dire que l'œuvre de l'auteur bénéficiera d'une protection aussi longtemps que ce dernier sera en vie, toutefois dès lors que l'auteur sera décédé la durée de protection ne sera plus que de 70 ans avant que l'œuvre ne tombe dans le domaine ...
Elle renvoie à un type d'offre commerciale, proposée notamment par les banques d'images, qui permet de payer un forfait pour toute utilisation illimitée d'un contenu, à condition qu'elle soit autorisée dans la licence concernée.
À l'heure actuelle, la protection du droit d'auteur demeure en vigueur pendant toute la vie de l'auteur, puis pendant les 50 années qui suivent son décès. Dans le cas d'une œuvre créée par plusieurs auteurs, le droit d'auteur subsistera pendant les 50 ans qui suivent le décès du dernier auteur survivant.
Les conditions requises pour qu'un livre tombe dans le domaine public peuvent varier d'un pays à l'autre», prévient la société. Les internautes français peuvent accéder, par exemple, au recueil Les contemplations de Victor Hugo ou aux Fables de la Fontaine.
Les œuvres utilisables librement sont des œuvres pour lesquelles le titulaire des droits d'auteur consent à ce que les usagers copient, utilisent, diffusent et transmettent l'œuvre sur un support numérique. Vous devez respecter les droits moraux de l'auteur.
Les œuvres posthumes
- l' œuvre est publiée durant la durée du monopole du droit d'auteur soit dans les 70 années qui suivent la mort de l'auteur ; - l' œuvre est publiée après l'extinction de la durée du monopole, c'est-à-dire plus de 70 ans après le décès de son auteur.
On parle d'"œuvre libre" ou de "contenu libre" lorsque le contenu (texte, image, musique, etc.) n'est pas (ou plus) protégé par les droits d'auteur ou le copyright (on dit alors qu'il est dans le domaine public) ou quand l'auteur décide de le placer sous une licence libre.
Soit, une demande au fond, avec la présence d'avocat exigé, pour un délai d'au moins 10 mois jusqu'à 18 mois. La cours visera à contraindre à l'éditeur de payer les dommages et intérêts ou de résiliation le contrat de cessations de droit, selon un certain niveau de gravité.
Qui paie les droits ? Les droits d'auteur sont dus par le producteur du spectacle, c'est-à-dire le détenteur de l'autorisation d'exploiter l'œuvre. Cependant, dans le cadre de la délégation imparfaite de paiement, le producteur peut déléguer le paiement des droits d'auteur au diffuseur.
Il suffit juste que l'œuvre soit créée (et remplisse les critères de mise en forme et d'originalité). Se pose alors la question de savoir qui est l'auteur d'une œuvre. L'article L. 113-1 y répond en édictant une présomption légale à l'encontre de la personne sous le nom de laquelle l'œuvre est divulguée.
Il y a Google Image qui vous aide à déterminer si une image est protégée par des droits d'auteur ou des éléments de communication créatifs. Vous devez aller sur la page images.google.fr et cliquer sur l'icône de l'appareil photo.
Délais légaux de répartition
324-12 du Code de la propriété intellectuelle, les organismes de gestion collective sont tenus de répartir les droits au plus tard 9 mois suivant la fin de l'année au cours de laquelle ces droits ont été perçus, donc au plus tard le 30 septembre suivant l'année de perception.
La propriété intellectuelle est composée de deux grandes catégories de droits: la propriété littéraire ou artistique que l'on appelle plus généralement le droit d'auteur et la propriété industrielle qui regroupe les créations utilitaires.
D'une part, les droits d'auteurs permettent aux personnes créatrices, autrices, artistes de vivre de leur travail. D'autre part, ils garantissent l'intégrité d'une œuvre, même après le décès du⋅de la créateur⋅rice.
L'auteur d'une oeuvre acquiert son droit sans formalités et du fait même de la création de l'œuvre à condition que celle-ci présente une originalité et qu'en cas de litige, vous devez prouver votre droit d'auteur en apportant la date à laquelle elle a été créée.
Le droit d'auteur s'applique aux images
De ce fait, n'importe quelle image trouvée sur internet appartient à son auteur sans qu'aucun dépôt de celle-ci ne soit nécessaire. Par conséquent, une image trouvée sur internet n'est pas utilisable ni modifiable sans l'accord de son auteur.
Si une photo libre de droit n'est pas nécessairement gratuite, une image libre de droit et gratuite, cela existe. Malgré cela, elle reste toujours protégée par le droit d'auteur – et le droit d'image – dans le cadre d'une licence « Creative Common ».