Les chercheurs considèrent d'ailleurs que l'assiette de demain se composera d'uniquement 94 grammes de viande par jour, contre 185 aujourd'hui. Les protéines végétales constitueront les deux tiers de nos apports en protéines, et nous consommeront beaucoup plus de fruits, de légumes et de graines.
D'ici à 2050, les experts de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) estiment que la production alimentaire devra augmenter de 60% pour nourrir une population mondiale de plus de 9 milliards d'individus, et ce alors que les effets du changement climatique se font déjà sentir sur notre alimentation.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
Les spécialistes du cabinet Kearney, prévoient une baisse de consommation de la viande animale. Elle devrait diminuer de 33% d'ici 2040, au profit de la fausse viande. Ainsi la consommation de viande végétale augmenterait de 9% entre 2025 et 2050, et la viande dite « cellulaire », de 44%.
Nous ne manquerons donc pas de nourriture en 2050, mais à une condition : le modèle économique en cours doit changer. « Il faut modifier nos valeurs et revenir aux fondamentaux. L'alimentation répond à des besoins biologiques, mais aussi culturels et sociaux. À partir de là, il faut reconstruire ».
Un menu type de 2030 : hareng et betterave en jus d'hibiscus
Moins de viande, moins de poisson, et plus de végétal : voilà comment on devrait manger au quotidien d'ici quinze ans. Parmi les chefs invités à participer aux ateliers de cuisine de ce week-end, Geoffrey Rembert, chef du restaurant La Table du Flow, à Paris.
Selon Farrimond, cette population abandonnera l'industrie de la viande à forte intensité de carbone et optera pour des mélanges en poudre de viande à haute teneur en protéines et à faible impact : les insectes.
1. On peut d'abord essayer de produire plus avec moins de ressources ou avec des ressources nouvelles : - L'élevage d'insectes est déjà pratiqué. - Certains scientifiques pensent produire de la viande « artificielle » en laboratoire.
Des qualités nutritives exceptionnelles
Les insectes comestibles renferment les nutriments essentiels à la croissance du corps humain: des protéines à foison, des vitamines, des minéraux, des acides gras essentiels, des fibres… et surtout en plus grande quantité que dans nos aliments traditionnels.
Après la pénurie de moutarde, d'autres produits pourraient prochainement manquer dans les rayons, explique BFM TV lundi 22 août 2022. Parmi eux, les huiles, les féculents, les farines, les pâtes et le riz.
Elles sont nécessaires au bon fonctionnement des muscles et à l'équilibre du taux de sucre dans le sang (glycémie). Une alimentation sans viande ne pose pas de problème dans la mesure où les protéines carnées sont remplacées par d'autres aliments riches en protéines.
Un inconfort digestif fréquent mais passager. Le temps que la flore intestinale s'ajuste à ce changement de régime, des ballonnements importants, des flatulences voire même des spasmes digestifs peuvent apparaître. Ces inconforts sont d'autant plus sérieux que l'arrêt de la viande est brutal.
Des prévisions qui ne colleraient pas à la réalité. Alors que les Nations Unies prévoient que nous serons plus de huit milliards d'habitants sur Terre au 15 novembre 2022, pour atteindre, en 2100, 10,4 milliards d'individus sur la planète, ces projections sont remises en question.
L'ouvrage met aussi en lumière le rôle de l'agriculture urbaine dans la sécurité alimentaire puisqu'elle produit actuellement 15 % à 20 % de la nourriture mondiale et pourrait faire vivre en 2020 de 35 à 40 millions d'Africains, tout en améliorant le statut des femmes.
En 2100, nous vivrons dans des maisons sur l'eau et transportables par des drones géants. Nous mangerons des insectes, des algues, de la viande végétale. Les voitures seront volantes. Les robots seront là pour faire les choses à notre place.
Mélangeant avec bonheur la recherche, l'enquête de terrain et l'histoire du mouvement vert, ce livre lève le voile sur les enjeux Financiers, statutaires et idéologiques qui se cachent derrière l'écologie politique contemporaine.