Parler lentement et explicitement. Éviter les consignes multiples, qui regroupent plusieurs tâches. Utiliser des consignes simples en mettant l'accent sur les mots importants.
Plusieurs enfants autistes aiment se regarder dans le miroir, faire des mouvements et des expressions faciales. Faites comme lui, en vous plaçant à ses côtés devant le miroir. La communication ne passe pas que par le langage!
Restez toujours calme
Si vous voyez que votre patient autiste fait une crise parce qu'il est frustré, évitez de vous énerver à votre tour. Au contraire, parlez-lui calmement et rassurez-le en essayant de mettre des mots sur la situation frustrante qu'il vit.
Celles-ci se traduisent par un mal-être, une peur ou une perte de contrôle face à une situation qui se produit ou va se produire. Les crises d'angoisse chez les personnes autistes peuvent être provoquées par une hypersensibilité sensorielle ou des difficultés à gérer leurs émotions.
Beaucoup d'autistes ont appris à se calmer eux-mêmes avec des stims (stimming = self-stimulating behavior), comme par exemple chantonner, faire tourner des objets, écouter de la musique, toucher certaines matières etc.
Les troubles de l'autisme de votre enfant entrainent des difficultés à exprimer ce qu'il ressent. Prenez le temps de l'écouter et aidez-le à communiquer ses sentiments. En cas de crise déclenchée par le stress, restez calme, rassurant, ne le grondez pas et ne le forcez pas.
En cas de comportement agressif, vous devez adapter votre communication face à votre patient TSA. Dans tous les cas, restez toujours calme et évitez de hausser le ton quand vous vous adressez à lui. N'hésitez pas à utiliser des supports visuels pour communiquer.
Dire non quand on peut dire oui
"Est ce que je peux avoir un biscuit maman ?" Au lieu de lui dire immédiatement "non", vous pouvez dire "tu pourras avoir un biscuit quand tu auras fini de manger". Pour chaque “non” (parce que parfois, la réponse ne peut être que “non”), essayer d'offrir deux "oui".
Elles peuvent s'exprimer avec plus ou moins de sévérité et leurs symptômes varient considérablement d'une personne à l'autre. L'autisme infantile est la forme la plus courante de troubles envahissants du développement. Ses symptômes apparaissent avant l'âge de trois ans et sont présents en permanence.
Ces études permettent de quantifier la part de la susceptibilité à l'autisme qui est directement explicable par l'ensemble de ces polymorphismes. Les études récentes convergent vers une estimation de 50 % d'héritabilité attribuable aux variations génétiques à la fois fréquentes et héritées des parents.
L'autisme de haut niveau, aussi appelé Syndrome d'Asperger, est un autisme qualifié de léger, sans déficience intellectuelle. Les symptômes principaux correspondent à une altération des interactions sociales et à des intérêts et des activités restreints, stéréotypés et répétitifs.
Préférez les jeux de contact et les jeux sans matériel (pour éviter une mise en place trop longue qui pourrait le décourager) : massages, chansons, chatouilles... Vous pouvez aussi porter l'enfant, le faire tourner, le faire sauter ou le chercher.
Les enfants avec autisme ne jouent pas comme les autres enfants. On ne peut toutefois pas parler de comportement typique de jeu propre à l'autisme. Certains d'entre eux n'ont aucune fantaisie ou imagination et d'autres, par contre, jouent un rôle (un prince, par exemple) dont ils ont du mal à se défaire.
Considéré comme un trouble du spectre autistique (TSA) de niveau 1, l'autisme léger est une expression (plutôt qu'un diagnostic) pour décrire un enfant avec des aptitudes verbales et sociales modérément diminuées. Proche du syndrome d'Asperger, il n'y a, ni atteinte de l'intelligence, ni troubles du langage.
Il faut encourager l'estime de soi de l'adolescent autiste pour qu'il se voit avec toute sa valeur, différent mais qui a sa place, comme les autres. Leur parler de personnes connues autistes qui ont réussi peuvent les aider à se valoriser.
Les intérêts et routines. L'enfant « Asperger » est généralement fasciné par un centre d'intérêt spécifique qui occupe son temps, ses pensées et domine sa conversation. L'intérêt pour un objet ou un sujet sera toujours une passion solitaire. Il a également tendance à établir des routines qui rendent sa vie prévisible.
Environ 47 % des adultes autistes partagent leur maison – et leur vie – avec un partenaire (1). Oui, les personnes autistes peuvent ressentir des émotions et aimer ou s'attacher à d'autres personnes et avoir une relation amoureuse.
Dans le cas d'un enfant TSA à qui annoncer le diagnostic, on peut commencer par des notions vagues, parler de différence et énumérer de façon concrète ses particularités (« Les bruits trop forts te font mal aux oreilles », « nous avons remarqué que tu as du mal à rester assis à l'école sur ta chaise trop longtemps »).
Les adolescents de 16 à 18 ans et les adultes autistes sont évalués avec le test WAIS-4. C'est un bilan psychométrique qui mesure leurs compétences cognitives et leur QI. Il permet de déterminer les forces et les faiblesses du fonctionnement cognitif et donc une adaptation de la prise en charge.
De nombreuses femmes autistes, sans déficience intellectuelle associée, atteignent souvent l'âge adulte sans être diagnostiquées.
Accompagner l'adulte autiste, c'est construire avec lui son projet et le décliner en objectifs concrets atteignables. Inciter la personne à être autonome permet de définir avec elle ce qu'elle peut réaliser pour optimiser son potentiel et vivre des situations valorisantes.
Il faut pouvoir accompagner l'adulte autiste par un entraînement psychologique, un suivi médical pour gérer ses autres troubles, et favoriser son insertion socioprofessionnelle. Le manque de prise en charge s'explique par l'insuffisance de structures en France.