Environ 700 000 personnes souffrent d'un handicap intellectuel (difficultés de l'apprentissage, du langage, ou retards mentaux).
Principalement dus à des accidents de la route, du sport ou du travail, ces handicaps touchent près de 30 000 personnes en France, dont plus de 50% sont âgés de moins de 25 ans.
La loi du 11 février 2005 reconnaît différents types de handicap dont le handicap moteur, sensoriel (auditif et visuel), mental, cognitif et psychique.
Le géant de 33 ans souffre, en fait, d'acromégalie, une maladie chronique provoquée par la trop grande production d'hormone de croissance. Victime, en plus, d'un accident de vélo à 15 ans, l'Iranien a été touché à la hanche et à la jambe droite.
Accidents, maladies génétiques et maladies chroniques sont les trois grandes causes de handicap. Ce sont les accidents, par leur brutalité et les handicaps très sévères qu'ils peuvent entraîner, qui frappent le plus les imaginations. On dénombre 30 000 paraplégiques et 6 500 tétraplégiques en France.
Les maladies invalidantes
La CIH (Classification Internationales des Handicaps) a été créée en 1980, à l'aide du modèle du Docteur Philip Wood qui définit le handicap en 3 points généraux : - La déficience psychologique, physiologique ou anatomique.
Les handicaps invisibles peuvent être de plusieurs types : Les maladies chroniques et/ou invalidantes : le diabète, les maladies respiratoires, la maladie de Parkinson… Les troubles cognitifs qui peuvent être confondus avec de la maladresse et/ou une déficience intellectuelle.
À titre d'exemple, une personne se déplaçant en béquilles des suites d'une intervention médicale et rencontrant des obstacles pour se déplacer est en situation de handicap, sans toutefois être handicapée.
L'autisme n'est pas une maladie mentale. C'est un trouble du neurodéveloppement : c'est-à-dire des altérations du cerveau qui se mettent en place avant la naissance et sont impliqués dans le langage, la motricité, la perception, les émotions, les interactions sociales…
Epilepsie, troubles moteurs, sensitifs, syndrome cérébelleux, des anomalies des paires crâniennes avec en particulier des troubles de l'odorat sont très classiques. Les déficiences cognitives sont de loin les plus fréquentes, elles sont responsables du « handicap invisible « des patients [6].
Le handicap cognitif est la conséquence de dysfonc- tionnements des fonctions cognitives1 : troubles de l'attention, de la mémoire, de l'adaptation au chan- gement, du langage, des identifications perceptives (gnosies) et des gestes (praxies).
Le mot handicap n'apparaît qu'à partir du XIXème siècle. Son origine serait à chercher dans l'expression « Hand in Cap » (la main dans le chapeau), un jeu d'échange d'objets du XVIème siècle.
Un grand nombre de handicaps mentaux ont une cause génétique. On distingue les anomalies chromosomiques telles que la trisomie 21, dont la récurrence au sein d'une même famille reste faible, des maladies génétiques telles que le X fragile, considérées comme héréditaires.
Depuis plus de 40 ans c'est l'Italie et la Suède qui sont les pays européens qui détiennent la palme d'or en matière d'inclusion éducative. Leur système étant basé sur l'inclusion des enfants avec un handicap dans des classes exclusivement ordinaires.
Le capacitisme ou validisme est une oppression pouvant prendre la forme de discrimination, de préjugé ou de traitement défavorable contre les personnes vivant un handicap (paraplégie, tétraplégie, amputation, malformation mais aussi dyspraxie, schizophrénie, troubles psychiques, autisme, trisomie, etc).
selon les recommandations des projets correspondants. L'acrotomophilie (du grec acro, « extrémité, membre » ; tomo, « coupure » ; philia, « attirance, amour de ») est une paraphilie dans laquelle un individu est sexuellement attiré par un partenaire amputé.
La dépression est un handicap psychique qui figure dans la catégorie des « handicaps invisibles ». Le syndrome dépressif se caractérise par un épuisement émotionnel et une humeur dysphorique (changeante, instable) triste.
La dyslexie est reconnue comme un handicap. Très peu de salariés souffrant de ce trouble se définissent comme personnes handicapées.
Les personnes reconnues comme handicapées avec un taux de 80% minimum ou bénéficiant d'une pension d'invalidité peuvent prétendre à la carte handicapé.
Considéré jusqu'à récemment en France comme une forme de psychose infantile, l'autisme est identifié à présent comme un handicap d'origine neuro biologique, se manifestant par des altérations de la communication et des interactions sociales, des comportements et centres d'intérêt restreints et répétitifs.
Le taux d'invalidité est déterminé par la sécurité sociale ou la MSA. Ce taux évalue les conséquences du handicap sur le travail et l'environnement professionnel de la personne : il mesure donc une invalidité professionnelle. Le taux d'incapacité est déterminé par la CDAPH.