En France, il existe un lien très étroit entre nationalité et citoyenneté. Sont citoyens français les personnes ayant la nationalité française et jouissant de leurs droits civils et politiques. Cependant, d'autres critères permettent jouir de droits liés à la citoyenneté française.
Le citoyen dispose du droit de suffrage et du droit d'éligibilité suivant la fonction démocratique assurée par ce statut – la citoyenneté est le propre des régimes démocratiques comme l'a bien démontré Olivier Beaud9.
La citoyenneté définit un ensemble de droits et de devoirs réciproques. Le citoyen réclame légitimement de l'État le respect de ses droits parce que l'État réclame légitimement du citoyen l'accomplissement de certains devoirs. « communauté des citoyens », qui, par l'élection, choisit les gouvernants.
Un citoyen a plusieurs devoirs comme payer les impôts, respecter les lois ou encore être juré de Cour d'assises si besoin est.
La citoyenneté procure un sentiment d'appartenance à une même communauté nationale ainsi que la possibilité d'une participation active à la vie publique et politique.
Il distingue trois aspects de la citoyenneté, correspondant à trois modèles de référence (la famille, le travail, la discussion scientifique). À partir de là, on peut définir une éducation à la citoyenneté minimale, qui se centrerait sur l'éducation aux droits de l'homme et aux libertés fondamentales.
La citoyenneté relève donc d'un ensemble de droits et de devoirs : droits civils fondés sur des libertés individuelles comme la liberté de conscience et d'expression, la liberté d'aller et venir…, droits politiques comme celui de participer à la vie politique et d'être candidat à toutes les fonctions publiques.
L'objectif premier de l'éducation à la citoyenneté est d'encourager à l'action citoyenne et politique. Cela implique l'acquisition des compétences essentielles pour participer activement à la vie démocratique et à la défense des droits humains.
Est citoyen d'une démocratie celui qui a droit de vote, qui est électeur et éligible. Sur le plan de l'éducation, la participation au pouvoir comme dimension politique de la citoyenneté doit nous interpeller de manière fondamentale.
Le citoyen dispose de droits politiques et peut aussi, dans une société démocratique, s'impliquer dans les causes qu'il souhaite défendre. L'idée de concitoyenneté et de civisme permet la réalisation d'une communauté de vie harmonieuse entre citoyens.
Le rapport à la citoyenneté d'un sujet ne se réduit pas à l'acquisition de savoirs relevant d'un socle commun, mais se construit via les pratiques, les relations interpersonnelles, l'appropriation des modèles, des règles et des valeurs en usage dans ses différents milieux de vie.
252. Nationalité et citoyenneté – Les deux notions ne doivent pas être confondues : la nationalité est le lien juridique entre une personne et la communauté nationale, impliquant des droits et des devoirs ; la citoyenneté définit la participation à la vie politique du pays et donc l'accès au droit de vote.
L'origine culturelle est présente au-delà des nationalités et des frontières, avec une combinaison de l'héritage culturel des parents, la culture du pays d'accueil, et un sentiment d'appartenance sociale.
le citoyen français a nécessairement la nationalité française, au nom de laquelle il jouit de droits civils et politiques. C'est le statut juridique du citoyen qui lui donne pleinement accès à la vie publique ; la citoyenneté implique des droits et des devoirs.
Ces quatre piliers sont : apprendre à connaître, à faire, à être et à vivre ensemble1.
Bon citoyen, Celui qui est zélé pour les intérêts de son pays. Cet homme s'est conduit en bon citoyen. Il a rempli le devoir d'un bon citoyen. On dit dans un sens analogue Un grand citoyen, et dans le sens contraire Un mauvais citoyen.
Le citoyen incarne l'être humain libre de gérer sa vie personnelle, ses relations et ses choix, en tant qu'entité sociale (dans le cadre des sous-ensembles sociaux et des fonctions sociales) et politique.
Les principes et valeurs
La République française illustre ses valeurs à travers sa devise : "Liberté, Égalité, Fraternité". La liberté est un droit fondamental qui s'exprime soit de façon individuelle (liberté d'expression) ou collective (liberté de manifester). L'égalité est juridique.
La nationalité française est attribuée de plein droit à la naissance : à l'enfant, légitime ou naturel, dont l'un des parents au moins est français (droit du sang) ; à l'enfant, légitime ou naturel, né en France lorsque l'un de ses parents au moins y est lui-même né (double droit du sol).
La France, dans ce domaine, a servi d'éclaireuse. Elle a inventé en 1803 le droit moderne de la nationalité, en soustrayant l'individu au pouvoir de l'Etat lorsqu'elle a institué le fait que la nationalité se transmette, par le père, comme un droit de la personne.
Nationalité attribuée automatiquement à la naissance. Droit du sang : l'enfant est né en France ou à l'étranger et un au moins des parents est Français. Droit du sol : l'enfant est né en France de deux parents apatrides ou l'enfant est né en France et un au moins des parents y est lui-même né (double droit du sol).
Respect, impartialité et équité
Cette valeur repose aussi sur la reconnaissance de la dignité de chaque personne et sur l'acceptation des différences entre les humains. Nous estimons essentiel d'accorder à tout citoyen, membre de notre personnel ou autre interlocuteur, le respect et la discrétion nécessaires.
La nationalité française offre à celui qui en bénéficie de nombreux avantages (droit de séjour, droits sociaux, droit de travailler librement, y compris dans la fonction publique, protection contre les extraditions…). Toutefois, l'accès à la nationalité française est strictement réglementé.
1789 : Apparition de la notion de citoyen
En 1804, le code civil revient sur ces dispositions pour permettre aux émigrés et à leurs enfants de revenir en France et institue la possibilité pour tout étranger, né en France, d'acquérir la nationalité française à sa majorité (21 ans).