Le délai d'attente est un délai de 7 jours précédant le versement des allocations. Il s'applique systématiquement après votre inscription à Pôle emploi. S'il vous a déjà été appliqué au cours des 12 mois précédents, Pôle emploi ne l'applique pas une seconde fois.
Tous les salariés licenciés, même pour des fautes graves ou lourdes (violence ou vol dans le cadre du contrat de travail, par exemple) ont le droit de percevoir l'assurance chômage.
Si la procédure de licenciement aboutit au licenciement du salarié pour faute lourde, cela ouvre à ce dernier le droit au chômage. Le délai d'attente pour toucher le chômage dans le cas d'un licenciement pour faute lourde est aussi de 7 jours après l'inscription à Pôle emploi.
Le licenciement d'un salarié en CDI est une privation involontaire d'emploi, peu importe le motif. Pour la réglementation d'assurance chômage, le type de licenciement (cause réelle et sérieuse, faute grave ou lourde) n'a pas de conséquence sur le droit à l'allocation d'aide au retour à l'emploi.
Dans le cadre des négociations Unedic, le Medef et la CFDT se sont mis d'accord pour que les salariés qui touchent des indemnités importantes lors d'un licenciement perçoivent plus tard l'assurance-chômage.
L'indemnité légale est calculée à partir des salaires bruts précédant le licenciement. L'indemnité est au moins égale aux montants suivants : 1/4 de mois de salaire par année d'ancienneté jusqu'à 10 ans. 1/3 de mois de salaire par année d'ancienneté après 10 ans.
Ne vous précipitez pas ; le plus souvent, c'est le licenciement économique qui est le plus avantageux pour le salarié.
Une indemnité de licenciement est une somme versée à un salarié en CDI dès lors qu'il est licencié par son entreprise. Cette indemnité est obligatoire lorsque le salarié justifie d'une certaine ancienneté dans l'établissement. Cette ancienneté a été ramenée d'un an à huit mois par l'ordonnance n°2017-1387 - art.
Le salarié qui aurait des difficultés au calcul de l'indemnité de licenciement. De ce fait, il peut se tourner vers des interlocuteurs pour se faire aider : les représentants du personnel élus au comité social et économique, ou encore les représentants de proximité s'ils existent.
Les indemnités de licenciement sont en partie exonérées d'impôt sur le revenu.
Pour un CDI, le calcul du solde de tout compte se fait en fonction du motif de la cessation du contrat. Seront alors pris en compte le temps de travail normal et le temps de travail effectué. Le reliquat des primes annuelles et l'Indemnité compensatrice de congés payés (ICCP) s'ajoutent à cela.
Versée à la fin du préavis, que ce dernier soit exécuté ou non, l'indemnité légale de licenciement est calculée : à partir d'un salaire de référence ; en fonction de l'ancienneté du salarié dans l'entreprise, acquise au terme du préavis même si le salarié est dispensé de l'effectuer.
L'allocation de sécurisation professionnelle (ASP) est versée aux salariés ayant subi un licenciement économique et qui bénéficient d'un contrat de sécurisation professionnelle. Le montant et la durée d'indemnisation de l'ASP dépendent de l'ancienneté du salarié dans l'entreprise au moment de son licenciement.
Les raisons du refus de l'employeur
L'importance du salarié dans l'entreprise ; La situation du salarié (en congé maternité ou en congé maladie) ; Le coût de l'indemnité de rupture, plus élevé pour l'entreprise.
Lorsqu'un licenciement à l'amiable a lieu le salarié bénéficie du droit au chômage et d'une indemnité de départ exonérée d'impôt. L'employeur et le salarié négocient lors d'un entretien les modalités du départ ainsi que le montant de l'indemnité.
Un salarié peut être licencié pour faute simple, faute grave ou faute lourde à la fin d'une procédure disciplinaire. Les conséquences du licenciement sur les droits du salarié sont différentes en fonction du motif de licenciement retenu par l'employeur.
Lors d'une fin de contrat ou d'un licenciement, l'employeur doit obligatoirement remettre au salarié plusieurs documents à savoir le certificat de travail, l'attestation Pôle Emploi permettant de faire valoir vos droits au chômage ainsi que le reçu pour solde de tout compte.
Le solde de tout compte acquiert alors un effet libératoire pour l'employeur. Il s'agit donc d'un document extrêmement important que le salarié ne doit pas signer à la légère puisqu'il pourra faire obstacle à un éventuel contentieux ultérieur, par exemple, une contestation du montant de l'indemnité de licenciement.
Le salarié a le droit au chômage, quel que soit le motif de licenciement. Cela signifie qu'un salarié licencié pour faute grave a également droit au chômage. En cas d'abandon de poste, le chômage n'est versé qu'après l'ouverture d'une procédure de licenciement.
Le salarié licencié pour faute grave bénéficie de l'allocation de retour à l'emploi (ARE), plus communément appelée « chômage ». Seules les indemnités de licenciement et l'indemnité compensatrice de préavis ne sont pas dues.
Le Code du Travail dispose qu'un salarié licencié pour faute grave ne perçoit aucune indemnité de licenciement. Par ailleurs, le licenciement pour faute grave emportant en principe le départ immédiat du salarié de l'entreprise, celui-ci ne pourra prétendre à l'exécution d'un préavis, ni à une indemnité compensatrice.