Les Français déclarent, sondage après sondage, préférer vivre dans des villes moyennes que dans les grandes agglomérations À l'heure de la valorisation de l'authenticité et de la ville « durable », elles concilient les exigences d'un cadre de vie à taille humaine dans un environnement relativement préservé.
Désindustrialisation, dévitalisation commerciale, désertification. Les villes moyennes incarnent, dans la diversité de leurs situations, une forme de déclin urbain.
Le programme Actions Coeur de ville comme les plans qui l'ont précédé sont surtout focalisés sur l'offre : rénover le parc de logement pour lutter contre la dégradation du bâti, requalifier les rez de chaussée pour limiter la vacance commerciale, construire des bureaux pour attirer des emplois, etc.
La présence d'espaces verts : 35% vs 31% des Français. Plus d'un tiers des villes moyennes citent aussi l'accès à la santé et aux soins de proximité (38%) et «une offre en commerces de proximité complète et accessible» (37%), mais ces deux items sont davantage cités par l'ensemble des Français (42% et 38%).
— Définition statistique mêlant emploi, population polarisée et statut administratif : L'Insee définit comme ville moyenne « un pôle de moyenne ou grande aire urbaine, comprenant donc plus de 5 000 emplois, dont la population est inférieure à 150 000 habitants et qui n'est pas préfecture d'une ancienne région ».
La plupart des analyses contemporaines des villes moyennes tentent de rendre compte de la grande diversité des situations locales. Elles s'articulent autour de deux axes de recherche. Une première approche met l'accent sur la géographie, la taille et les fonctions exercées (Pouyanne et al. 2008).
La mise en valeur de l'espace public et du patrimoine. Chaque territoire détient un patrimoine unique par son histoire, son architecture et sa diversité culturelle. Mettre au cœur de ses enjeux la valeur de ce patrimoine est essentiel pour mettre en lumière son potentiel culturel et favoriser sa dynamisation.
De nombreux signes de fragilisation. ► Des villes affaiblies face à la métropolisation. Perte d'attractivité, désindustrialisation, déficit migratoire voire démographique, chômage et pauvreté, fermeture des équipements publics (hôpitaux, tribunaux, etc.)
Les villes petites et moyennes sont, dans de nombreux pays, particulièrement touchées par ce phénomène, en lien avec une pluralité de facteurs qu'il s'agira d'éclairer (métropolisation, décroissance, désindustrialisation, vieillissement, réformes territoriales de l'Etat, mutations commerciales). 3.
Dans la synthèse qui suit, sont définies comme « aires urbaines moyennes » ou « villes moyennes », les aires urbaines dont les villes centre ont une population comprise entre 20 000 et 100 000 habitants.
Paris connaît les effets de la métropolisation, observables ailleurs dans le monde : gentrification, recompositions sociale et territoriale, étalement urbain, polycentrisme.
En France, de manière générale, les petites villes sont souvent celles présentant de 3 000 à 20 000 habitants alors que les villes moyennes commencent à 20 000 habitants pour se limiter à 100 000 habitants. Ce sont les cadres chiffrés retenus par les associations des maires des villes petites et moyennes de France.
Pour séduire de nouveaux habitants, les villes n'hésitent plus à jouer la carte de la rénovation en proposant des équipements de loisirs (piscine, médiathèques, …), en ouvrant des classes supplémentaires dans les écoles ou en jouant la carte "écologique" avec une offre de transports en commun propres et des pistes ...
Un développement économique et commercial équilibré ; Le développement de l'accessibilité, de la mobilité et des connexions ; La mise en valeur de l'espace public et du patrimoine ; L'accès aux équipements et services publics.
Un autre facteur clé de succès tient dans la capacité à cibler des populations, activités économiques ou animations qui dynamiseront par leur présence le centre-ville. Il peut s'agir de commerces spécialisés, de médecins, d'entreprises tertiaires ou encore de festivals générateurs de visiteurs.
Une nécessité de réinvestir les centres-villes
Certaines d'entre elles présentent des signes de fragilités : déprise démographique, logements dégradés, commerces vacants... 55 % des villes moyennes ont un taux de vacance commerciale supérieure à 10 %. En 15 ans, ce taux a augmenté de plus de 4 % en moyenne.
L'ANTISECHE - Historiquement, toute commune qui compte moins de 2.000 habitants est considérée comme un village. Au-delà, c'est une ville.