Le polycarbonate (PC), en plus d'être le filament 3D le plus robuste de cette liste, est extrêmement durable et résistant aux chocs et à la chaleur (il peut supporter des températures allant jusqu'à 110 °C).
Il faut également produire une fusion entre les couches afin que celles-ci soient bien cohérentes et adhérentes. En augmentant la température d'extrusion, le filament plus liquide et chaud épousera mieux et davantage la couche précédente. Renforçant ainsi la fusion et la solidité de vos impressions 3D.
Le filament PETG propose une résistance mécanique meilleure que le PLA avec une meilleure résistance aux chocs et un matériau plus souple mais qui finalement est plus tenace et plus robuste.
Les filaments PEEK permettront la production de pièces aux performances mécaniques et de résistance thermique exceptionnelles. Les pièces produites disposeront également de propriétés de résistance aux agents chimiques. Ces filaments s'imprimeront avec une température de buse supérieure à 400°C.
Il existe 5 sous types de filaments, qui sont des polymères de différents types de protéines fibrillaires (kératines de type acide, kératines de type basique, vimentine et apparentés, neurofilaments et lamines) ainsi que des protéines fibrillaires en rapport avec les cellules gliales.
Filament PAHT CF 2.85 mm BASF - 750G
Le PA HT CF est un filament nylon enrichi en véritable fibre de carbone. Ce filament permet la production d'objets résistants aux fortes températures et aux agents chimiques.
Le PETG est le copolymère le plus connu et le plus utilisé dans le monde de l'impression 3D. Son apparition est due à la combinaison du PET et du glycol, ce qui améliore les propriétés intéressantes du PET avec un processus de glycol.
Parmi les principales caractéristiques du PETG en impression 3D, on retiendra donc sa dureté, sa résistance à l'impact et aux produits chimiques, sa transparence et sa ductilité. C'est un matériau facile à extruder qui présente une bonne stabilité thermique.
Comme nous vu l'avons le PLA est le filament idéal pour débuter. Ses différentes variantes permettent de répondre à bon nombre de besoins, et ce même après la découverte de l'impression 3D. Lorsque l'on cherche davantage de caractéristiques techniques, le PET-G sera alors préconisé.
Émissions non toxiques et inodores
Le PETG est non toxique et inodore, ce qui le rend parfait et sûr à utiliser dans presque tous les environnements.
Parmi les matériaux de filaments d'impression 3D reconnus sans danger pour les aliments, on peut citer le PLA (acide polylactique), le PP (polypropylène), le copolyester, le PET (polyéthylène téréphtalate), le PET-G (PET et glycol), le polystyrène HIPS et le nylon-6, ainsi que certaines marques d'ABS, d'ASA et de PEI ( ...
Le filament PLA est légèrement moins dense que le fil PET-G : 1.24 contre 1.27g cm³. Le PET-G possède globalement une meilleure résistance que le PLA. Une des différences majeures réside dans la résistance à la chaleur, bien meilleure pour le PET-G.
Dans la plupart des cas, le PLA est le matériau le plus résistant utilisé dans l'impression 3D. L'impression en PLA peut être fragilisé si elle reçoit un choc brutal. Il a cependant un point de fusion relativement bas.
Selon la forme de votre pièce, un taux de remplissage de 100% n'est pas toujours le plus adapté pour augmenter la résistance de la pièce. En effet, un taux de remplissage de 70% n'est plus résistant que de 10% par rapport à un taux de 50% de remplissage.
Nous préconisons une recuisson en deux fois. Une première fois à 40°C pendant 4h20 puis la seconde à 80°C pendant 1h20. De cette façon, même si on obtient pas la TFC maximale, la pièce ne se déformera pas. Attention, ces valeurs sont données pour une étuve professionnelle.
La dégradation chimique par hydrolyse constitue le principal mécanisme mis en jeu lors de la dégradation du PLA, notamment dans les composteurs. Les polyesters, du fait de la présence des liaisons esters entre chaque unité monomérique, sont sensibles à l'hydrolyse.
Le lissage PLA repose sur un ponçage à l'ancienne, mais vous devrez le faire à un degré si raffiné pour atteindre la transparence. Cela signifie utiliser plusieurs types de papier de verre, du grain faible au grain élevé.
Ainsi, parmi les méthodes de lissage existantes pour le PLA, le papier de verre est souvent la solution incontournable. L'idée est d'utiliser successivement différentes tailles de grain jusqu'à obtenir une surface plus lisse.
Imprimez des objets en 3D prend encore beaucoup de temps, trop de temps. Vous le savez, le temps c'est de l'argent. Il n'est pas rare d'avoir des impressions de plus de 12H si vous souhaitez imprimer une pièce de plus de 10 cm2. Cela réduit la compétitivité de cette technologie.
Le PETG peut être facilement poncé à sec comme à l'eau. Dissoudre et lisser le PETG n'est possible que dans un laboratoire par des travailleurs qualifiés utilisant des produits chimiques dangereux (Dichlorométhane).
La meilleure façon est d'utiliser du dichlorométhane. Le principal avantage du lissage du PETG est le fait que le produit chimique peut être appliqué facilement avec un pinceau – il ne laisse pas de traces sur la surface et les impressions ne se déforment pas par la suite (comme l'ABS ou l'ASA).
Afin d'éviter le warping, il faut que la distance entre la buse et le plateau soit parfaitement réglée afin que la première couche s'applique et colle correctement au plateau en verre. Si cette distance est trop grande, le matériau peut facilement se détacher.
C'est un matériau idéal pour le prototypage ou la validation de forme sans la mise en contrainte forte. Son caractère biodégradable n'est possible qu'en conditions industrielles spécifiques. Aussi, une pièce imprimée en PLA laissée à température ambiante ne se détériorera pas.