Le paradoxe est un puissant stimulant pour la réflexion. Il est souvent utilisé par les philosophes pour nous révéler la complexité inattendue de la réalité. Il peut aussi nous montrer les faiblesses de l'esprit humain et plus précisément son manque de discernement, ou encore les limites de tel ou tel outil conceptuel.
On appelle paradoxe un raisonnement qui contredit une idée généralement admise. Il produit un effet de surprise et est porteur de vérité. Cette immortalité que donne un beau trépas. » Figure de l'ironie, l'antiphrase consiste à exprimer le contraire de sa pensée, sans pour autant voiler sa véritable opinion.
1. Opinion contraire aux vues communément admises : Soutenir des paradoxes. 2. Être, chose ou fait qui paraissent défier la logique parce qu'ils présentent des aspects contradictoires : Cette victoire du plus faible, c'est un paradoxe.
Paradoxal est un adjectif qui qualifie généralement une situation, un raisonnement, un phénomène. Une chose est paradoxale quand elle a deux aspects qui semblent contradictoires ou incompatibles entre eux. On qualifie aussi de paradoxale une chose contraire à l'opinion commune, à la normale.
Une fois que l'on a mis en avant l'opinion qui semble la plus évidente, il s'agit de la mettre en question, afin de faire apparaître le paradoxe ou la contradiction. Cette opinion commune n'est pas nécessairement fausse, mais elle a besoin d'être interrogée et d'être critiquée.
absurdité, anomalie, bizarrerie, étrangeté, extravagance, singularité.
2/ Ne vous engagez jamais dans une action en étant sur d'échouer. 3/ Communiquez sur la communication : dévoiler les non-dits, repérez les demandes tacites. Pour dépasser une injonction paradoxale, autorisez-vous à communiquer sur l'absurdité de la demande elle-même. 4/ Gardez en ligne de mire l'objectif suprême.
Un paradoxe, du grec para, « contre », et doxa, « opinion », est une idée qui va à l'encontre de l'opinion commune. Cette figure de style repose sur le rapprochement de mots opposés (antithèse) au sein d'une expression dépourvue de sens logique… Du moins en apparence !
PARADOXALEMENT, adv. A. − [Modifie un verbe] D'une manière paradoxale, qui défie la raison. Un berceau suspendant paradoxalement au-dessus de l'abîme des tonnes de pierres au moyen de leur propre poids (Faure,Espr.
Le paradoxe du grand-père est un paradoxe temporel dont le but est de rendre compte du caractère problématique ou improbable du voyage dans le temps rétrograde : un voyageur temporel se projette dans le passé et tue son grand-père avant même que ce dernier ait eu des enfants.
Qui s'avère contraire à une vraisemblance, une opinion ou à la normale. Exemple : J'ai rarement vu un esprit si paradoxal. Il est d'une logique implacable et pourtant il ne parvient pas à avoir des conclusions sensées. Étymologie : du latin "paradoxon" (paradoxe).
En rhétorique, un oxymore ou oxymoron, est une figure de style qui vise à rapprocher deux termes (le plus souvent un nom et un adjectif) que leurs sens devraient éloigner, dans une formule en apparence contradictoire, comme « une obscure clarté » (Corneille).
Le contraire de l'oxymore est le pléonasme, figure de style qui consiste à utiliser deux termes de même sens, alors que l'oxymore rapproche deux termes de sens contraire.
L'opposition est soulignée par l'inversion des termes. Deux expressions contiennent les mêmes éléments grammaticaux ou lexicaux. L'ordre des mots est inversé dans la seconde expression et l'ensemble figure une sorte de croix.
Une “double contrainte” est un type particulier de conflit qui crée une situation “non-gagnante” ; c'est-à-dire, une situation dans laquelle on est “damné si vous le faîtes, et damné si vous ne le faîtes pas”.
Paul Watzlawick explique qu'on ne sort d'une boucle paradoxale (double contrainte) que par un recadrage, permettant une lecture de la situation à un niveau différent. La double contrainte étant une situation insoluble directement, sa résolution passe par un changement de niveau ou d'échelle.
Ambivalent, e = qui paraît être contradictoire, avoir un sens double.
En 1965, Mancur Olson pointait le célèbre paradoxe de l'action collective : si un individu peut bénéficier des retombées d'une mobilisation sans assumer les coûts de la participation, il a tout intérêt à se comporter en "passager clandestin". Mais si tous font de même, l'action collective ne peut avoir lieu.
paradigme
1. Ensemble des formes fléchies d'un mot, pris comme modèle (c'est, par exemple, la déclinaison d'un nom ou la conjugaison d'un verbe) ; ce mot lui-même. 2. En linguistique structurale, ensemble des unités qui peuvent être substituées les unes aux autres dans un contexte donné.
Argument énoncé par Zénon
Ainsi, toutes les fois qu'Achille atteint l'endroit où la tortue se trouvait, elle se retrouve encore plus loin. Par conséquent, le rapide Achille n'a jamais pu et ne pourra jamais rattraper la tortue.
Le paradoxe des anniversaires affirme que, dans une population de 23 personnes, la probabilité qu'au moins deux d'entre elles aient leur anniversaire le même jour est approximativement égale à 0.51. On parle de paradoxe car la probabilité est considérée intuitivement comme particulièrement élevée.
L'une des versions du paradoxe de Russell, connue sous le nom de « Paradoxe du barbier », met en scène un village dont, chaque jour, le barbier rase uniquement ceux qui ne se rasent pas eux-mêmes, et seulement ceux-ci.
Le paradoxe et le discours
L'approche pragmatique fait apparaître une nouvelle catégorie que Récanati (1978) appelle "paradoxe pragmatique" : la contradiction entre ce que dit un énoncé et le fait même de son énonciation.