Dès que cet état est constaté, l'entreprise doit obligatoirement, dans un délai de 45 jours, déposer une déclaration (appelée dépôt de bilan) auprès du tribunal de commerce ou du tribunal judiciaire.
Suite au dépôt de bilan de votre entreprise, le tribunal peut décider selon la situation et selon votre demande d'ouvrir soit une procédure de redressement judiciaire (qui implique une poursuite d'activité), soit une liquidation judiciaire (qui implique un arrêt de l'activité et la fermeture de l'entreprise).
Le dépôt de bilan intervient lorsque l'entreprise fait face à des impayés, ne peut plus honorer ses dettes échues, ne peut plus verser les salaires, n'a plus de trésorerie disponible et plus aucune possibilité de crédit.
La possibilité de sauver l'entreprise : le dépôt de bilan. L'impossibilité de sauver l'entreprise : la liquidation judiciaire.
Le dépôt de bilan est une procédure collective qui survient lorsqu'une société se déclare être en cessation des paiements, c'est-à-dire lorsqu'elle ne peut plus faire face à ses dettes, son passif. Cette demande de dépôt de bilan est déposée par le dirigeant de l'entreprise auprès du greffe du Tribunal de commerce.
Elle est financée par une cotisation patronale obligatoire. C'est le représentant des créanciers, nommé par le juge, qui met en œuvre l'AGS. Désigné par les salariés, le représentant des salariés contrôle le montant des sommes dues et versées aux salariés.
Lorsqu'il est éligible, le travailleur indépendant dont l'entreprise a fait l'objet d'une liquidation judiciaire doit s'inscrire à Pôle emploi dans les 12 mois. Qui suivent la date de la liquidation judiciaire. Par la suite, il pourra prétendre à une allocation chômage de 800 euros par mois pour une durée de 6 mois.
Seul le dirigeant, c'est-à-dire le représentant légal de l'entreprise, peut effectuer le dépôt de bilan pour le compte de l'entreprise.
Pour obtenir des informations, le créancier doit se rapprocher du greffe du tribunal judiciaire du lieu du siège de l'entreprise.
La déclaration de cessation d'activité entraîne la radiation au registre du commerce et des sociétés (RCS), ce qui signifie la disparition juridique de l'entreprise. Les associés deviennent donc copropriétaires indivis des éléments de l'actif de la société qui restent après règlement des dettes.
Le liquidateur procède au licenciement des salariés, dans les 15 jours suivant le prononcé de la liquidation judiciaire, délai pendant lequel le paiement des salaires par l'AGS est garanti. La procédure de licenciement est réduite dans ses délais de droit commun, afin de s'adapter à la procédure collective.
Afin de fermer votre société, vous devez commencer par décider sa dissolution anticipée et nommer un liquidateur. Ensuite, les opérations de liquidation doivent être accomplies. Elles aboutiront au partage et à la fermeture définitive de votre société (radiation du registre du commerce et des sociétés).
C'est donc l'entreprise en tant que personne morale qui se charge de payer les dettes, d'honorer les créanciers. Reste qu'elle ne peut le faire que dans la limite des fonds qu'elle parvient à réunir.
Pour fermer une SAS avec des dettes, il est possible de procéder à la cessation des paiements. Pour ce faire, une déclaration doit être déposée auprès du greffe du tribunal de commerce. Le délai admis est de 45 jours après la cessation effective des paiements.
54 848 € pour un salarié dont l'ancienneté est inférieure à 6 mois ; 68 560 € pour un salarié dont l'ancienneté est comprise entre 6 mois et 2 ans ; 82 272 € pour un salarié dont l'ancienneté est supérieure à 2 ans.
Une entreprise est en état de cessation des paiements lorsque la trésorerie dont elle dispose n'est plus suffisante pour régler ses dettes.
Plusieurs dispositifs sont à sa disposition, pour éviter le redressement ou la liquidation judiciaires, tout en restant à la tête de son entreprise : comités d'aide, mesures préventives du mandat ad hoc et de la conciliation et procédure de sauvegarde.
Vous l'avez compris, la garantie de l'État couvre 90% du capital. Cela signifie que si une entreprise fait faillite et ne rembourse plus ses échéances, l'État remboursera aux prêteurs 90% du capital restant dû par l'emprunteur.
Le prononcé de la liquidation judiciaire entraîne la cessation immédiate de l'activité de la société, sauf autorisation de poursuite exceptionnelle d'activité. Les postes de travail sont supprimés et la rupture de l'ensemble des contrats de travail engagée, sauf possibilité de reclassement.
Pour obtenir des informations, le créancier doit se rapprocher du greffe du tribunal de commerce du lieu du siège de l'entreprise.
Lorsque les dettes concernent le Fisc, le dépôt de bilan tardif peut entraîner la responsabilité du gérant de SARL, et l'obligation de régler les dettes. Quant à l'Urssaf, le gérant pourra être redevable des pénalités et dommages et intérêts, les impayés restants dus par l'entreprise.
Qui paie les indemnités de licenciement économique ? Que ce soit pour un licenciement économique collectif ou pour un licenciement économique individuel, l'employeur est tenu au versement des indemnités de fin de contrat.
Montant de l'indemnité
L'indemnité légale est calculée à partir des salaires bruts précédant le licenciement. L'indemnité est au moins égale aux montants suivants : 1/4 de mois de salaire par année d'ancienneté jusqu'à 10 ans. 1/3 de mois de salaire par année d'ancienneté après 10 ans.
Elle ne peut pas dépasser 75 % du salaire journalier de référence ni être inférieure à 57% de celui-ci, et son montant maximal est limité à 256,96€ par jour. Cette allocation ne vous sera pas versée immédiatement après votre inscription à Pôle emploi.