Les trois langues principales sont, par ordre d'importance, le français (75 % de la population belge), le néerlandais (70 %) et l'anglais (40 %). Il importe de remarquer que le français (maternel ou acquis) est parlé par un nombre plus grand de personnes que le néerlandais.
La raison principale fut l'attrait que représentait à l'époque le français comme langue de haute culture et des échanges internationaux. Le français était alors la langue officielle de la Belgique.
En Belgique, les langues pratiquées sont le néerlandais, le français ou l'allemand, selon la région.
La langue parlée en Belgique la plus répandue est le flamand, une variante locale du néerlandais, qui est utilisée par plus de 60 % de la population, et qui est parlée dans la partie nord du pays. À Bruxelles, capitale du pays, le flamand est la langue officielle, avec le français.
Dans la ville de Bruxelles, le français et le néerlandais sont à parité de statut. Ce sont les deux langues officielles de la capitale belge. Tout individu a le droit de s'adresser dans la langue de son choix au gouvernement fédéral ou au gouvernement de la Région bruxelloise.
Bruxelles est bilingue : le français et le néerlandais y sont les langues officielles. Pourtant, les Flamands qui habitent à Bruxelles ne constituent qu'une minorité.
Même le roi des Belges, qui est aussi le leur, ne parle qu'approximativement leur langue, pourtant officielle dans le pays. Les hommes politiques flamands savent tous s'exprimer en français, alors que la plupart de leurs homologues francophones ne se risquent pas au néerlandais.
La langue flamande ou le dialecte flamand n'existe pas, et il n'y a pas de dialecte qui prime en Belgique ou aux Pays-Bas. Comme l'allemand, le néerlandais est un « continuum dialecte-temps ». Le néerlandais de base (Algemeen Nederlands) est la langue standard parlée à la fois aux Pays-Bas et en Flandre.
Les germanophones habitent neuf communes germanophones: Kelmis, Eupen, Lontzen, Raeren, Bütgenbach, Büllingen, Amel, Sankt-Vith et Burg-Reuland. Ces communes forment ce qu'on appelle «la Nouvelle Belgique» qui comprend le canton d'Eupen au nord et le canton de Saint-Vith au sud.
La Belgique est un pays trilingue – les langues officielles sont le néerlandais, le français et l'allemand – donc le français parlé en Belgique a aussi quelques expressions néerlandaises qui ne sont pas utilisées en France.
Pour l'Église flamande, le français était la langue d'un pays qui avait, lors de la Révolution de 1789, retiré son pouvoir à l'Église, et l'Église flamande ne voulait pas risquer de perdre le sien.
Mandarin (1,120 milliard) Hindi (600 millions) Espagnol (543 millions) Arabe (247 millions)
Les Belges se distinguent par bien des traits de caractère et de culture. D'abord par leur sens du compromis, moins grégaire, plus amical et familier que la négociation à la française par exemple. Une qualité inégalable de nos voisins belges, et signe de grande intelligence, est leur sens de l'humour.
Entre 1482 et 1701, la Belgique (ainsi que le Luxembourg, les Pays-Bas et le nord de la France) est sous domination espagnole et forment les Pays-Bas espagnols. En 1648, les Provinces-Unies (noyau des Pays-Bas actuels) deviennent indépendantes et, en 1659, les régions de Lille et Dunkerque sont cédées à la France.
Dank u wel, mevrouw!
La lettre « g » a la même prononciation que la jota espagnole ou le X grec. Le « h » est reniflé et le « j » s'énonce [y]. « w » se prononce [w] comme dans « watt ». Le néerlandais comporte aussi des suites de consonnes: « ch », « sch » et « ng ».
« Hallo » est la manière de dire bonjour et saluer quelqu'un en néerlandais. Cela permet d'initier une conversation avec quelqu'un en Belgique et aux Pays-Bas. « Goedendag » est le bonjour le plus formel que l'on peut utiliser tout au long de la journée sans aucune variation.
Dans les années 50, les Flamands souhaitent que Léopold III règne. Les Wallons ne veulent pas. De violentes émeutes en Wallonie amènent le roi à abdiquer au profit de son fils, Baudoin Ier. La Flandre connaît un fort développement économique et dépasse la Wallonie, ce qui renforce le sentiment d'injustice…
Née d'une séparation violente motivée en partie par un différend linguistique, la Belgique, on ne s'en étonnera point, fit de la langue française la langue du nouveau royaume indépendant. Dès le 16 novembre 1830, le gouvernement provisoire avait proclamé le français langue officielle du pays.
On prononce donc « bru-sèl », et non « bruk-sèl ». L'habitant de la capitale le « bruxellois » se prononce donc logiquement « bru-sè-loi » et « bruxelloise » : « bru-sè-loiz » pour les filles.
Ville belge de la région flamande, Bruges parle néerlandais. La Belgique dispose de 3 langues officielles (néerlandais, français et allemand) et la région flamande est officiellement uniquement néerlandophone.