Cortisone et acouphènes Les gouttes de cortisone pour les oreilles ne sont recommandées qu'en cas d'inflammation importante et peuvent être administrées par le médecin dans le cadre d'un traitement d'environ une semaine.
Surélevez votre tête pour dormir. Cela améliore la circulation du sang et peut réduire vos symptômes. Pratiquez une activité physique régulière, un sport ou apprenez une technique de relaxation permettant d'éliminer et/ou de mieux gérer le stress.
Des antalgiques. Dans la mesure où l'acouphène peut être ressenti comme une véritable douleur par le patient, des antalgiques sont donc logiquement prescrits. Il s'agit généralement d'antalgiques à visée centrale qui doivent être pris à toutes petites doses.
Les chercheurs ont mis en évidence un lien entre la consommation régulière de paracétamol et d'ibuprofène et le développement de problèmes auditifs, comme la surdité ou les acouphènes. Chez les femmes ayant consommé du paracétamol pendant six ans et plus, une perte d'audition de 10% a été constatée.
Certains antiépileptiques, antidépresseurs ou anxiolytiques peuvent également être proposés, bien qu'ils n'aient pas d'indication officielle dans le traitement des acouphènes. Les médicaments contenant de la trimétazidine (VASTAREL et ses génériques) ont longtemps été indiqués dans le traitement des acouphènes.
Ainsi, l'érythromycine, par exemple, qui est souvent prescrite en cas de bronchite ou d'otite peut être ototoxique. Certains diurétiques peuvent également nuire au système auditif et conséquemment entraîner l'apparition d'acouphènes.
Ils sont rares et sont souvent dus à des maladies vasculaires comme une anomalie d'une artère du cou ou de la tête (artère carotide ou artère vertébrale par exemple) ou à une hypertension artérielle, et ils sont alors pulsatiles (rythmés par les battements du cœur). Très rarement, une tumeur est en cause.
Une étude américaine récente publiée dans le Journal of general internal medicine(d) a montré l'effet des antalgiques, dont le paracétamol et l'aspirine et des AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens), sur l'apparition des acouphènes.
Les huiles essentielles
Tout comme les plantes énoncées ci-dessus, certaines huiles essentielles possèdent des propriétés apaisantes et agissent sur la circulation sanguine. C'est le cas de la marjolaine, du cyprès, de la lavande, du basilic ou du petit grain bigarade, à appliquer localement près des oreilles.
Tout bruit au-delà de 80 dB, répété, peut aggraver l'audition en détruisant les cellules ciliées de l'oreille interne. La musique risque donc, si elle est trop forte ou écoutée trop longtemps, de provoquer des acouphènes temporaires ou définitifs.
Dr Gilles Besnainou ORL Paris.
C'est possible.
Dans 95 % des cas, les acouphènes sont temporaires et disparaissent d'eux-mêmes. Par un phénomène d'habituation, le cerveau apprend à faire abstraction de ces sensations auditives. Il faut quelques semaines à quelques mois pour constater une disparition spontanée des acouphènes.
Un soulagement est possible
Si les acouphènes motivent une forte demande médicale, il n'existe pas de traitement curatif à ce jour. La prise en charge consiste actuellement à masquer les acouphènes pour réduire la gêne qu'ils provoquent et améliorer le vécu des patients.
Le lien entre la carence alimentaire et les acouphènes
La carence alimentaire peut provenir d'un déficit en magnésium, en potassium, en zinc, en fer ou encore en vitamines D, A ou C. Or, quelque soit le type de carence alimentaire, elle peut indirectement engendrer des acouphènes.
Même si elle ne peut généralement pas faire disparaître le trouble, l'huile d'olive peut permettre de l'apaiser. Pour ce faire, il faut appliquer quelques gouttes d'huile préalablement chauffée dans l'oreille. Il est conseillé de garder la tête penchée sur le côté et de laisser agir l'huile d'olive quelques minutes.
Les acouphènes sont facteurs de stress et de dépression, pour atténuer son effet, une bonne nuit de sommeil est conseillée. Pour cela, soyez actif tout au long de la journée et n'abusez pas de boissons drainantes. Le sommeil est en effet capital pour diminuer l'intensité de ses acouphènes.
Les sifflements, en particulier, proviennent généralement d'une lésion de l'oreille interne : celle-ci, aussi appelée cochlée, subit les conséquences d'un vieillissement naturel ou prématuré, lié à un traumatisme (choc auditif ou physique au niveau du crâne), à la prise de certains médicaments dits ototoxiques, à l' ...
Les causes
Lorsqu'ils sont temporaires, ces sifflements apparaissent fréquemment après l'exposition à un bruit trop intense (explosion, concert de musique, etc.). Ils peuvent aussi être provoqués par un rhume ou des maux de gorge, ils sont alors provoqués par l'obstruction d'un canal entre le cou et les oreilles.
Le sommeil : Un manque de sommeil ou des habitudes de sommeil perturbées peuvent contribuer à augmenter le stress et la fatigue, ce qui peut exacerber les symptômes des acouphènes.
Pourquoi les acouphènes sont plus forts en intensité le soir ? Les acouphènes peuvent être perçus plus forts le soir, au moment du coucher que le matin, pour différentes raisons : Le stress / angoisse du soir, amplifié notamment par les sifflements. La fatigue accumulée dans la journée, notamment auditive.
Même aux doses normales, la prise d'AINS expose à des risques de brûlure d'estomac, voire d'ulcère, de perforation ou d'hémorragie gastrique. Comme le précise le Dr Bégaud, « cet effet négatif est très variable selon l'anti-inflammatoire et son mode d'action.
Votre corps à besoin de tranquillité et de détente pour s'endormir. Cela dit, pour camoufler le bruit des acouphènes pendant la nuit, vous pouvez diffuser de la musique douce dans votre chambre. Des sons de la nature, peuvent également vous aider à vous détendre.
L'acouphène peut rendre sourd
Les acouphènes sont, dans 90% des cas, la résultante d'une perte d'audition mais ne la provoquent pas. L'acouphène naît la plupart du temps de cette baisse d'audition qui est compensée par le cortex auditif. Il ne cause donc pas de perte d'audition et risque encore moins de rendre sourd.
Le déclenchement de l'acouphène est lié à un traumatisme, soit physique, soit psychosomatique. Mais quelle que soit son origine, l'acouphène augmente avec le stress.