A compter de la signature de la convention de rupture, l'employeur et le salarié disposent d'un délai de 15 jours calendaires (tous les jours de la semaine), qui démarre au lendemain de la date de signature de la convention, pour éventuellement se rétracter par écrit auprès de l'autre partie (lettre remise en main ...
Aucun délai n'est imposé entre l'entretien et la signature de la convention de rupture. Le ou les entretiens permettent de définir les conditions de la rupture (date de fin de contrat, montant de l'indemnité versée par l'employeur).
Y a-t-il un préavis de rupture conventionnelle ? Contrairement à une démission ou à un licenciement, il n'y a pas de préavis lors d'une rupture conventionnelle.
La date de rupture doit quant à elle intervenir au plus tôt le lendemain du jour de l'homologation de la convention s'il s'agit d'un contrat avec un salarié protégé. L'employeur est généralement celui qui rédige la convention sur papier libre ou par un formulaire cerfa téléchargeable en ligne.
Pour ce faire, une lettre de demande de rupture conventionnelle doit être rédigée par le rétractant. Le salarié aussi bien que le chef d'entreprise peut en prendre l'initiative. La proposition de rupture peut être acceptée par l'autre partie, ce qui aboutit à la signature d'un contrat de fin de travail, ou refusée.
A - L'insatisfaction de l'emploi : la principale cause de départ. 28,1 % des salariés interrogés citaient une insatisfaction par rapport à leur emploi, comme la cause principale qui les avait poussés à demander une rupture conventionnelle à leur employeur.
Le délai d'instruction d'une demande d'homologation est de 15 jours ouvrables à compter de la date de réception du dossier par la DIRECCTE (1 à 2 jours après l'envoi de la demande). En l'absence de réponse de la part de l'autorité compétente sous ce délai, la rupture conventionnelle est considérée comme validée.
« La rupture conventionnelle, exclusive du licenciement ou de la démission, ne peut être imposée par l'une ou l'autre des parties » (article L. 1237-11 alinéa 2). L'employeur peut donc tout à fait refuser une rupture conventionnelle.
Si l'employeur ou le salarié persiste à refuser la rupture conventionnelle, il est possible de se tourner vers d'autres solutions. L'employé peut choisir entre la démission ou l'abandon de poste. L'employeur peut procéder au licenciement.
La procédure de rupture conventionnelle se divise en 4 étapes : l'entretien préalable à la rupture, la rédaction de la convention de rupture, l'écoulement du délai de rétractation et la validation de la convention. La durée de la procédure de rupture conventionnelle est d'1 à 2 mois.
Le salarié peut aller travailler ailleurs dès la date de rupture du contrat de travail. Cette possibilité de prendre un nouvel emploi suppose que le salarié n'est pas lié par une clause de non-concurrence.
Oui, l'employeur peut tout à fait embaucher un autre salarié dès le départ du salarié concerné par la rupture conventionnelle. Aucune contrainte ne pèse sur l'employeur à cet égard, qui dispose d'une totale liberté pour remplacer le salarié sur le départ.
La rupture conventionnelle du contrat peut intervenir, selon le cas, soit dès le lendemain du jour de la notification de la décision expresse d'homologation, soit dès le lendemain de la date d'expiration du délai d'instruction en l'absence de décision expresse notifiée au cours de ce délai.
La rupture conventionnelle se singularise des autres modes de rupture de contrat de travail, tels que le licenciement et la démission, puisqu'elle est fondée par un accord entre les deux parties : employeur et salarié.
Délai légal de remise du solde de tout compte en l'absence de préavis. En cas de dispense du préavis, l'employeur peut donner le reçu le jour du départ du salarié. À noter qu'il n'existe pas de délai légal imposé. L'employeur doit donc respecter un délai raisonnable, qui avoisine généralement les 15 jours.
L'indemnité de rupture conventionnelle est-elle soumise à une contribution patronale spécifique ? L'indemnité de rupture conventionnelle est soumise à une contribution patronale spécifique de 30 % sur la part de l'indemnité exonérée de cotisations sociales.
Rupture conventionnelle pour raison personnelle
Parmi les motifs personnels, on peut citer le désir de changement, comme une réorientation de carrière, la création d'une entreprise, le souhait de prendre un congé sabbatique ou un besoin d'aménagement du temps de travail pour raisons familiales.
Avec un salaire de référence de 1700 euros brut mensuels, le calcul est donc le suivant : « 1700 x un cinquième x 6 ans » (modèle : salaire de référence brut x 1/5 x nombre d'années travaillées au sein de l'entreprise). Avec ce calcul, vous pouvez donc prétendre à une indemnité légale de 2040 euros.
Côté employeur, les motifs de refus sont divers. Il peut se montrer réticent à voir partir un bon élément de l'entreprise. Il peut aussi être peu enclin à verser l'indemnité de rupture. Il préférera dans ce cas que le salarié démissionne.
Le licenciement est un mode de rupture du CDI à l'initiative de l'employeur tandis que la rupture conventionnelle est un mode de rupture du contrat de travail d'un commun accord entre employeur et salarié.
Refuser une rupture conventionnelle peut avoir pour effet de décourager certains comportements. Certaines entreprises adoptent une politique parcimonieuse. « Chez nous, la RC, c'est non sauf pour les emmerdeurs ! » Ou au contraire « seulement pour les gens dont on est contents et qu'on veut aider ».
Cette procédure peut se faire oralement ou par écrit. Toutefois, il est recommandé d'adresser une lettre de demande de rupture conventionnelle pour éviter les éventuels litiges. À ce stade, l'employeur comme le salarié peut refuser la proposition.