Nous vous conseillons d'éviter les bois tels que le châtaignier et le platane. Ils ont tendance à éclater et peuvent donc être dangereux.
Éviter les bois tendres
Comme le tilleul ou le peuplier. Ils brûlent vite et peuvent aider à l'allumage du feu, mais ne tiennent pas la longueur sur la durée.
Choisir des essences à fort pouvoir calorifique
Le chêne, le charme, le hêtre, le frêne, l'orme et l'érable offrent le meilleur rendement : 2 000 kWh par mètre cube apparent. Le pouvoir calorifique du châtaignier, de l'acacia et des fruitiers reste intéressant : 1 700 kWh par mètre cube apparent.
En effet, un bois traité contient de nombreuses particules toxiques se dégageant dans l'air une fois enflammées et pouvant alors être inhalées par les adultes, les enfants et les animaux de compagnie. Il est donc fortement recommandé de mettre uniquement du bois non traité dans votre cheminée ou poêle à bois.
Les bois du type sapin, mélèze ou épicéa, ne sont pas recommandés pour vous chauffer. Ils vont certes très bien brûler, mais beaucoup trop vite. À la rigueur, ils peuvent être utilisés bien secs pour démarrer ou relancer un feu.
Nous vous conseillons d'éviter les bois tels que le châtaignier et le platane. Ils ont tendance à éclater et peuvent donc être dangereux.
Le charme, le chêne et le hêtre : ce sont trois essences à haut pouvoir calorifique et qui assurent un rendement optimal. Le frêne, l'érable et le bouleau sont moins calorifique mais restent parfaits pour votre feu. Le saule, le peuplier, le tilleul et le marronnier chauffent peu.
la propreté de la bûche, qui ne doit pas présenter de champignons ou de moisissures ; un bois humide crépite lors de la combustion et de la fumée plus foncée s'échappe du conduit d'évacuation. Vous pouvez également sentir la bûche : si elle ne présente pas d'odeur de sève, elle a plus de chance d'être sèche.
Le taux d'humidité du bois ne doit pas dépasser 20%.
Enfin, des bûches ou granulés de bois avec un fort taux d'humidité brûlées peuvent dégager une importante quantité de vapeur d'eau. Les pellets de mauvaise qualité ou trop humides peuvent également encrasser et abîmer votre système de chauffage.
Les feuillus durs (chêne, hêtre, frêne, châtaigner, charme, noyer, fruitiers, etc.) ; Les résineux et feuillus tendres (épicéa, sapin, pin, mélèze, peuplier, saule, etc.). Les feuillus durs sont les plus appréciés pour le chauffage domestique à l'exception du châtaignier qui éclate en brûlant.
Comme nous le disions plus haut, certains bois ne donnent pas beaucoup de chaleur calorifique (tremble, épinette), mais représente une excellente forme de bois d'allumage. Vous pouvez aussi utiliser le bois de l'année précédente car ce bois est devenu, avec le temps, un bois très sec.
Ainsi, les bois résineux, issus de conifères, produisent plus de gaz que la quantité nécessaire pour alimenter le feu. Résultat : l'excédent est éliminé « en force » des fibres du bois. C'est ce phénomène qui est à l'origine de ces crépitements.
Acacia, aulne, baumier, bouleau blanc, châtaignier, érable acer negundo), merisier, noisetier et noyer, orme, peuplier et tilleul sont des bois tendres excellents comme bois d'allumage et bois de feu d'accompagnement.
Les feuillus durs restent les bois de chauffage le plus adapté au chauffage domestique. Chêne, hêtre, charme, frêne : ils ont tous la particularité d'être plus denses et de dégager plus de chaleur, rendant votre poêle à bois plus performant. En effet, les fibres étant plus denses, la combustion prend plus de temps.
Cela peut s'expliquer de deux manières : soit le bois a un taux d'humidité supérieur à 20 % et ne réunit pas les bonnes conditions pour une combustion, soit vous avez fait le mauvais choix d'essence de bois.
Lors de leur combustion, les bois de feuillus durs génèrent ainsi une quantité normale de gaz, qui est rapidement évacuée et brûlée lors de la combustion. Par contre, d'autres essences comme celles de résineux, produisent plus de gaz à la combustion que la quantité nécessaire pour alimenter le feu.
Les fumées et les odeurs se dégageant du sapin en feu peuvent incommoder votre entourage. Ils peuvent aussi alerter les services d'hygiène de votre mairie. Enfin, brûler vos arbres de Noël présente surtout un risque d'incendie qui peut être dramatique.
Le bois de conifères. Il dégage en brûlant, une forte odeur de résine et les suies enrobent les fumaisons d'un goût amer.
L'écorce et l'aubier brûlent beaucoup moins bien que le duramen (partie centrale du tronc). C'est pourquoi, un bon bois de chauffage est toujours fendu.
En règle générale, le temps de séchage du bois de chauffage va de 1,5 an à 3 ans.
L'option la plus simple et la plus courante pour faire sécher son bois est de le stocker à l'extérieur. Avant de le ranger pour le faire sécher, commencez par couper et fendre vos bûches. Le bois séchera plus vite qu'en rondins. Ensuite, choisissez un abri bien ventilé et aéré pour le ranger et le faire sécher.
Un taux d'humidité supérieur à 20 % est la cause principale d'un bois qui brûle, mais ne chauffe pas. En effet, lorsqu'un bois est trop humide, sa capacité de production de chaleur est plus faible : une partie de l'énergie thermique est utilisée pour évaporer l'eau qu'il contient, et ce, sans produire de chaleur.
Il reçoit un beau poli, ce qui le fait rechercher par les tourneurs, les ébénistes & les graveurs; c'est même un bon bois de chauffage.
La fin de l'hiver et le début du printemps sont les meilleures périodes pour abattre les arbres et fendre les bûches pour le bois de chauffage, car cela laisse suffisamment de temps pour que les bûches sèchent.
Le bon bois de chauffage brûle lentement. Les bois tendres comme le peuplier, le saule ou le bouleau se consument trop rapidement. Ils conviennent en revanche à l'allumage du feu. Les résineux présentent l'avantage d'un haut pouvoir calorifique, mais brûlent trop vite.