L'intérim vous permet d'intégrer une grande diversité d'entreprises et donc de diversifier vos expériences mais aussi de développer votre réseau. Par ailleurs, lorsque la mission d'intérim se termine, vous touchez une indemnité de fin de mission équivalente à 10% de la rémunération brute totale.
De manière générale, dans le cadre d'un contrat d'intérim, votre salaire annuel moyen est supérieur d'environ 20% à 25% à celui que vous recevriez dans un poste permanent équivalent.
L'avantage de l'intérim est le salaire puisque l'intérimaire touche une indemnité de fin de contrat de travail temporaire égale à 10 % de sa rémunération brute.
Vos périodes de travail intérimaire sont prises en compte pour votre retraite. Si votre salaire annuel permet de valider 4 trimestres, votre durée d'assurance sera la même que si vous aviez travaillé en continu.
En tant qu'intérimaire, vous avez le droit de bénéficier des allocations chômage, après une mission ou pendant la durée de votre contrat de travail temporaire.
Vous retrouvez un emploi à temps partiel rémunéré 800 euros brut par mois. Votre salaire journalier de référence est de 50 euros brut. Le nombre de jours non indemnisés sera donc égal à 800 / 50 = 16 jours. Toutefois, pour les salariés de 50 ans ou plus, le nombre de jours non indemnisés est abaissé à 20%.
Exemple (calcul chomage brut net) :
Un salaire mensuel perdu de 1.100 € net, l'allocation nette atteindra 79 % de l'ancien salaire. Pour un salaire mensuel perdu de 3 000 € net, l'allocation nette sera de 64 % de l'ancien salaire.
Le taux horaire intérim s'élève obligatoirement à 10,15 euros brut minimum, soit le montant du SMIC. En multipliant le taux horaire par le nombre d'heures travaillées, vous obtiendrez le montant de votre rémunération totale brute.
Calcul de l'ARE pour les intérimaires
De la même façon que pour les chômeurs de droit commun, son montant brut vaut : 57% du salaire journalier de référence (SJR) ou bien. 40,4% du SJR + une somme forfaitaire par jour.
Ainsi, un salarié sous CDI intérimaire est un salarié embauché et rémunéré par une ETT qui le met à la disposition d'une entreprise utilisatrice pour une durée limitée, dénommée mission.
Le travail en intérim ne permet pas de planifier à long terme. Le salarié en intérim ne sait pas quand il retrouvera une nouvelle mission ni quels seront ses revenus. Les personnes qui recherchent avant tout la sécurité de l'emploi auront donc du mal à envisager l'intérim.
Les congés payés (CP) correspondent à 10 % de votre salaire brut + le montant de l'IFM. Ils seront payés à la fin de votre mission.
Sauf dispositions contraires prévues par votre contrat de travail ou la convention collective, un salarié du secteur privé peut tout à fait cumuler Contrat intérimaire et Contrat à Durée Indéterminée.
La différence entre un intérimaire et un salarié en CDD est avant tout l'employeur. En cas de mission d'intérim, la personne intérimaire est salariée d'une Entreprise de Travail Temporaire (ETT) qui l'envoie en mission. En CDD, la personne est directement salariée de l'entreprise pour la mission réalisée.
La durée d'affiliation minimale pour ouvrir ou recharger des droits à l'assurance chômage était fixée à 6 mois depuis le 1er novembre 2019. Du fait de la crise sanitaire, cette durée a été ramenée à 4 mois.
Si votre démission n'est pas considérée comme légitime, vous ne pouvez pas percevoir l'ARE. Toutefois, après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à Pôle emploi le réexamen de votre situation pour obtenir l'ARE.
Si vous avez travaillé en intérim, n'envoyez pas vos bulletins de salaire, votre agence d'intérim se charge de les transmettre à Pôle emploi. → « Je suis intermittent du spectacle ? » Vos employeurs transmettent directement les attestations d'employeur mensuelles (AEM) et les déclarations uniques et simplifiées (DUS).
Le taux horaire intérim est équivalent à celui d'un salarié détenteur d'un contrat classique sur un poste similaire au sein de l'entreprise utilisatrice. Ni plus, ni moins. Ainsi, impossible pour l'intérimaire de se voir proposer moins que le SMIC légal horaire, soit 10,15€ en 2020.
Le mode de calcul du treizième mois (ou autre prime comme la prime de vacances) est proratisé. Cette prime est calculée au prorata du temps de présence effectif. La prime de treizième mois sera donc proratisée à l'heure et payée à chaque heure travaillée.
Concrètement, selon l'exemple donné en mars par le ministère du Travail, un salarié payé au Smic ayant travaillé pendant 8 mois sur la période de référence (de 24 mois) se verrait verser une allocation-chômage de 667 euros sur 14 mois… contre 985 euros pendant 8 mois à l'heure actuelle.
3 ans (soit 1095 jours ou 36 mois) à partir de 55 ans.
?Quel droit au chômage après 4 mois de travail ? Avant, il fallait avoir travaillé 6 mois pour avoir droit au chômage. Désormais, il faut justifier d'au moins 88 jours travaillés ou 610 heures travaillées (à savoir 4 mois).