Le dépôt d'une plainte au commissariat peut aboutir à la convocation d'un individu pour être entendu sur les faits. Cependant, la loi ne prévoit aucun délai à respecter entre le dépôt de la plainte et la convocation au commissariat.
En effet, aucun délai n'est explicitement évoqué concernant la convocation des parties après une plainte. Toutefois, si la procédure se déroule selon la procédure du flagrant délit, la convocation peut être faite dans la foulée. Ainsi, l'auteur et la victime peuvent être rapidement confrontés.
Après le dépôt d'une plainte auprès du procureur, il n'y a pas de délai spécifique fixé par la loi pour qu'il fournisse une réponse à la victime. Toutefois, en règle générale, le procureur examine le dossier et décide de la suite à donner dans un délai de trois mois.
Après le traitement de la plainte, le procureur de la République peut prendre plusieurs décisions. Avant de trancher, il peut demander à la gendarmerie ou à la police d'enquêter sur les faits. Le plaignant et le prévenu peuvent ainsi être convoqués.
En tant que mis en cause, vous serez informé (par écrit ou par téléphone) qu'une plainte a été déposée contre vous. On vous communiquera l'identité de la personne plaignante et le contenu de la plainte. Vous devez alors collaborer à chacune des étapes du traitement de la plainte.
Le seul délai prévu est celui de demander au bout de trois mois au Procureur de la République la suite donnée à la plainte. De façon simple, plus l'infraction est grave et/ou plus le trouble à l'ordre public et à la société sont importants, plus le délai de traitement sera rapide.
Quand une victime dépose plainte, un service de police ou de gendarmerie est chargé d'enquêter. La décision finale sur l'orientation de la plainte est prise par le procureur de la République. Il est destinataire des plaintes et signalements.
Depuis 2019, chaque justiciable peut consulter l'état d'avancement de son dossier civil sur l'espace personnel du site justice.fr. Ce service est ouvert aux affaires pénales depuis le 15 novembre 2021.
Un avis à victime est destiné à notifier une personne ayant subi une infraction de la date et du lieu de l'audience où l'offenseur sera jugé. Cette communication peut être effectuée par courrier, via le procureur de la République, ou directement par la police ou la gendarmerie impliquées dans le cas.
Vos plaintes sont classées sans suite. Si vous n'avez reçu aucune réponse pour donner suite à votre plainte dans les 3 mois suivants le dépôt, on peut présumer qu'elle a été classée sans suite ou vous avez reçu un courrier vous notifiant le classement sans suite du Procureur.
Pour pouvoir porter plainte pour menace, vous devez recueillir des preuves solides. Vous devez réunir tous les éléments en votre possession : témoignages, copie des courriers, enregistrements téléphoniques, … Pour plus d'efficacité, vous pouvez demander à un huissier de justice de constater ces preuves.
Comment savoir si une plainte est classée sans suite ? L'avis à victime permet de faire connaître la décision du procureur de la République de classer sans suite la plainte. Celle-ci peut alors contester cette décision pour tenter d'aller à l'encontre de cette décision.
La convocation vous parvient dans les 3 à 9 mois qui suivent votre recensement citoyen. En général, la JDC dure 8h30 à compter de l'heure de convocation.
La personne concernée reçoit une convocation par courrier remis en main propre. Cette convocation ne précise pas le motif de la convocation, mais porte la mention « affaire vous concernant ».
Elle est envoyée aux destinataires respectifs sans motif, mais avec les mentions de la date et de l'heure de l'audition. Ainsi, la convocation est envoyée sans précision à part la mention : « convocation pour une affaire vous concernant ». La date et l'heure de l'audience sont aussi indiquées.
Le procureur de la République peut classer une plainte sans suite aux motifs suivants : Le préjudice subi par la victime est considéré comme insuffisant pour déclencher des poursuites. Le contexte de l'infraction pénale ne permet pas d'identifier l'auteur des faits. L'acte ne constitue pas une infraction.
Ordonner des actes d'enquête
Le juge d'instruction est le directeur d'enquête. Pour rechercher des preuves, il peut : Saisir les services de police ou de gendarmerie parcommission rogatoire : Acte par lequel un juge charge un autre juge ou un officier de police judiciaire d'exécuter à sa place un acte d'instruction.
Vous aurez un casier judiciaire seulement si vous avez été accusé d'une infraction criminelle et qu'on a pris vos empreintes. Les infractions criminelles sont des contraventions à des lois fédérales comme le Code criminel ou la Loi réglementant certaines drogues et autres substances.
Un procès verbal qui contient notamment la date, l'heure et le lieu du futur procès est rédigé. La notification au prévenu de sa convocation à ce procès est mentionnée au procès-verbal et vaut citation. À la fin de l'audition, le procureur remet au prévenu une copie de ce procès-verbal.
Une main courante est une simple déclaration auprès d'un service de police nationale, qui les consigne dans un registre. Le procès-verbal de renseignement judiciaire est l'équivalent de la main courante, en cas de déclaration auprès d'une brigade de gendarmerie.
Porter plainte en ligne : est-ce possible ? Un dispositif en ligne a été mis en place pour faciliter le dépôt de plainte. Cette procédure permet de renseigner des premiers éléments d'informations sur l'objet de la plainte en ligne, afin d'accélérer l'enregistrement de votre plainte au commissariat ou à la gendarmerie.
Le fait de déposer une plainte est un acte lourd de conséquences. Il est donc possible de faire, dans un premier temps, une main courante. Elle notifiera les éléments de violences sans que l'enregistrement de ces derniers conduise à une procédure judiciaire et pénale.
Et si l'élu mis en cause bénéficie au final d'un non-lieu, d'une relaxe ou d'un acquittement, et qu'il convainc de plus la justice qu'il y a de la mauvaise foi dans tout ou partie de votre plainte, vous pouvez être condamné. La peine encourue peut aller jusqu'à 5 ans de prison et 45 000 € d'amendes.