Parmi les Juifs de la période du Second Temple, le nom biblique araméen/hébreu יֵשׁוּעַ, Yeshoua' était commun : la Bible hébraïque mentionne plusieurs individus portant ce nom — même parfois en utilisant le nom complet Joshua.
Les contemporains l'auraient appelé Yeshua Bar Yehosef ou Yeshua Nasraya. (C'est «Jésus, fils de Joseph», ou «Jésus de Nazareth».) Les Galiléens se distinguaient les uns des autres avec le même prénom en rajoutant soit «fils de» et le nom de leur père, soit leur lieu de naissance.
Parce que le Christ voulait être compris des foules, notamment celles qui venaient écouter ses enseignements, ce dernier s'exprimait en araméen, parlé par un nombre important de peuples du Moyen-Orient. Toutefois, l'hébreu ayant subsisté dans la liturgie, il parlait également cette langue.
Yeshoua', diminutif de Yehoshoua', du verbe léhochyi'a' (« sauver ») et de Yo, diminutif du nom de Dieu. Yehoshoua', qui signifie « Dieu sauve »…
Yeshua Hamashiach signifie «Jésus le Messie». Le nom Jésus est la forme grecque du nom hébreu Yeshua, qui est la forme abrégée du nom Yehoshua. De ce mot hébreu, nous obtenons également le nom de Josué (Josué 5:15) ou Osée (Nombres 13: 8; Deutéronome 33:44).
La forme courte de ce nom est privilégiée par rapport à la forme longue dans la littérature juive de la période du Second Temple, dont les plus récents livres de la Bible hébraïque sont un exemple. Le nom correspond à la forme grecque Iêsous, de laquelle vient le français Jésus.
Jésus, en grec Ἰησοῦς / Iēsoûs, vient de Yehoshua (hébreu : יהושע), à travers sa forme abrégée Yeshua (hébreu : ישוע). Yeshua signifie « Sauveur » et Yehoshua est un nom théophore qui signifie : « Dieu (YHWH) sauve ».
Le nom de ce type d'icône provient de la prophétie du Livre d'Isaïe, interprétée par le christianisme comme une annonce de la venue du Sauveur et reprise dans l'évangile selon Matthieu : « Aussi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : la Vierge concevra un fils, elle enfantera et l'appellera : Emmanuel » (Mt 1:23) ...
L'araméen est surtout connu comme la langue de Jésus. Cette langue sémitique, originaire de la région du cours moyen de l'Euphrate, avait essaimé jusqu'en Syrie et en Mésopotamie entre 800 et 600 avant Jésus- Christ.
Dans les Évangiles, Jésus révèle avoir une relation très particulière avec Dieu, qu'il appelle « Père ».
On retrouve l'équivalent d'Eloah en Arabe (Ilah, singulier - « un dieu », opposé à Allah - « le Dieu ») et en Araméen (Elaha).
En effet, il est encore parlé aujourd'hui, d'une part, sous la forme du néo-araméen oriental, ou néo-syriaque, par des communautés uniates, nestoriennes et jacobites, dans le district de Tur ˁAbdin en Turquie ainsi qu'autour du lac d'Urmia, et d'autre part, sous la forme du néo-araméen occidental, à trente kilomètres ...
L'araméen remplace l'hébreu. L'araméen devient la langue vernaculaire du peuple d'Israël, lors de la destruction de son indépendance et de la déportation ou de l'exode d'une importante partie de sa population. Selon le lieu et les idées politico-religieuses, il remplace totalement l'hébreu ou s'hybride avec lui.
Joseph est l'époux de Marie et le père adoptif de Jésus. De l'hébreu Yosef, son prénom signifie « il ajoutera ». Uniquement mentionné dans les évangiles de l'enfance de Jésus (Matthieu et Luc), il est présenté en tant que descendant du roi David.
Selon le Nouveau Testament, Joseph le charpentier est l'époux de Marie et le père adoptif de Jésus. Jésus est "né du Père et du Saint-Esprit".
Le nom original de Jésus en hébreu est généralement transcrit en tant que « Yeshouah » ou « Yeshua. ». Ce nom signifie « Salut » ou « Yahvé est salut » en hébreu. Les Évangiles du Nouveau Testament ont été écrits en grec, la langue commune de l'époque.
Juif de Palestine, fondateur du christianisme, dont la naissance correspond théoriquement au début de l'ère chrétienne.
Jésus parlait donc l'araméen dans la vie de tous les jours, et parce qu'il voulait être compris des foules qui venaient l'écouter, ses enseignements étaient donnés en araméen. Le texte des évangiles en porte d'ailleurs la trace.
Jésus parlait donc araméen au quotidien, mais les Évangélistes ont écrit ses paroles en grec.
« Emmanuel »
Le second nom donné à Jésus va expliciter ce dépassement de la royauté terrestre. L'ange demande à Joseph de donner à l'enfant engendré par Marie le nom de « Jésus », en précisant sa signification en hébreu : « car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés ».
Maître. Dans les évangiles, le nom le plus couramment donné à Jésus est "rabbi", c'est-à-dire "maître". Ce titre est donné, dans le monde juif, à tous ceux, traditionnellement nombreux, qui enseignent et interprètent les Écritures bibliques.
J. -C. La date du 25 décembre précédant l'an 1 a été fixée par le moine Denys le Petit, au début du VI e siècle. Elle marque en principe le début de l'ère chrétienne.
Joseph (Nouveau Testament)
La Bible*, ou du moins celle que les chrétiens appellent « Ancien Testament », est un ensemble de livres composés, peu à peu, dans le milieu de la communauté d'Israël* au cours du Ier millénaire avant notre ère.
Que ce soit YHWH, Adonaï, Abba, Jéhovah, Élohim, Emmanuel, El Shaddaï, El Roi ou El Olam, chacun de ces noms nous invite à contempler la grandeur, la bonté, la puissance et la proximité de Dieu, et à nous tourner vers lui avec foi, espérance et amour.