Résumé : Fayol s'est opposé à Taylor, explicitement dans Administration Industrielle et Générale. Les organisateurs français ont gommé leurs différences en limitant le champ d'application de leurs théories respectives. Dans sa jeunesse, Fayol a eu des actions tout à fait similaires aux interventions de Taylor.
Pour Fayol, Taylor commettait certaines erreurs, notamment en prônant plusieurs autorités au dessus des ouvriers et un contrôle trop étroit du travail. Cependant, Taylor et Fayol reste tenants d'un même mouvement : le courant rationaliste en théorie des organisations.
Fayol passe donc en revue ces cinq éléments d'administration, à savoir : La prévoyance ; l'organisation ; le commandement ; la coordination ; le contrôle.
Les 4 principes du taylorisme sont la division horizontale du travail (spécialisation des tâches), la division verticale du travail (séparation entre les opérations et l'exécution), le salaire au rendement et le contrôle stricte opéré par la hiérarchie.
L'unité de commandement. Pour Fayol, une grande entreprise, c'est d'abord une hiérarchie à plusieurs niveaux. Chaque personne obéit à un chef et un seul. Ceci signifie qu'un grand chef ne peut pas « court-circuiter » ses collaborateurs et donner des ordres directement à tout le monde.
Fayol est d'avoir appliqué l'idée de rationalisation à l'entreprise dans son ensemble et proposé une démarche rationnelle à l'œuvre également au niveau de la fonction administrative des entreprises. H. Fayol a élaboré ainsi la première théorie de l'organisation à usage des directions d'entreprise.
La théorie de Taylor est la première en administration qui puisse être classifiée sous le nom de théorie à programmes. Le problème con- siste à définir un programme qui intègre tous les éléments du tra- vail de façon telle qu'on puisse en avoir une efficacité optimale.
L'objectif de l'organisation scientifique du travail (OST) est d'améliorer la productivité à travers un contrôle renforcé de l'activité des ouvriers. Taylor souhaite lutter contre la "flânerie" dans les ateliers et trouver la meilleure façon de produire (the one best way).
Dans les années 1970 en France, le « taylorisme » est critiqué, d'abord sur le terrain – la grève du « Joint français » (1972) en est l'expression la plus fameuse – en raison des « cadences infernales » infligées aux ouvriers – et ensuite par les sociologues du travail, qui, en analysant les tâches effectuées, montrent ...
Ce sont : la division du travail, l'autorité, la discipline, l'unité de commandement, l'unité de direction, la subordination des intérêts particuliers à l'intérêt général, la rémunération, la centralisation, la hiérarchie, l'ordre, l'équité, la stabilité du personnel, l'initiative, l'union du personnel.
Né le 12 décembre 1918 dans la ville russe de Vladivostok, Igor Ansoff était un mathématicien et scientifique américain d'origine russe.
Le système Taylor repose sur une conception scientifique des organisations, où seules les lois de la raison sont indiscutables et peuvent conduire à des solutions justes et convaincantes. Elle tend également à occulter l'influence de l'environnement, ses effets sur l'organisation du travail et la gestion du changement.
Au cours de la première semaine le jeune Michelin observe l'application de la méthodologie taylorienne aux ateliers de la société Tabor et Link Belt. Puis Hathaway et Marcel Michelin visitent aussi l'usine Michelin à Milltown dans l'État du New Jersey. L'impression de Hathaway paraît très positive.
Cependant, les principes de la division du travail expliquée et mise en place par Frederick Winslow Taylor, sont en 2022 encore d'actualité même si aujourd'hui revisitée. Cette organisation donne accès à de nombreux avantages que l'on a exposés.
Dans le modèle taylorien le « One best way » est le fait de déterminer scientifiquement la meilleure façon de procéder pour produire. La meilleure façon devient donc évidement la seule acceptable.
Mais la méthode a ses limites : monotonie du travail, absence d'iniave des ouvriers. En revanche, Ford augmente fortement les salaires des ouvriers pour accroître ses débouchés (« Five-dollars day ») : l'ou- vrier est aussi un consommateur potenel.
C'est probablement par la science que Fayol entre en raisonnement sur la gestion des organisations. Il est convaincu de l'utilité de l'accumulation de connaissances nouvelles et d'une nécessaire bonne administration pour transformer ces connaissances en opportunités de développement pour l'entreprise.
La fonction administrative d'après Fayol
Commander : Il faut faire fonctionner le « corps social » en lui donnant des directives et des tâches à accomplir. Coordonner : Harmoniser, unir, relier les actes et les efforts afin de faciliter le fonctionnement et le succès de l'organisation.
à condition de renoncer à la pensée Taylorienne. L'impact du numérique et de l'environnement international ont obligé les entreprises à repenser les modes d'organisation du travail. Les formes extérieures symboliques du taylorisme, immortalisées par Les Temps modernes, ont aujourd'hui très largement disparu.
La diffusion du taylorisme a fait l'objet de vives résistances de la part du mouvement ouvrier, en raison de la dégradation des conditions de travail qu'il implique, et d'une critique de la part d'un certain nombre de sociologues (par exemple G. Friedmann (1905-1977), Le travail en miettes, 1956).
La remise en cause de la division du travail
Pour Smith, plus la division du travail est poussée, plus la productivité du travail est élevée. Or dès les années 60 des critiques du taylorisme se font jour, qui reprennent des critiques déjà identifiées par Smith lui-même à propos de la division du travail.