Dès 18 mois, l'enfant développe en effet une conscience de soi en concert avec celle d'autrui. Ce développement est l'expression d'une coconscience de soi où l'enfant devient conscient de lui-même dans sa dépendance aux autres, de même qu'en fonction et au travers du regard d'autrui.
Dès l'âge de 18 mois, il développe donc une conscience de soi liée à celle d'autrui. C'est le début de la collaboration et de l'apprentissage avec autrui, en d'autres termes des aptitudes à l'enseignement. Ainsi, il y aurait des âges clés dans le développement de la conscience de soi.
Vivre en conscience de soi, c'est accepter d'être responsable de sa vie mais également de tout ce qui nous arrive. C'est être à l'écoute de la vie à travers nos 5 sens. C'est rayonner sa lumière intérieure en maîtrisant ses angoisses, ses blessures et ses croyances limitantes.
Réceptifs au monde qui les entoure, les bébés feraient ainsi de nombreux apprentissages au cours de leur première année de vie. La conscience de soi surviendrait toutefois un peu plus tard, vers 18 mois.
En conclusion, avant de posséder une conscience de soi, en particulier une conscience sociale permettant de se situer par rapport à autrui (aux alentours de 18 mois), le bébé aurait d'abord une connaissance perceptive de son corps propre, comme étant différencié du monde extérieur et comme pouvant agir sur ce monde.
Le terme âge de raison est apparu en 1690 dans le dictionnaire français. Telle une lapalissade, il est décrit comme l'âge où l'enfant est capable de raisonner. Plus précisément, il correspond à l'âge où l'enfant commence à avoir conscience de ses actes.
Le miroir et la découverte de son image
À sa naissance, le bébé n'a pas conscience de l'entité de son corps. Il joue avec ses mains ou ses pieds sans savoir qu'ils font partie de lui. À partir trois mois, si vous le placez devant un miroir, il le regardera comme n'importe quel objet.
Il a identifié la conscience de soi comme étant constituée d'une conscience émotionnelle, d'une auto-évaluation précise et de la confiance en soi. En d'autres termes, il s'agit de connaître vos émotions, vos forces et vos faiblesses personnelles et d'avoir un sens aigu de votre propre valeur.
On peut définir cette dernière comme la prise de conscience de son propre sexe ainsi que la compréhension de la permanence et de la constance du genre sexuel (Fréchette et Morissette, 2008).
La conscience de soi ne suppose pas une connaissance de soi. Être conscient de faire quelque chose n'implique pas nécessairement de savoir pourquoi on le fait. Connaissance suppose non pas seulement un constat de fait mais un savoir suffisant pour donner une explication totale.
La conscience permet à l'homme de répondre de ce qu'il est. Ceci l'élève au-dessus de l'animal. Mais ce phénomène est aussi ce qui le sépare de l'immédiateté et de l'innocence de l'instant. La conscience est donc synonyme de dignité, elle est ce qui permet à l'homme de penser le monde et de se penser lui-même.
Les effets d'une meilleure conscience de soi
Cette capacité nous permet de pratiquer l'auto-contrôle et de gagner en productivité2. Le processus créatif est favorisé2. Cela aboutit à une prise de décision plus pertinente7. Elle nous permet de voir les choses du point de vue des autres et de développer l'empathie2.
C'est donc la fréquence qui va également faciliter cet ancrage dans la mémoire de l'enfant. On sait qu'à 4 mois, l'enfant est capable d'identifier ses parents. Pour peu que les grands-parents soient souvent chez vous, qu'ils parlent fréquemment à votre enfant, celui-ci va les reconnaître rapidement.
La conscience repose sur le tronc cérébral et deux régions corticales. Les chercheurs ont trouvé qu'une petite région du tronc cérébral appelée tegmentum pontique était associée avec le coma : 10 des 12 patients inconscients avaient des lésions dans cette zone et seulement un chez les patients conscients.
La conscience doit donc avoir émergé avec la complexification des systèmes nerveux au cours de l'évolution des espèces. Pour plusieurs, cela implique que la conscience a dû apporter quelque chose de plus aux espèces qui en ont développé une forme particulière.
«La conscience serait plutôt le résultat de l'activité macroscopique du cerveau, de l'interaction d'innombrables groupes de neurones», soutient Pierre Poirier. «La conscience est tout simplement un effet du cerveau, le produit de l'activité neuronale.
La conscience serait limitée au seul sous-ensemble des informations qui auraient été attendues, observées. Au mieux, les informations non attendues seraient des représentations fragmentaires des informations originales.
Pour justement que la conscience de soi soit une maitrise, il faudrait qu'elle soit une force, or cela ne semble pas être le cas. La véritable force est en réalité notre volonté de nous maitriser, à ne pas céder aux désirs et aux pulsions qui à nouveau, nous entraineraient dans l'inconscient.
La notion de concept de soi (self-concept) a été introduite en psychologie par W. James en 1890.
Il arrive même que certains bébés rient pendant leur sommeil. Tout comme le sourire aux anges du nouveau-né, ce rire intervient au cours des phases de sommeil paradoxal (ou sommeil agité), qui sont très importantes chez le petit enfant. Elles permettent une activité neuronale intense malgré un relâchement musculaire.
Entre 6 et 12 mois : il dit « papa » ou « maman »
Au final, 36 ans s'est donc imposé comme une moyenne parfaite. 36 ans, c'est au fond le point médian (ou presque) de la vie d'un homme, sachant que son espérance de vie, en France, est aujourd'hui de 78 ans.
La cinquantaine, l'âge de l'épanouissement
En effet, 83% des femmes de 45-60 ans se sentent bien dans leur vie et 76% se disent « épanouies », des chiffres supérieurs aux femmes de 25-44 ans.