L'une des principales méthodes naturelles pour booster la production d'ATP est donc de procéder à une activité physique modérée régulière. Les entraînements en endurance (footing, marche rapide, vélo à basse intensité, etc.)
Il faut donc régénérer l'ATP au fur et à mesure de son utilisation, en recyclant l'ADP et le Pi produits par l'hydrolyse. Mais si l'hydrolyse libère de l'énergie, la régénération de l'ATP en consomme. L'énergie nécessaire à la régénération de l'ATP provient de nutriments organiques comme le glucose.
Il existe trois voies de restauration de l'ATP à savoir : la voie anaérobie alactique, la voie anaérobie lactique et la voie aérobie.
Leur voie préférentielle de régénération de l'ATP est la respiration cellulaire. Lors de la respiration cellulaire, 36 molécules d'ATP sont produites pour la dégradation d'une molécule de glucose. Il est donc beaucoup plus intéressant pour la cellule d'utiliser la voie de la respiration cellulaire.
Deux molécules d'ATP sont produites pour chaque molécule de glucose oxydée par cette voie, au niveau de deux enzymes qui réalisent une phosphorylation au niveau du substrat : la phosphoglycérate kinase et la pyruvate kinase.
La créatine phosphate est une molécule stockée dans les muscles qui permet aux muscles de synthétiser de l'ATP.
L'ATP est indispensable à la rupture du complexe actine-myosine et son hydrolyse permet de nouveau la formation du complexe. Si on bloque l'hydrolyse, alors la contraction ne peut plus se faire.
L'énergie de l'adénosine triphosphate est stockée dans les liaisons à haute énergie entre les groupes phosphates, lesquelles sont rompues pour libérer de l'énergie pendant l'hydrolyse. La synthèse de l'adénosine triphosphate est l'addition d'une molécule de phosphate à l'ADP pour former l'ATP.
La phosphorylation oxydative est la phase qui produit le plus d'ATP. Les molécules de NADH, qui ont été produites dans les phases précédentes, peuvent enfin être utilisées de manière utile.
Il n'y a pas de stockage de l'ATP, cette molécule est produite par les cellules à partir de matière organique, notamment le glucose. Lors de la respiration, il y a oxydation complète du glucose grâce à la glycolyse (dans le hyaloplasme) puis au cycle de Krebs (dans la mitochondrie).
L'ATP se fixe sur la tête de myosine qui est fixée à l'actine. Cette fixation permet de libérer la tête de myosine de l'actine. L'ATP est hydrolysée en ADP + Pi qui restent fixés sur la tête de myosine, ce qui libère de l'énergie.
L'ATP est un nucléotide, c'est-à-dire une molécule formée par un sucre à 5 atomes de carbone, le désoxyribose, une base azotée, l'adénine, et une chaîne de trois acides phosphoriques (voir fig. 1).
Donnez les nutriments nécessaires à vos mitochondries : notamment le magnésium (les carences sont fréquentes) et les vitamines du groupe B, voire, si besoin : coenzyme Q10, acide alpha-lipoïque, carnitine, taurine ou NADH, etc… comme vu plus haut, et à choisir selon chaque particulier, comme toujours.
De nombreux éléments contenus dans les fruits et légumes améliorent le fonctionnement mitochondrial. Ces éléments comprennent : Les vitamines comme la vitamines C, les vitamines B dont la thiamine et la riboflavine. Les minéraux comme le magnésium, le calcium et le potassium, le manganèse.
L'entraînement par sprints répétés constitue manifestement un stimulus adéquat pour créer des adaptations mitochondriales. On peut donc penser que l'entraînement par intervalles courts a sa place dans l'entraînement en sports d'endurance.
Les mitochondries (suite) :
Le rôle essentiel de la mitochondrie est en effet d'utiliser un combustible, de le » brûler » avec de l'oxygène, de récupérer l'énergie dégagée par cette combustion et de fabriquer de l'ATP à partir de celle-ci.
C'est l'adénosine triphosphate (ATP) qui va fournir l'énergie chimique aux cellules musculaires et qui sera transformée en énergie mécanique (mouvement). C'est la seule molécule capable de fournir de l'énergie aux muscles. Le rendement énergétique global de la contraction musculaire est d'environ 24 %.
Étape 1 Le nombre de molécules d'ATP théoriquement produites est obtenu en divisant l'énergie potentielle d'une molécule de glucose par l'énergie nécessaire pour produire une molécule d'ATP ; soit 287030,5 = 94 molécules d'ATP théoriques.
La contraction volontaire revient à prendre conscience du muscle qui est en train de travailler en choisissant de le contracter. Afin de prendre pleinement conscience de la contraction, Côme Cholet préconise de se diriger vers des exercices simples de musculation : le squat ou le biceps curl par exemple.
Le muscle squelettique est un assemblage de cellules musculaires qui regroupent des myofibrilles. Les myofibrilles sont constituées de protéines dont les glissements déterminent le raccourcissement du muscle, donc la contraction. La contraction musculaire nécessite du calcium et de l'énergie.
La contraction du muscle strié squelettique est liée à l'excitation préalable des fibres musculaires par les motoneurones a. Cette excitation conduit in fine au glissement des filaments fins et épais les uns contre les autres.
Pour travailler en filière anaérobie alactique il est nécessaire de travailler sur des efforts courts avec une intensité maximale, enchainés d'une récupération adaptée à l'effort fourni. Cet effort devra se situer entre 110 et 150% de votre VMA (Vitesse Maximale Aérobie).
La filière aérobie
Cette filière permet de créer de l'énergie (ATP) en utilisant de l'oxygène. Plus précisément, elle produit 39 ATP en dégradant le glycogène musculaire (réserves de sucre) et le glucose sanguin via la glycolyse, ainsi que les triglycérides (acide gras) via la lipolyse.
Pour la contraction musculaire
Le calcium participe à la régulation de la contraction musculaire. Lorsqu'un nerf stimule un muscle, le corps libère du calcium. Le calcium aide les protéines musculaires à effectuer le travail de contraction. Lorsque le corps pompe le calcium hors du muscle, le muscle se détend.