Le meilleur choix est encore le hareng, le
Le cabillaud remporte la palme du poisson le moins "bio" (88 % de poissons non-durables), suivi par la sole et le bar (respectivement 86 % et 80 %). En cause : les méthodes de pêche utilisées, dans des stocks surexploités ou non-respectueuses de l'environnement comme le chalut, qui est majoritairement utilisé.
Les poissons les plus pollués sont : espadon, marlin, requin, lamproie, brochet, anguille… Les poissons moyennement contaminés sont : lotte, bonite, flétan, dorade, bar, saumon, thon… Les poissons les moins contaminés sont : colin, merlan, sole, cabillaud, hareng, truite, anchois, maquereau, sardine…
Les poissons sauvages
Ne plus consommer de thon rouge, de requin et de poisson de grands fonds (comme le flétan, le grenadier ou l'empereur). Eviter les espèces suivantes : bar, cabillaud, carrelet, crevette, églefin, espadon, limande, lotte, merlu, raie, saumon de l'Atlantique, sole, thon (albacore, germon, obèse).
Il recommande donc les poissons gras : le saumon mais aussi la sardine, le maquereau ou encore le hareng et « conseille de manger du poisson maigre et du poisson gras entre 2 et 4 fois par semaine ».
Certaines espèces se vendent à des prix situés généralement en dessous des 15 euros le kg. Parmi ceux-ci, on peut citer la traditionnelle sardine, le maquereau, le merluchon, le merlan, le tacaud, le tilapia, le lieu noir, la carpe ou encore le mulet.
Vous n'avez pas besoin de les laver. Pire, ils perdraient leur goût. En revanche, si vous avez choisi des filets déjà levés et disposés sur de la glace, rincez-les sous l'eau froide et séchez-les bien avant cuisson.
Poissons plats à 2 filets : daurade, saint-pierre... Poissons plats à 4 filets : barbue, turbot, sole, limande, carrelet, raie... Poissons ronds de mer à 2 filets : thon, merlan, rouget, sardine, maquereau, saumon, lotte, congre, bar (loup), cabillaud, colin (lieu).
Ceux-ci comprennent le thon frais/congelé, le requin, l'espadon, le marlin, l'hoplostète orange et l'escolier (des renseignements supplémentaires sur la santé sur l'escolier sont présentés dans la feuille d'information de Santé Canada sur l'escolier et la feuille d'information de l'ACIA.
Les poissons gras, comme le saumon, le maquereau et le hareng, sont riches en oméga-3 et vous aident à vous protéger contre les maladies cardio-vasculaires.
Les experts disent que le saumon sauvage du Pacifique est votre meilleur choix. «Sauvage signifie une moins grande accumulation de mercure, moins d'antibiotiques et d'hormones, et aussi que le poisson peut nager librement», explique la diététiste-nutritionniste Monica Auslander Moreno chez Essence Nutrition.
Pour des raisons pratiques, le maquereau est plus souvent dégusté en conserve que frais. C'est également un poisson gras merveilleux. Il est quasiment aussi riche en oméga 3 (EPA et DHA) que les sardines. Une portion de 100 g de maquereau couvre 5 à 6 fois le besoin quotidien en EPA et DHA !
Le cabillaud est le plus cher. Le cabillaud séché et salé s'appelle la morue. Lorsqu'ils sont frais - en filets -, le colin d'Alaska (appelé aussi lieu) ressemble beaucoup, mais a plus de goût que le cabillaud. Le cabillaud, lui, a une chair plus ferme (qui tient mieux au cuisson).
L'espèce : privilégiez le saumon d'Alaska
Le saumon atlantique est aujourd'hui constitué de saumon d'élevage à 90%. Il est plus facile de trouver du saumon pacifique sauvage. Quant au saumon d'Alaska, il est systématiquement sauvage.
Ne jetez plus la peau du saumon !
Mais il n'en est rien. En effet, des études ont montré que la peau contient énormément d'Oméga 3. Donc mieux vaut la manger. Car en plus, elle n'a pas de goût ni d'odeur particulière.
En effet, la peau du saumon permet de protéger la chair lors de la cuisson. Puisqu'il s'agit d'un poisson à cuisson lente, il est préférable de conserver la peau pour que la chair ne cuise pas trop vite. Ce qui la rendrait sèche. Qui plus est, une fois dorée, la peau du saumon est délicieuse et croustillante.
Faire cuire le poisson congelé sans le faire décongeler. Rincez le poisson à l'eau froide. Rincez-le à l'eau froide afin d'éliminer les cristaux de glace à la surface.
La sole.La sole est le poisson plat par excellence que l'on déguste pendant la période des fêtes. On l'apprécie pour sa chair fine et savoureuse qui renferme d'ailleurs plein d'oméga-3, de vitamines et de minéraux.
On peut donc citer, dans une liste non exhaustive : le saumon, le bar de ligne ou d'élevage, le turbot, la sole, le flétan, le barbue, le Saint-Pierre, la lotte ou encore la dorade royale qui, elle porte bien son titre de noblesse.
C'est le cas du saumon, de la sardine, du maquereau, du hareng et de la truite fumée. De l'autre, ceux qui sont un peu moins riches en oméga 3 à longue chaîne (1,4g/100g). On peut ici lister le rouget, les anchois, le pilchard, le bar, la truite,la dorade, le turbot, l'éperlan, le brochet ou encore le flétan.
Riche en minéraux : une boîte de sardines contient l'équivalent de 35 % de l'apport quotidien recommandé en calcium. 15 % en fer, 10 % en potassium et 45 % en phosphore. Alliée des sportifs. Grâce à son aide précieuse dans la santé musculaire avec ses protéines de qualité.
Les poissons crus, ou marinés peuvent contenir des bactéries que seule la cuisson peut détruire. Pour éviter tout risque de toxi-infections, les femmes enceintes jeunes enfants et les personnes dont le système immunitaire est affaibli doivent éviter d'en consommer.
Le poisson peut en fait être consommé à tout moment de la journée, au petit-déjeuner, au déjeuner et au dîner. Mais en raison du risque d'absorber trop de mercure, il est préférable de limiter la consommation à un ou deux repas dans la journée.