La pension réellement versée est admise en déduction sans toutefois pouvoir dépasser la somme de 6 368 € par enfant. L'enfant majeur devra déclarer séparément en incluant cette somme dans sa propre déclaration des revenus.
Prenons l'exemple d'un parent touchant un revenu mensuel imposable de 2.000 euros. On enlève alors le minimum vital, soit 2.000 – 598,54 = 1.401,46 euros. Si le couple a deux enfants en garde alternée, le pourcentage à appliquer se monte à 7,8%.
Sont pris en compte les ressources imposables et les revenus de remplacement (allocations chômage, prestations de l'Assurance-maladie, pensions de retraite) après déduction d'un minimum vital équivalent au montant du RSA, c'est-à-dire 607,75 € par mois au 1er avril 2023.
Une pension alimentaire est déductible sans qu'aucun justificatif soit nécessaire si l'enfant majeur vit sous le même toit que ses parents. La somme maximale déductible est de 3 968 € au titre des dépenses de nourriture et d'hébergement.
Les frais exceptionnels ne sont pas compris dans le montant de la pension alimentaire puisqu'ils sont par définition imprévisibles et souvent ponctuels. Il n'est ainsi pas possible d'en faire fixer un montant précis par le Juge aux Affaires Familiales.
La pension alimentaire contribue, à tout ou partie, aux besoins d'entretien et d'éducation de votre enfant. Elle couvre les frais liés à la vie quotidienne tels que la nourriture, les vêtements, le transport, les frais de logement, les loisirs, la cantine, etc.
En effet, la Cour de cassation rappelle régulièrement que les revenus du conjoint ne doivent pas être pris en compte pour la fixation du montant de la contribution à l'entretien et à l'éducation de l'enfant. Seules les ressources du parent doivent être prises en compte, et ce même si le parent n'a pas de revenus.
Les tribunaux estiment généralement qu'à partir de 30 ans, le versement de la pension alimentaire peut cesser, sauf si l'enfant démontre qu'il poursuit sérieusement ses études supérieures. C'est le cas notamment lorsqu'il a entrepris une thèse de doctorat ou une spécialisation en médecine.
Vous touchez une pension alimentaire pour vous ou pour vos enfants ? Vous devez la déclarer, car elle est soumise à l'impôt sur le revenu. La prestation compensatoire et la contribution aux charges du mariage sont traitées comme des pensions alimentaires. Nous vous indiquons les informations à connaître.
Vous devez verser la pension alimentaire au parent créancier : Personne à qui l'on doit de l'argent ou la fourniture d'une prestation.
Chaque année, la pension fixée par jugement, ordonnance ou convention parentale est revalorisée et indexée sur l'indice des prix à la consommation(1). Allocation, somme d'argent versée. Exemple : la pension alimentaire est une somme d'argent versée à un des parents pour l'entretien et l'éducation d'un enfant.
Les charges prises en compte par la pension alimentaire sont les charges de la vie courante de l'enfant. Les frais exceptionnels sont des dépenses extraordinaires et ne font pas partie des charges générales. Il en est de même pour les frais extra-scolaires, qui ne sont pas considérés comme des besoins courants.
Le calcul est comme celui de la liste suivante : Le minimum vital est à déduire des revenus nets du parent, soit 2 400 – 565 = 1 835 € ; En se référant à la table de référence, il doit verser 11,5 % de son revenu net mensuel, soit (1 835/100) x 11,5 = 184 € par enfant.
Vous gagnez 3000 euros par mois. Vous avez deux enfants. Vous avez un droit de visites classique. En théorie le juge devrait décider que vous devriez payer une pension d'environ : 3000 moins le minimum vital 600 fois 0,135 fois deux enfants soit au total : 552 euros.
La pension alimentaire doit pouvoir couvrir les frais quotidiens des enfants : nourriture, logement, vêtements, frais de transport en commun, frais scolaires (cantine…) Il ne faut donc pas oublier que le parent qui reçoit la pension doit lui aussi contribuer à l'entretien et l'éducation des enfants.
Cette croyance peut s'expliquer : dans le cas de la garde alternée, les deux parents assurent l'obligation alimentaire. La pension alimentaire vise à compenser la situation d'asymétrie en matière de répartition de la charge des enfants qui résulte de la garde exclusive.
Si votre situation est gérée par l'intermédiaire de la Caf ou de la MSA, celle-ci effectuera automatiquement cette revalorisation et informera en amont le parent payant la pension alimentaire du nouveau montant à verser à la Caf ou la MSA.
La pension alimentaire peut être versée directement à votre enfant majeur quand il est indépendant, mais pas autonome financièrement. C'est-à-dire qu'il est parti du foyer familial pour faire ses études dans une autre ville, travailler... et qu'il est plus pratique qu'il gère cet argent lui-même.
La révision de la pension alimentaire ne peut être effective qu'après l'obtention d'un nouveau jugement du juge aux affaires familiales. La procédure est ouverte tant au parent débiteur et qu'au parent créancier.
La convention parentale même limitée aux frais d'études des enfants majeurs est possible : le Code Civil prévoit expressément l'obligation des parents à contribuer à l'éducation de leurs enfants jusqu'à leur majorité et au-delà.
Ces frais peuvent être : Les frais médicaux non couverts par la Sécurité sociale ou les mutuelles tout d'abord : frais dentaires, frais d'ophtalmologie, de kinésithérapie, d'orthophonie, de chiropractie etc. Les frais de voyages scolaires : classes vertes, classes de neige etc.
L'ensemble des affaires de l'enfant doit être restitué au parent chez qui l'enfant a sa résidence habituelle à la fin du week-end ou des vacances. en cas de garde alternée, chaque parent doit avoir des vêtements, des chaussures... pour l'enfant.
Si aucune des procédures de recouvrement n'aboutit, vous pouvez demander au procureur de la République de faire procéder au recouvrement des arriérés de pension alimentaire par le Trésor public. Cela est possible pour les 6 derniers impayés. Le comptable du Trésor public peut alors recouvrer les impayés à votre place.
La mise en place de l'intermédiation peut être refusée d'un commun accord par les parents ou par le juge à titre exceptionnel. À noter : Pour une plus grande protection des victimes, l'intermédiation financière est obligatoire sans refus possible dans les cas de violences conjugales.