En grammaire, le terme phrase complexe dénomme une entité syntaxique qui réunit au moins deux phrases simples, établissant entre elles un rapport de coordination ou de subordination. Dans le deuxième cas, l'une devient ce qu'on appelle une « proposition subordonnée ».
La phrase complexe contient plusieurs propositions (= parties de phrases organisées autour d'un verbe conjugué). Elle est constituée d'autant de propositions qu'il y a de verbes conjugués. Ces propositions peuvent être reliées de différentes manières : la juxtaposition, la coordination et la subordination.
Une phrase complexe est une phrase qui comporte plusieurs propositions, donc plusieurs verbes conjugués. Ces propositions peuvent être reliées entre elles par juxtaposition, coordination ou subordination. La juxtaposition relie deux propositions indépendantes par une ponctuation faible (, ; :).
Pour exprimer le but, nous avons : -La préposition pour et les locutions prépositives : dans le but de, dans l'intention de et en vue de dans un groupe nominal. Pour la bonne marche du service, nous vous demandons d'arriver à l'heure.
Pour analyser une phrase complexe comprenant une ou plusieurs subordonnées, il faut repérer les mots subordonnants et couper la phrases en propositions : la principale et la subordonnée (ou les subordonnées).
La phrase complexe, souvent plus étendue que la phrase simple, permet de donner plus de subtilité au discours.
Une proposition contient un verbe conjugué. Une phrase complexe a au moins 2 verbes conjugués, c'est à dire qu'elle est composée d'au moins 2 propositions qui peuvent être : α) Juxtaposées : placées à côté l'une de l'autre, séparées par une virgule, un point virgule ou deux points → « Il rit, il a enfin gagné ».
Le but est le résultat, l'objectif que l'on cherche à atteindre. Son expression se fait par l'intermédiaire d'un complément circonstanciel de but. Le complément circonstanciel de but est un complément qui nous renseigne sur la finalité, le but dans lequel une action est menée.
I- LA JUXTAPOSITION : On dit que deux propositions sont juxtaposées, lorsqu'elles se suivent et sont séparées par une virgule (ou un point-virgule). II- LA COORDINATION : deux propositions coordonnées sont reliées entre elles par une conjonction de coordination (mais - ou - et - donc - or - ni - car).
La phrase complexe comporte deux propositions :une principale et une subordonnée ... Exemple: Je pense que tu n'a pas compris la difference ... C'est un pronom qui permet de relier deux phrases simples entre elles pour créer une phrase complexe. Exemple : L'arbre est haut. ...
Si une phrase comporte un seul verbe conjugué, elle est simple. Si elle comporte au moins deux verbes conjugués, elle est complexe. Dans une phrase complexe, il faut toujours faire attention à bien accorder les verbes avec le sujet.
Un chasseur sachant chasser doit savoir chasser sans son chien. Didon dîna dit-on de dix dos dodus de dix dodus dindons. Si six scies scient six saucissons, six cent six scies scient six cent six saucissons. Trois gros rats gris dans trois gros trous ronds rongent trois gros croûtons ronds.
La juxtaposition consiste à lier des éléments à l'aide d'un signe de ponctuation. Il s'agit d'une forme de coordination sans coordonnant. Violette a reçu son diplôme, elle est fière d'elle. Dans cet exemple, les phrases Violette a reçu son diplôme et elle est fière d'elle sont juxtaposées à l'aide d'une virgule.
Définition de la phrase nominale
La phrase nominale (qui n'est pas seulement constituée d'un nom, mais peut aussi être formée d'un adjectif, d'un adverbe...) est en réalité une phrase sans verbe.
La proposition principale est la proposition dont dépend une (ou plusieurs) autre proposition qui ne peut pas exister sans elle.
Il existe différents types de propositions subordonnées : les subordonnées relatives, les subordonnées complétives et les subordonnées circonstancielles.
Quand deux propositions sont coordonnées, elles sont reliées par une conjonction de coordination ou un adverbe de liaison : -conjonction de coordination : mais, ou, et, donc, or, ni, car. (mais où est donc Ornicar ?) -adverbe de liaison : alors, puis, aussi, cependant, en effet, par conséquent, enfin, etc.
Les compléments circonstanciels de but répondent aux questions : pourquoi ?, dans quel but ? Ils indiquent donc l'intention, l'objectif visé par l'action : Ils jouent pour la qualification.
Il existe différents compléments circonstanciels. Le CC de cause répond à la question pour quelle raison ? Le CC de but répond à la question pour quoi faire ? Le CC de lieu répond à la question où ?
La proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de but est introduite par pour que, afin que, de peur que. Ex. : Il s'adresse à un ami pour qu'il l'aide à trouver du travail. Il lui rappelle sa promesse de peur qu'il ne l'oublie.
Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif simple : qui, que, quoi, dont, où, ou composé : lequel, auquel, duquel… Le chat [que l'on m'a donné] est un bon chasseur de souris. Elle complète un nom ou un pronom appelé antécédent et dont elle est une expansion.
Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où et les formes composées : lequel, auquel, duquel, etc.). Le plus souvent, elle complète un nom ou un pronom (= son antécédent), sur lequel elle apporte des précisions. Sa fonction est alors épithète.